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Destination Monténégro

Katya Pellegrino vous fait découvrir ce petit pays attrayant, aux pics déchiquetés, aux sommets calcaires culminants au-delà de 2 500 mètres et aux canyons impressionnants, qui attire et ne laisse personne indifférent…

Pour Lord Byron, les côtes du Monténégro étaient « la plus belle rencontre entre terre et mer » !

En quittant Podgorica en direction de Tivat, la vue sur les montagnes nous rappelle qu’au Monténégro, il y a plus de 60 % de montagnes et le nom lui-même, Mont Nero (Cnra Gora), vient de ces montagnes noires impressionnantes et sentinelles protectrices d’invasions barbares. Par-ci par-là, quelques villages clairsemés s’accrochent aux parois rocheuses et parfois, un monastère isolé, perché sur un piton, attire le regard. L’Adriatique n’est pas loin et pour arriver à Tivat, nous longeons le littoral bordé de bourgs séculaires ou de petites stations balnéaires aux noms improbables : Petrovac, Rezevici, Budva… Et le célèbre Sveti Stefan, petite île et résidence d’été de Tito à l’époque… La côte très découpée, parfois déchiquetée voit quelques pans de rochers tomber à pic dans la mer. L’arrière-pays et le parc de Lovcen servant de décor naturel.

Tivat et sa marina Porto Montenegro

Une station balnéaire et un ambitieux projet de marina – de plus de 500 millions d’euros -, comparable à celui de Monaco, a vu le jour sur l’ancien chantier naval yougoslave, grâce à son créateur Peter Munk, un visionnaire avant l’heure. Porto Monténégro est devenu le nouveau point de chute méditerranéen de la Jet Set, avec plus de 226 appartements de luxe déjà vendus, restaurants et hôtels haut de gamme comme le Regent (5 étoiles) avec ses 80 suites et appartements ou le Pine (un 4 étoiles) ainsi que poste d’amarrage pour des méga-yachts. Sa situation exceptionnelle, sur la Baie de Boka, avec des paysages saisissants et époustouflants, (qui sont vraiment les termes), en fait un vrai ancrage pour rayonner dans le pays. Près de 450 places pour les yachts sont prévues, permettant l’accès à ceux de plus de 250 mètres de long de s’y arrimer.

Une gastronomie qui n’a pas à rougir !

Quatre restaurants pour l’instant offrent leur gastronomie, Al Posto Giusto, un restaurant italien typique où les pizzas et focaccias sont faites devant vous, sans parler des pâtes à l’encre de seiche. Un lieu très animé, presque « The place-to-be » où l’on peut même y petit-déjeuner ! Un japonais, Mitso a fait son entrée, puis le restaurant gastronomique du Regent où la carte internationale permet de se régaler aussi bien de produits locaux que de plats internationaux, dans un cadre cosy, où banquettes et fauteuils en velours rouge vous tendent les bras. Enfin le One, une brasserie assez intime et élégante, de style années 50, tout en chic marin avec des voiles tendues au plafond, mêle esprit italien et produits du pays. A ne pas manquer le tiramisu, pour les gourmands ! Et pour ceux qui souhaitent de l’animation en tout genre, concerts ou soirées à thèmes, le Clubhouse qui draine la jeunesse monténégrine ainsi que les équipages de yacht.

Sur le plan culturel, Porto Monténégro a aussi créé une collection dédiée à l’histoire de l’Arsenal et de la base navale. Le musée occupe un ancien hangar à bateaux et deux sous-marins de la marine yougoslave sont exposés dehors. Vous l’aurez compris, Porto Montenegro est devenu « The place-to-be » pour profiter de vues incroyables, de soirées festives, et le point de départ pour des excursions culturelles et différentes.

Aujourd’hui, direction les Bouches de Kotor

Symbole du pays, le mont Lovcen dresse ses crêtes calcaires dénudées juste au-dessus de Kotor. La nature y a créé un véritable chef d’œuvre: les Bouches du Kotor, unique fjord de la Méditerranée, qui s’enfonce de 28 km dans les terres. Classées au patrimoine mondial de l’Unesco, les Bouches du Kotor sont un voyage en elles-mêmes, dessinant un paysage d’une rare poésie en bordure de la Croatie. Deux magnifiques cités bordent ses rives : Kotor, ville musée médiévale cernée de murailles qui s’accrochent aux falaises et Perast avec ses palais baroques, qui fut sous l’emprise vénitienne au XVème siècle. A deux heures de là, Dubrovnik nous tend les bras. Pour y aller, nous avons le choix entre le ferry qui part de Kamenari ou la route qui contourne le fjord. Nous choisissons à l’aller cette option qui permet de traverser ces petites cités historiques empreintes de charme et d’histoire. Dubrovnik est toute aussi spectaculaire. La vieille ville entourée d’épais remparts a été en grande partie reconstruite après les bombardements qu’elle avait subis durant la guerre. Se promener dans la vieille ville, c’est véritablement parcourir un livre d’histoire. Je vous conseille de vous perdre dans le dédale de ses ruelles pour en respirer toute la beauté.

Perast ou l’emprise vénitienne

Nous traversons tout d’abord Perast, très beau petit village de pêcheurs, les pieds dans l’eau. Deux petites îles lui font face dont une artificielle où a été construite l’Eglise Notre-Dame-du-Récif pour faire face à l’Abbaye Saint-Georges et marquer son territoire. Partout où se pose le regard ce n’est que petits palais restaurés avec vue imprenable sur le fjord et ses eaux tranquilles, cernés par les montagnes verdoyantes dont le lac renvoie les reflets vert émeraude. On se sent ici un peu en dehors de la réalité, tableau pictural, paisible, presque un retour vers les années 60/80. Peu de plages sur cette partie du fjord, par contre quelques petits villages essaimés le long de la côte dont les constructions assez anciennes rappellent les années 60. Quelques petits marchés locaux alignent des stands minuscules où s’exhibent légumes, huiles d’olive, fromages du cru…. Herceg Novi, petite station balnéaire a quant à elle une renommée pluri séculaire. Marquée par des dominations ottomanes vénitiennes et austro-hongroises, destructions et tremblements de terre ont façonné une cité aux visages multiples. C’est une véritable place forte grâce à ses murailles qui enserrent la vieille ville.

Elles ont séduit Lord Byron, Marguerite Yourcenar, ou Michael Douglas et Catherine Zeta-Jones. Le panorama le long de ces petites routes sinueuses qui bordent le fjord, est époustouflant. Ce ne sont que cités médiévales, palais et églises dont certaines datent de l’époque vénitienne. La ville de Kotor en elle-même mérite aussi le détour. Nichée au pied des parois du mont Saint-Jean, elle mêle avec bonheur un décor abrupt et le charme méditerranéen de ses placettes et venelles avec un paysage de toute beauté.

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