La police affirme que les victimes de l’attentat en Norvège ont été poignardées et non tuées par un arc et des flèches

Les cinq personnes tuées mercredi dernier dans la ville norvégienne de Kongsberg l’ont été à l’arme blanche et non pas par des tirs d’arc et de flèche comme cela avait été rapporté précédemment, a déclaré la police lors d’une conférence de presse lundi, un fait nouveau étrange dans le cas de la pire attaque du pays depuis plus d’une décennie.

Principaux faits

• Cinq personnes ont été tuées et trois autres blessées le 13 octobre lorsqu’un homme, qui a depuis été nommé Espen Andersen Braathen, 37 ans, s’est déchaîné dans la municipalité située à environ une heure de route de la capitale Oslo.
• La police avait initialement indiqué qu’il était armé d’un arc et de flèches, mais l’inspecteur Per Thomas Omholt a déclaré aux médias que les cinq victimes – quatre femmes et un homme, âgés de 52 à 78 ans – « ont été tuées à l’arme blanche » en public et à leur domicile.
• Parmi les trois personnes blessées, un policier, qui n’était pas en service, a été abattu avec un arc et des flèches au début de l’attaque, qui a duré environ une demi-heure, mais l’auteur de l’attaque s’est apparemment débarrassé de l’arc au profit d’une ou de plusieurs armes blanches non précisées, ont indiqué les autorités.
• Après les rapports initiaux faisant état d’un arc et de flèches, la police « a ensuite ajouté que d’autres armes étaient également impliquées », selon Reuters, mais n’a pas expliqué lundi pourquoi il a fallu tant de jours pour clarifier la manière dont les décès ont été causés.
• La police est toujours en train d’interroger des témoins et d’enquêter sur un éventuel motif, selon The Guardian.

Le contexte

Espen Andersen Braathen, un citoyen danois, est détenu dans un établissement psychiatrique sécurisé et serait atteint de troubles mentaux, selon les enquêteurs. Son attaque de mercredi dernier a été la pire en Norvège depuis que l’extrémiste de droite Anders Behring Breivik a assassiné 77 personnes en juillet 2011, pour la plupart des adolescents.

Article traduit de Forbes US – Auteure : Téa Kvetenadze

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