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Val d’Isère : le ski et plus encore… jusqu’au 4 mai

Val d'Isère

Avec une bonne partie de ses pistes à plus de 2 200 m, la neige est une invitée permanente sur la station légendaire. Sans compter qu’avec la liaison Tignes-Val d’Isère, c’est 300 km de pistes pour tous les niveaux. Et séjourner dans l’un des cinq étoiles mythiques de la station ne peut que rendre plus beau et plus agréable notre séjour.

 

Un séjour placé sous le signe de l’exception, à tous les niveaux. Pour commencer, c’est en Rolls que nous avons rejoint la station. Et pas n’importe quel modèle, une Cullinan Inspired by Fashion in Wildberry, un imposant SUV passé par les ateliers de personnalisation de la firme de Goodwood, et son département Bespoke Collective. Une Rolls Fashion « Baie sauvage » sur la neige, voilà de quoi peindre un tableau saisissant ou tout au moins réaliser quelques photos souvenirs. Autant dire que l’arrivée à l’hôtel ne s’est pas faite dans la discrétion. Mais veut-on vraiment être discret avec ce type de voiture ? 

L’hôtel en question, au cœur de Val d’Isère, à plus de 1 850 mètres d’altitude, au pied de la Face de Bellevarde, se nomme les Barmes de l’Ours et accueille ses hôtes depuis 2003. Cet établissement emblématique, fleuron savoyard de la chaine des Relais & Châteaux, entretenu avec soin, rénové avec esprit, amélioré au fil des ans et des innovations, cumule les atouts et offre une expérience de raffinement et une qualité de service exemplaires dans un cadre unique. Et c’est avec un accueil particulièrement prévenant et souriant que tout commence.

Il y a 76 chambres et suites, réparties sur qu’âtres étages, chacun ayant un univers différent : esprit scandinave, lodge des Amériques, chalet d’alpage et décoration contemporaine. Si j’avais été en famille, j’aurais pu par exemple choisir la suite de l’Ourson*, la bien nommée avec son univers chaleureux de coussins, de fourrures. Dotée d’une vue exceptionnelle sur Val d’Isère et ses montagnes, cette suite de 80m² propose une suite parentale avec un lit king size, une salle de bain balnéo, une douche et des toilettes. Les enfants quant à eux disposent de leur propre chambre comprenant deux lits superposés (un lit simple supplémentaire suivant la configuration) ainsi qu’une salle de douche et des toilettes séparées. Un confortable salon rejoint ces deux chambres pour des moments de partage autour d’un livre emprunté sur les étagères ou d’un film disponible sur les vidéos à la demande de la TV. Dans un style totalement différent, et pour un couple, l’étage « contemporain » accueille la « Suite de l’ours »** mythique et emblématique, qui séduit par ses volumes, son confort et la vue qu’elle offre sur Val d’Isère et le domaine skiable. Encore de 80m², elle offre à la fois raffinement, grands espaces et chaleur. Son élégante charpente en bois vous séduire, comme la somptueuse cheminée en bois au cœur de son charmant salon et de ses coussins confortables. Jacuzzi, sauna et hammam privés compléteront votre détente.

 

Détente, bien-être et gastronomie

Si tout l’hôtel invite à cette détente, le spa de 1 000 m², associé à la marque Sisley, experte en phyto-cosmétologie, offre une gamme complète de soins visage, corps et cheveux aux multiples vertus : anti-stress, anti-âge, beauté, minceur, massages du monde… Dans un décor inspiré des montagnes alpines où se dégage la chaleureuse énergie du bois, l’espace bien-être répand ses bonnes ondes. Nous en avons besoin. Rien n’est plus agréable après une belle journée de ski que de se laisser glisser dans la piscine au ciel étoilé. Fermez les yeux, relaxez-vous, évadez-vous vers un voyage des sens… Décompressez du rythme de votre quotidien entre les mains expertes des spas praticiennes dans l’une des onze cabines de soins le temps d’un massage, d’un soin visage ou d’une mise en beauté du cheveu, chez Alexandre, le coiffeur barbier, Jacuzzi, hammam et saunas complètent cette parenthèse de ressourcement. Dans un esprit familial, les enfants ont, eux aussi, droit à leur instant de bien-être avec des soins TooFruits dédiés.

