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Best of Palaces 2023, Paris plus iconique que jamais

© Shangri-La Hôtel Paris

Terminer l’année en beauté ou la commencer sous les meilleurs auspices, on réserve sa nuitée dans l’un des palaces stars de la Ville Lumière. Au-delà de l’adresse, c’est la promesse de vivre un rêve éveillé entre épicurisme, sens de la fête, petite et grande histoire… A vos valises.

 

Palace Le Meurice

Hôtel ou monument, on ne sait plus. Alors, on choisit souvent le mot institution quand il s’agit d’évoquer Le Meurice, le tout premier palace parisien inauguré en 1835. Ne classez pas pour autant l’établissement au rang d’œuvre d’art muséal car l’adresse sis la rue de Rivoli défie le temps telle une Demoiselle toujours à l’avant-garde. Il suffit d’un séjour, d’un déjeuner d’affaires, ou d’un dîner convivial sur place pour s’en rendre compte : ici, vous croiserez une faune éclectique de familles princières, Parisiens esthètes, fashionistas adeptes de selfies et clientèle business alliant plaisir et travail.

© Le Meurice

 

Le Meurice vibre du petit-déjeuner au dernier drink en se posant comme le lieu évident de tous nos attrape-rêves…Une nuitée dans ses murs, c’est vivre un moment d’éternité entre Belle-Epoque et « Quiet Luxury ». Lorsqu’on déambule dans ses salons feutrés, on se dit que Salvador Dalí y a jadis vécu 30 ans de sa vie, que c’est ici que le premier téléphone d’hôtel a été mis en service ou que Kanye West et Jay-Z y ont enregistré leur fameux titre « Niggas in Paris » en 2010. Que d’aventures.

D’une époque à l’autre, on ressent cette même connexion avec son temps. On peut s’offrir ainsi l’expérience d’un repas gastronomique signé Alain Ducasse et de son chef exécutif Amaury Bouhours pour toucher les étoiles. A « L’Hôtel des Rois », l’autre appellation du Meurice, on est effectivement servi !

© Le Meurice

 

Cette haute cuisine française, fierté d’une nation, a quelque chose d’encore plus significative en ces temps de fêtes. Autre salle, autre ambiance qui fait autant courir les Frenchies que les touristes : les pâtisseries du chef Cédric Grolet…Pour vous, point de foule, ni d’attente interminable sur le bitume de l’avenue de l’Opéra, en tant que guest en villégiature, vous aurez l’essentiel à la carte du petit-déjeuner comme ses viennoiseries au divin feuilleté, ses « fruits » travaillés en tartelettes ou encore ses cookies délectables. Le phénomène Grolet, on n’en reprendrait même au goûter. Assumons-le, l’épicurisme est l’une de nos motivations premières quand on envisage un séjour au Meurice.

© Le Meurice

 

En chambre, on se découvre aussi une sensibilité au design en contemplant les magnifiques tapisseries peintes à la main par l’atelier De Gournay. Les fresques murales rivalisent de motifs bucoliques comme pour mieux faire écho au Jardin des Tuileries, voisin de chaussée. Tout comme Dalí, nous pourrions prendre nos aises ad vitam æternam…

Le Mandarin Oriental

Il fait partie des trois palaces à se partager les précieux mètres carrés de la Place Vendôme. Le Mandarin Oriental a trouvé sa place, et sa clientèle de fidèles, au fil de ses 14 ans d’activité autant grâce à ses expériences sans cesse renouvelées, qu’à son chef emblématique, un certain Thierry Marx qu’on ne présente plus. Alors, oui, désormais quand vous pousserez les portes de la cossue demeure, ce ne sera plus Thierry Marx au piano du « Sur mesure », restaurant gastronomique, et du « Camélia », néobrasserie contemporaine, mais vous pourrez toujours apprécier une cuisine doublement étoilée au guide Michelin.

Le Chef étoilé Thierry Marx © Thierry Crop

 

Et puis, on aime l’idée de challenge qui s’annonce pour l’établissement en vue de maintenir son rang. Un séjour au Mandarin Oriental, c’est pénétrer le petit monde de l’hôtellerie ultra luxe de l’école Hongkongaise dont la signature est le service cousu main. Chaque guest a l’impression d’être seul au monde du check in au check out et, souvent, le general manager, himself, s’assure de vous accueillir.

