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La Corée du Nord procède à un nouveau tir de missile après avoir défendu son droit à tester des armes lors de l’Assemblée générale de l’ONU

Corée du NordLe 16 juin 2020, la Corée du Nord a fait exploser le bureau de liaison utilisé pour les négociations avec la Corée du Sud. | Source : Getty Images

Mardi 28 septembre, la Corée du Nord a procédé à un nouvel essai de missile balistique courte portée. Il s’agit de la troisième série d’essais de ce type ce mois-ci. Ces tirs de missiles vont complètement à l’encontre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, tandis que la course aux armements dans la péninsule coréenne continue de s’intensifier.

 

Selon Reuters, plusieurs responsables militaires sud-coréens ont déclaré que le missile avait été lancé vers 6 h 40 (heure locale). Le ministère japonais de la Défense a indiqué qu’il s’agissait d’un missile balistique, sans fournir davantage d’informations.

Le United States Indo-Pacific Command (USINDOPACOM, le commandement des forces américaines dans l’Indo-Pacifique) a déclaré dans un communiqué qu’il était au courant du lancement du missile, ajoutant que ce tir « souligne l’impact déstabilisant du programme d’armement illicite de la Corée du Nord. »

Après le tir d’essai, le président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné à ses collaborateurs de procéder à une analyse détaillée des actions récentes de la Corée du Nord.

Ce nouvel essai de missile balistique, le troisième réalisé par Pyongyang ce mois-ci, intervient quelques heures après que l’ambassadeur de la Corée du Nord à l’Assemblée générale des Nations unies, Kim Song, a déclaré que son pays exigeait que les États-Unis abandonnent leur politique hostile.

L’ambassadeur nord-coréen auprès de l’ONU a également fait remarquer que le déclenchement éventuel d’une nouvelle guerre dans la péninsule n’a pas été empêché par la « pitié » des États-Unis, mais plutôt grâce à la mise en place par Pyongyang d’une « dissuasion fiable capable de contrôler les forces hostiles. »

À l’instar des deux précédents essais de missiles balistiques réalisés en début de mois, le tir de mardi enfreint une série de résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies, interdisant à la Corée du Nord de tester des missiles balistiques. Contrairement aux missiles de croisière, que Pyongyang a également testés au début du mois, les missiles balistiques sont considérés comme une menace plus importante, car ils peuvent être beaucoup plus grands, transporter des ogives plus grosses et avoir une portée plus longue.

Début septembre, la Corée du Nord a procédé à deux essais de missiles balistiques, dont l’un a été lancé depuis un train du « régiment de missiles embarqués » du pays. En représailles, Séoul a testé avec succès un missile balistique lancé depuis un sous-marin, faisant ainsi de la Corée du Sud le septième pays au monde à posséder cette capacité avancée.

La série d’essais de missiles effectués ce mois-ci sur la péninsule coréenne met en lumière l’escalade de la course aux armements entre Séoul et Pyongyang, alors que les négociations sur le désarmement nucléaire entre la Corée du Nord et les États-Unis sont toujours dans l’impasse. Washington et le régime de Kim Jong-Un n’ont engagé aucune discussion formelle depuis l’échec d’un sommet entre le dirigeant nord-coréen et l’ancien président américain Donald Trump en 2019.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

<<< À lire également : La Corée du Nord fait l’essai de deux missiles balistiques en violation de l’interdiction de l’ONU >>>

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