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Quelles sont les métropoles les plus attractives ?

métropolesSource : Getty

En matière de qualité de vie, d’infrastructures, d’équipement pour la mobilité douce, de dynamisme économique, d’opportunités de carrières… quelles villes sont aujourd’hui les plus attractives selon leurs habitants dans le contexte de crise sanitaire ? Un palmarès qui a de quoi éclairer les éventuels candidats à la mobilité.

Quelle perception les actifs des 20 plus grandes villes françaises ont-ils de leur lieu de vie ? Le jugent-ils attractif ? Pour la troisième année consécutive, les plateformes RegionsJob et ParisJob (éditées par HelloWork) en partenariat avec le cabinet Hays ont réalisé une enquête pour en savoir plus.

Rennes, Bretagne (Getty)

 

Rennes et l’Ouest gardent le cap

Cette année encore, Rennes se hisse en tête du classement et confirme son statut de ville la plus attractive de France. L’Ouest est particulièrement bien représenté dans le palmarès de cette 3ème édition, avec Nantes qui se maintient en 2ème position et Brest qui fait son entrée à la 5ème place. Strasbourg monte sur la troisième marche du podium, détrônant Lyon, qui se classe désormais quatrième. Parmi les grandes évolutions de cette année, il faut mentionner Grenoble, qui fait un bond notable, passant de la 15ème à la 7ème place. Mauvais score pour les grandes villes : Paris et Marseille arrivent en fin de classement, respectivement à la 18ème et à la 20ème position.

 

Paris, dernière en qualité de vie

La qualité de vie est un critère des plus importants pour choisir sa ville de résidence. Comme au classement général, c’est Rennes qui tire encore son épingle du jeu en remportant la première position. Tours et Brest complètent le podium, devant Dijon et Strasbourg. Paris termine dernière, juste derrière Grenoble, qui obtient là son plus mauvais classement de l’enquête.

Difficile de concilier un marché de l’emploi porteur et un coût de la vie abordable. Concernant la perception du marché du travail, Paris est cette fois-ci sur la première marche du podium, devant Nantes et Rennes. Lyon et Strasbourg décrochent respectivement la 4ème et 5ème place. En toute fin de classement, on retrouve des villes du sud avec Toulon, Marseille, Nice et Montpellier, qui ferment la marche. Sur la question du coût de la vie, c’est Saint-Etienne qui s’en sort le mieux. Les habitants de Brest, Toulouse, Rouen et Tours sont aussi satisfaits. Bordeaux, Nice et Paris terminent en revanche bonnes dernières sur ce critère. Même tendance en matière de dynamisme économique, peu de surprise par rapport au classement du marché du travail, avec un Top 5 quasi similaire. Nantes est considérée comme la métropole la plus dynamique, devant Rennes, Lyon, Toulouse et Paris, tandis que Marseille et Saint-Etienne ferment le classement.

Plusieurs villes affichent de bons scores quant à l’accès aux infrastructures dites classiques (écoles, sports, transports…), mais également aux équipements liés à la mobilité douce. Strasbourg et Rennes se classent en tête dans les deux catégories, tandis que Dijon, Tours, Lyon, Nantes et Grenoble sont également très bien placées.

Pour ce qui est des loisirs, de la culture et de l’environnement géographique, le top 5 se compose de Nantes, Brest, Grenoble, Nice et Montpellier.

 

Rennes, Lyon et Strasbourg pour les opportunités de carrière

Première au classement général, Rennes est également la ville la plus recommandée par ses habitants pour une personne cherchant à changer de région (78%). Le Top 3 reste inchangé par rapport à 2019, mais Strasbourg prend cette année la 2ème place (77%), devant Lyon (74%). Étonnamment, Nantes, pourtant 2ème au classement général, n’arrive ici qu’en 7ème position avec 65% d’actifs prêts à recommander leur métropole. Paris se classe quant à elle en dernière position (seulement 37% de recommandations favorables). Néanmoins, la capitale apparaît comme étant la plus porteuse en termes d’opportunités de carrière selon ses habitants (69%). Elle est suivie de Lyon et Rennes (60%), Nantes (58%) et Strasbourg (56%).

Les habitants de toutes les métropoles estiment que le marché de l’emploi de leur ville a été fortement impacté par la COVID-19. Trois villes ressortent tout de même : Rouen, Nice et Toulouse, où l’impact est jugé encore plus important. Les habitants de Nancy, Rennes, Grenoble et Brest restent les plus mesurés et optimistes.

 

Vues de l’extérieur : Bordeaux surcotée, Brest et Grenoble sous-cotées

Certaines villes sont bien positionnées, tant au classement général, réalisé selon le ressenti de leurs habitants, que sur l’image qu’elles semblent projeter à l’extérieur. C’est le cas de Lyon, Rennes ou Strasbourg qui sont présentes à chaque fois dans le top 5. En fin de classement, Paris, Marseille et Saint-Etienne riment avec faible attractivité, terminant dans les deux cas dans les cinq derniers.

Cependant, l’image renvoyée par une ville ne correspond pas nécessairement au ressenti des habitants qui y vivent au quotidien. Ainsi, Brest et Grenoble, respectivement 5ème et 7ème au classement général, sont tout en bas du classement (17ème et 18ème) concernant l’image de leur métropole vue de l’extérieur. Une mauvaise réputation visiblement non méritée, étant donné le « bon vivre » souligné par les brestois(es) et les grenoblois(es). Au contraire, si Bordeaux est convaincue de la bonne image qu’elle renvoie (1ère du classement), ses habitants sont beaucoup plus durs quand il s’agit de juger de la réalité et lui attribuent seulement la 11ème place du classement général. Si plus d’un tiers des habitants de Brest et Lille considèrent que l’image de leur ville s’est améliorée cette année, c’est l’inverse que l’on observe à Paris et Grenoble, où les habitants estiment à 67% et 64% qu’elle s’est dégradée. Nantes, malgré sa bonne position au général, dépasse également les 50% d’opinions négatives. Les habitants de Rouen semblent partagés, plaçant la ville dans le top 5 des deux classements.

 

Les principaux critères favorisant l’épanouissement

Certains critères semblent plus importants que d’autres pour favoriser l’épanouissement des répondants dans leur métropole. Le dynamisme de l’emploi est le principal facteur invoqué, devant la qualité de l’environnement (mer, montagne, parcs, forêts…). Viennent ensuite les considérations financières, comme le coût du logement et le coût de la vie. On notera le difficile équilibre à trouver entre ces différentes envies : un fort dynamisme en matière d’emploi, allié à un environnement attractif, va rarement de pair avec un coût de la vie faible. En bas de classement, on trouve les offres culturelles, de santé, d’enseignement ou encore de sport, qui paraissent aujourd’hui moins primordiales à l’épanouissement de nos sondés.

 

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