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Bilbao et la peinture au Musée Guggenheim

Le musée Guggenheim de Bilbao présente Bilbao et la peinture. Une exposition témoin du tournant de la modernité de Bilbao fin XIXIè, début XXè, avec des peintres locaux, influencés par l’impressionnisme français.

L’exposition Bilbao et la peinture – © Musée Guggenheim Bilbao

A cette époque charnière, la capitale de la Biscaye, au pays basque, entre dans la modernité: Bilbao est en pleine expansion industrielle et urbaine. Un virage auquel rend hommage cette exposition à travers une trentaine de grand formats. On y découvre les bateaux et les terrasses sur la ria, la vie de la bourgeoisie commerciale et des paysans, les fêtes populaires, les héros des nouveaux sports ou les tâches quotidiennes dans un port de pêche, le travail à la campagne… Autant de réalités fixées sur la toile par des peintres locaux ayant séjourné à Paris, fortement influencés par l’impressionnisme.

 

De la bourgeoisie aux pêcheurs

Adolfo Guiard, La Ria à Axpe (La ría en Axpe), 1886, Huile sur toile, 115 x 295 cm – © Musée Guggenheim Bilbao
Manuel Losada, Les Walkyries (Las Walkirias), c. 1894, Huile sur toile, 190 x 361 cm – © Manuel Losadaa

 

Dans la première partie de l’exposition, le spectateur plonge dans ce nouveau paysage économique, social et urbain de Bilbao. Avec un trait léger, Adolfo Guiard dépeint l’atmosphère paisible de Bilbao comme en témoignent ses œuvres « La Ria à Axpe » et « Sur la terrasse ». « Lever de soleil » de Ignacio Zuloaga « Les Walkyries » de Manuel Losada ou « La Fontaine de Jouvence » de Anselmo Guinea dépeignent elles, la bourgeoisie éclairée avec discrétion et poésie.
L’exposition se prolonge par une salle consacrée aux scènes de mer et de montagne. Des scènes de vie traitées très différemment, avec une gamme chromatique propre à chaque peintre.

 

Manuel Losada, Don Terencio et Chango, El txistulari, (Don Terencio y Chango, El txistulari), 1894, Huile sur toile, 195 x 220 cm – © Musée Guggenheim Bilbao
Gustavo de Maeztu, Paroles et religion (Lírica y religión), 1922, Huile sur toile, 200 x 350 cm – © Gustavo de Maeztu

 

Le point d’orgue de Bilbao et la peinture retrace une vision ethnographique du folklore où la danse a toute sa place, dans tous les moments de la vie. On découvre alors la peinture de genre de Manuel Losada avec « Don Terencio », « Chango » et « le joueur de txistu », les moments insolites de la collecte automnale de pommes dans la peinture de Jesús Olasagasti, les danses qui accompagnent les procession religieuses comme l’émouvant triptyque « Lyrique et Religion » de Gustavo de Maeztu, qui illustre l’émotion populaire que provoque la mort au retour des pêcheurs sur la terre ferme.

 

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