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La pandémie de Covid-19 a réduit l’espérance de vie : voici les pays où elle a le plus frappé les populations

La pandémie de Covid-19 a provoqué l’une des plus fortes baisses de l’espérance de vie depuis la Seconde Guerre mondiale, selon une étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology, les hommes et les femmes américains ayant subi les pertes les plus importantes.


 Principaux faits

  • Sur les 29 pays étudiés par des chercheurs de l’université d’Oxford, seuls le Danemark et la Norvège n’ont pas connu de baisse de l’espérance de vie en 2020, selon les données démographiques.
  • Les États-Unis ont enregistré les pertes les plus importantes, tant chez les hommes que chez les femmes – respectivement 2,2 ans et 1,65 an par rapport aux niveaux de 2019 – ce qui, selon Ridhi Kashyap, co-auteur principal de l’étude, pourrait s’expliquer en partie par « l’augmentation notable » des décès chez les personnes en âge de travailler en raison du Covid-19.
  • Les hommes ont connu des baisses d’espérance de vie plus importantes que les femmes dans la plupart des pays étudiés, diminuant de plus d’un an pour les hommes dans 11 pays et dans 8 pour les femmes.

« Des baisses d’espérance de vie à la naissance d’une telle ampleur ont été observées en une seule année remonte à la Seconde Guerre mondiale »

 

  • Après les États-Unis, les femmes en Espagne et les hommes en Lituanie, en Bulgarie et en Pologne ont connu les plus fortes baisses d’espérance de vie, avec une chute de 1,5 an ou plus.
  • Pour replacer ces chiffres dans leur contexte, le co-auteur de l’étude, José Manuel Aburto, a déclaré qu’il a fallu en moyenne 5,6 ans « pour que ces pays parviennent à augmenter d’un an leur espérance de vie… des progrès anéantis au cours de l’année 2020 par le Covid-19 ».

 

Citation importante

Selon José Manuel Aburto, les pertes dues au Covid sont, pour de nombreux pays d’Europe occidentale comme l’Espagne, l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Italie et la Belgique, si importantes que la dernière fois que « des baisses d’espérance de vie à la naissance d’une telle ampleur ont été observées en une seule année remonte à la Seconde Guerre mondiale ».

 

Le contexte

Les pays qui ont réussi à éviter les baisses d’espérance de vie (dont une partie de la Finlande, qui a évité une baisse chez les femmes uniquement) ont mis en œuvre des « interventions non pharmaceutiques précoces » et disposaient de systèmes de santé solides. Selon les chercheurs, ces facteurs ont probablement contribué au succès de ces pays. Il n’est pas surprenant que les États-Unis aient enregistré la plus forte baisse de l’espérance de vie. Ils ont connu plus de décès dus au Covid-19 que tout autre pays, un fardeau qui, comme pour de nombreux problèmes de santé, pèse de manière disproportionnée sur les personnes de couleur.
Des études antérieures ont montré que les États-Unis ont connu une baisse de l’espérance de vie bien pire que d’autres pays à revenu élevé comme le Royaume-Uni et la Suède. Malgré un approvisionnement abondant en vaccins, le fait que tous les adultes (et de nombreux enfants) soient éligibles depuis des mois et qu’ils aient une longueur d’avance sur une grande partie du monde, de nombreux Américains ne sont toujours pas vaccinés et le pays est confronté à une forte augmentation des hospitalisations et des décès.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Robert Hart

 

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