Après le spa, le bar ! Lui aussi totalement rénové il y a peu, il vous accueille dans de confortables fauteuils, offrant convivialité et intimité. A deux pas de là, les enfants se divertissent dans le Kids Club, et les grands dans le seul bowling de la station. À l’heure du repas, tous se dirigeront vers l’un des trois restaurants de l’hôtel dirigés par le chef Antoine Gras (« Grand de Demain » Gault et Millau en 2023) : l’offre est tentante. Choisirez-vous le « Coin savoyard » avec ses spécialités régionales ? L’esprit bistrot à « La Rôtisserie », avec sa toute nouvelle cuisine visible depuis la salle, proposant des plats traditionnels tels que le chou farci ou le pot-au-feu et des plats traditionnels de montagne et bien sûr tout un tas de gourmandises à la braise, à la broche…. La diversité de la carte permettra à chacun de trouver son bonheur (enfant, adulte, végétarien…). Il est clair que l’on ne manquera pas de passer une soirée à « la Table de l’Ours » (Une étoile au Michelin en 2019).

 

Du ski, des restaurants, du ski…

Il est clair que nous sommes là « aussi » pour le ski. Et en la matière, il y a de quoi faire. Surtout que je suis attendu dès le premier matin par  Cécile Ferrando, directrice communication, promotion & information de Val d’Isère, qui n’a pas oublié qu’elle a été membre de l’équipe de France espoir de ski artistique (bosses, ballet, saut) : j’avais intérêt à être à la hauteur et la matinée fût « chaude ». La Face de Bellevarde, sur la piste O.K, pour (Henri) Oreiller et (Jean-Claude) Killy les champions Olympiques avalins ;  la « Mattis » sur le secteur du Laisinant, superbe piste rouge qui sillonne dans la forêt avec une vue plongeante sur le village ; le glacier du Pisaillas : secteur de haute altitude avec le point le plus haut a 3 400 m… Matinée heureusement ponctuée à midi par un déjeuner sur les pistes, en l’occurrence au « René » sur la piste Mangard. René est l’hommage de Maxime Bonnevie à son grand père, guide de montagne. La cuisine est ouverte sur la salle, elle-même ouverte sur la vallée qu’elle surplombe depuis Le Fornet : une vue imprenable sur Val d’Isère. La décoration est brute : bois, béton et lainages vert sapin, dans les tons des arolles et des mélèzes qui entourent le lieu. Côté cuisine, sous la houlette de Yann Foucher  la cuisson à la braise déroule son fil rouge sur une carte en 3 temps : entrées et desserts travaillés, plats autour d’une belle pièce de viande ou de poisson bruts cuits à la braise. La qualité des produits est au cœur du concept, la cave de maturation trône au milieu de la pièce. Au printemps on profite de la terrasse d’où l’on observe les groupes de bouquetins et chamois sur les pentes sud.

Je suis plus un surfeur qu’un skieur et l’attrait de pouvoir parcourir la montagne avec Mathieu Bozzetto***, célèbre snowboardeur français, spécialisé dans les épreuves de slalom géant et du slalom parallèle est plutôt tentant. Il a pris part à quatre Olympiades, avec une médaille de bronze en slalom géant parallèle en 2010, cinq Championnats du monde où il a obtenu deux médailles d’argent en slalom parallèle, comme deux Globes de cristal en Coupe du monde  (1999 et 2000), compétition dans laquelle il détient le record de podiums (64) et de victoires (35). Il est clair que le surf avec lui c’est carrément une autre dimension. Ce sera pour le lendemain… peut-être !

En attendant, un petit tour au spa, puis au bar, prenant le temps au passage de découvrir le nouvel espace d’exposition d’art contemporain ouvert dans l’hôtel, « la Galerie des Barmes », avant de rejoindre le « Poya » pour le dîner.

Nous sommes au cœur du village de Val d’Isère, et Poya ouvre ses grandes portes en bois assez tôt. Passé l’entrée, on s’attarde au bar avec ses cocktails pointus et sa carte de vins avant de s’attabler avec vue sur le spectacle de la cuisine ouverte. Le diner se déroule au son d’une musique bien choisie et parfaitement dosée, passion du patron, Charles Roux Mollard. À la carte on retrouve les marqueurs du territoire : omble chevalier, girolles, truite de Savoie ou choux fleur rôti à la grenobloise, mises en scène par  Anthony Vial. On vous conseille son plat signature : les ravioles maison de homard.