La différence Mandarin Oriental consiste en une immersion dans sa ville, car le fil rouge est de vous connecter à la destination visitée. Au sein de la Ville Lumière, on nous propose de revisiter les savoir-faire d’une capitale-monde ; les 135 chambres et suites élégantes, dont sept suites en duplex, la plupart dotées de terrasses ou de balcons privés, sont ciselées dans les plus beaux matériaux : marbre, bois et tissus précieux, meubles gainés de cuir, feuilles d’or incrustées…

© Mandarin Oriental Paris

 

Tout respire le luxe et le raffinement. Jean-Michel Wilmotte a supervisé la réhabilitation du bâtiment, sa façade et son patio, quant à Sybille de Margerie (SM Design), l’agence a signé l’architecture d’intérieur et la décoration des chambres, du spa, des espaces publics. Autrement dit, la fine fleur du design hexagonal. On retrouve en outre des clins d’œil à l’esthétisme asiatique à l’image des triptyques en métal plié de Gérard Roveri installés en chambre et qui rappelle les paravents chinois.

© Mandarin Oriental Paris

 

Côté expériences, les palais sont à la fête avec des menus plus gourmands que jamais (Goûter de l’Hiver, bûche régressive sous forme d’Arbre Enchanté du chef pâtissier Adrien Bozzolo, brunch offrant un Paris-Tokyo dans l’assiette…), le tout à vivre dans une atmosphère féérique.

Le Royal Monceau Raffles

Adepte d’une villégiature chic et arty, visiteur assumant son humeur de voir et d’être vu, c’est par ici. Le cinq étoiles pensé dans les moindres détails par Philippe Starck a aussi emprunté l’esprit rock de son architecte d’intérieur. Le Royal Monceau nous fait vivre mille nuances d’allégresse avec cette impression bien réelle de changer d’espace-temps en quelques enjambées. Passé le lobby, le bar un peu lounge a un côté speakeasy favorisant le brassage et les discussions passionnées. Dans ce périmètre, on croise beaucoup de têtes connus (footballeurs, politiques, entrepreneurs…), lesquels affichent un naturel perceptible.

Le Royal Monceau Raffles Paris @ Elise Quiniou

 

Un peu plus loin, on poursuit ses déambulations piqués par ce rouge flamboyant émanant d’une pièce. Finies les lumières tamisées du Bar et place aux murs capitonnés en cuir et à un drôle de lustre comme s’il partait en fumée…Starck nous emprisonne dans l’antichambre de l’enfer dans ce fumoir qui fait toujours son effet. Quelques clichés après pour son feed Instagram et la délivrance arrive au restaurant étoilé Il Carpaccio.

Fraîchement élu par le guide de référence transalpin « 50 Top Italy » comme le meilleur restaurant italien du monde en dehors de La Botte, l’établissement aimante les gourmets. Le terroir italien est hissé sur un piédestal du Piémont à la Lombardie en passant par Les Abruzzes, la Toscane.

 

Le Royal Monceau Raffles Paris @ Elise Quiniou

 

Au menu des réjouissances : Risotto de gambas à la pistache, Tagliolini à la truffes noires, Oreilles d’éléphant à la Milanaise, pains maison, Tiramisu finalisé sous vos yeux… Les Chefs Oliver Piras et Alessandra Del Favero officient aussi bien en cuisine qu’en salle où ils régalent les convives en préparant « en live show » leurs plats signature. Changement de décor chez Matsuhisa, du plus célèbre chef multi-étoilé japonais, Nobu. Le Royal Monceau est son unique implantation de France, d’où la nécessité de réserver son expérience bien amont.

Le Royal Monceau Raffles Paris @ Roméo Balancourt

 

Le voyage culinaire aux confins du Japon et du Pérou, sans quitter la Capitale, vous laisse à chaque fois sur un nuage…Dans l’assiette, dans le mobilier, dans l’ambiance, on se laisse volontiers balader d’un endroit à l’autre car, au final, tous nos sens sont mis en éveil. Diamant sur le gâteau, la bûche Messika mêlant l’art de la joaillerie et l’excellence pâtissière française…

Le Shangri-la Hôtel Paris

Le plus napoléonien des hôtels parisiens – inscrit aux monuments historiques – incarne cet art de vivre à la Française comme si son illustre propriétaire d’antan, le Prince Roland Bonaparte, était toujours maîtres des lieux…Le bâtiment édifié en 1896 sur la rue Iéna, a immortalisé dans ses murs les passions d’un Sang bleu féru d’art et de culture : musique, dessin, botanique, géographie. De partout, on retrouve des ornementations incrustées dans la pierre (blasons multiples, têtes de lion sculptées, planisphère géant, esquisses murales…) qui nous rappellent la vie trépidante d’un homme avec lequel on aurait aimé disserter.