 

 

Cocooning, ski et gastronomie… la suite

Demain est un autre jour mais en tout point semblable : cocooning, ski et gastronomie : on ne saurait se plaindre. Pour le cocooning, l’hôtel est en première ligne avec un petit déjeuner d’excellence, pour le ski, il reste une quantité de pistes à découvrir et pour la gastronomie on a le choix. En l’occurrence, on déjeune à Maison Louly au sommet de Bellevarde, au départ des pistes de vertes à noires.  Le restaurant propose trois espaces pour une pause ou un déjeuner en altitude et la carte suit les codes de la brasserie avec une belle sélection de vins. Son Café Bellevarde étale une grande terrasse de 250 places et un espace intérieur de 200 places avec une carte snack mais servie à table. Quant à la Cocotte, adresse plus intimiste de 55 places, on peut oublier un temps le ski avec une  cuisine traditionnelle où le pot au feu et la blanquette réchauffent les coeurs entre deux pistes. Le tout avec une vue imprenable sur les sommets et une grande terrasse plein sud. 

 

 

Histoire de varier les plaisirs, c’est en motoneige que j’envisage la suite, avec Evolution 2, une structure spécialisée dans la station. Passager ou conducteur, à vous de choisir votre expérience ! Après avoir conduit une Rolls Cullinan dans la neige, je me sens d’attaque pour la motoneige. Après un briefing (15 mn), piloter un tel engin dans un endroit unique sous les conseils avisés de guides professionnels et expérimentés est un moment grisant. L’activité (30 mn) se déroule en circuit fermé et clos conformément au code de l’environnement, sur un circuit en bas du télésiège de Tommeuses, avec une vue imprenable sur le Mont-Blanc, sommet de Bellevarde, de La Sache, le lac du Chevril et le barrage de Tignes. Si vous êtes en duo, vous avez possibilité d’échanger vos places à mi-parcours si vous êtes tous les deux majeurs et titulaires d’un permis B valide (1 pers : 80 €, 2 pers : 95 €). Vous pouvez aussi choisir l’option « motoneige et apéritif savoyard Motoneige & Apéritif Savoyard : 1h30 avec arrêt sur le circuit pour déguster des produits locaux de la Ferme de l’Adroit à Val d’Isère.

Plus que jamais le spa sera ensuite le bienvenu car pour conclure ce périple, un dîner à La Mourra est prévu. Ce charmant hôtel-spa *****  situé au coeur de Val d’Isère, se compose de huit suites et cinq chalets de luxe reliés les uns aux autres tel un hameau de montagne, d’un Salon Bar, et d’un restaurant intimiste avec sa cuisine fusion japonaise et ses produits d’exception dont le boeuf wagyu aux cinq poivres tient la vedette, en compagnie d’untTiradito (Sorte de ceviche) de yellowtail (sorte de sériole) de Jalapeño (Piment) ou encore d’un Black Code sauce miso préparé avec passion par le chef Germain Arnaboldi.

Si la prochaine actualité sera le deuxième Opus de Classicaval, le festival de musique (11 au 13 mars), on  peut quand même vous proposer « l’Escale cocooning de printemps des Barmes de l’Ours – du 6 au 10 avril –  avec quatre nuits en chambre standard en demi-pension (3 100 € en chambre double pour 2 personnes, 2 240€ en chambre single hors boissons) dans les restaurants La Rôtisserie ou le Coin Savoyard, incluant tous les cours de yoga, un massage de 50 min au Spa, un cocktail detox et un cadeau de bienvenue, peut-être le temps d’attendre le Festival du Film Aventure et Découverte (15-18 avril). Et pour conclure la saison en beauté, l’actu se nomme actu Ski & Chill pour le ski de printemps, un bon plan de fin de saison pour profiter pleinement du ski de printemps, des terrasses ensoleillées et de la fête !

Vous avez encore deux mois pour profiter de Val d’Isère et de toutes ses délices, ou pensez déjà à réserver pour la prochaine saison : la station comme l’hôtel sont très courus depuis toujours.

 

*Suite de l’Ourson : à partir de 2 350 €.

** Suite de l’ours : à partir de 2 800 €.

*** On peut skier avec Matthieu Bozzetto  sur le domaine qui l’a vu évoluer via l’ESF de Val d’Isère où il est moniteur. 

 

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