© Shangri-La Paris

Aujourd’hui, quand la demeure n’est pas privatisée pour le fameux Bal des Débutantes, elle est assidument fréquentée par les Parisiens et les touristes sous le charme de sa vue inégalable sur la Tour Eiffel. Depuis ses terrasses en chambres, on pourrait presqu’enlacer la Dame de fer tant elle est à portée des regards…Une carte postale taillée pour les touristes ? Détrompez-vous ! La clientèle française est nombreuse à s’offrir l’une des suites princières pour des événements symboliques.

© Shangri-La Paris

 

Et vous dans tout ça ? Le temps d’une nuit ou plus, vous pourrez goûter à ce luxe exquis saupoudré dans les 100 clefs, dont 37 suites signatures. Le voyage en première classe débute dès votre arrivée sur les lieux escortés par deux élégants portiers en tenues folkloriques évoquant l’Extrême-Orient…Un clin d’œil à la maison-mère basée en Chine, où le Shangri-La est né. Le prestigieux groupe hôtelier asiatique a choisi de faire dialoguer les savoir-faire et patrimoines à travers un design très étudié, vous remarquerez ainsi la profusion de vases, l’harmonie des salons et alcôves tout en yin et yang, les nombreux paravents d’acajou ajourés, l’esprit boudoir de nombreuses pièces à vivre à mi-chemin entre Paris et Shanghai.

© Shangri-La Paris

 

Le dépaysement est total au Shang Palace, seul restaurant chinois étoilé de France. La table supervisée par le chef Samuel Lee sert une cuisine chinoise authentique secondé de sa brigade comptant un Maître dans chaque matière : le Wok, le Barbecue, le Chopper (la découpe) et les Dim Sum. Le lendemain, on s’installe à La Bauhinia pour une expérience spectaculaire du chef Quentin Testart, l’une des toques les plus douées de sa génération (à peine 28 ans). Préparez-vous à de nombreux dilemmes culinaires…

Le Four Seasons George V

En sillonnant les cieux du monde entier pour y déverser cadeaux et féerie, il semblerait que le Père Noël se soit particulièrement attardé au Four Seasons George V… Plus que jamais, l’hôtel brille de mille feux avec ses décorations festives étincelantes, objet de bien de reportages télévisés français et internationaux en ce mois de décembre. Forcément, quand on pousse la porte du cinq étoiles durant cette période de l’année, c’est pour y chercher la quintessence du chic. Bousculant encore les codes des palaces parisiens, l’adresse a annoncé la couleur lors de sa soirée inaugurale des célébrations hivernales en organisant une fête à la Gatsby.

© Le Four Seasons George V Paris

 

Champagne, petits-fours et défilé d’artistes – ou plutôt bêtes de scène – pour des happy fews anonymes et célèbres. De cette réception, il reste dans l’air les extravagances du directeur artistique, Jeff Leatham, et sa constellation d’étoiles, de guirlandes, son arbre de Noël aux tons or et argent, ses sphères XXL dorées, son dôme extérieur niché au cœur de la cour de marbre. Un cadre enchanteur ravissant petits et grands.

© Le Four Seasons George V Paris

 

Une nuit au George V a en ce moment la saveur du bonheur à l’état pur… Les hôtes sont conviés à des agapes d’exception dans les trois restaurants signatures, à commencer par Le Cinq – trois étoiles au Michelin du chef Christian Le Squer – qui met à l’honneur les mets de fêtes : truffes, homard, saint-jacques, fois gras, caviar et bûche en forme de branche de sapin confectionnée par le chef pâtissier Michael Bartocetti. Le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre sera emmaillé de surprises et de performances artistiques et vocales. Au George, le chef Simone Zanoni également récompensé par le guide rouge, répond à l’italienne à son confrère du Cinq : c’est un festival de goûts, textures et senteurs ensoleillées…

© Le Four Seasons George V Paris

 

Ne passez pas à côté de sa tarte tatin de tomates au parmesan aussi unique qu’addictive. Le jour d’après, on poursuit les réjouissances au spa haute couture afin d’entreprendre un reset intérieur. Le palace collabore avec des marques pointues spécialisées dans le bien-être, l’anti-âge et la minceur, à l’image de Dr Burgener Switzerland et d’Olivier Claire. Massage, soin du visage, passage au hammam et remise en forme dans la piscine, on ne se refuse rien !

© Le Four Seasons George V Paris

 

 

Pour aller plus loin :

Le Meurice Hôtel Paris, A Dorchester Collection

 

Le Mandarin Oriental Paris

 

Le Royal Monceau Raffles Paris

 

Le Shangri-La Hôtel Paris

 

Le Four Seasons George V Paris

 

 À lire également : « Best of Palaces 2022 pour terminer l’année en apothéose ! »

 

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