La Finance est souvent décriée pour ne bénéficier qu’aux institutions ou personnes les plus riches. Les développements de la FinTech nous prouvent cependant le contraire : une nouvelle ère de la Finance responsable est ouverte, pour un monde meilleur et inclusif.
Un exemple qui me tient particulièrement à cœur est celui de l’Afrique subsaharienne, où seulement 24 % d’une population de plus d’un milliard de personnes a accès au système bancaire. Cependant, 81% de cette même population possède aujourd’hui un téléphone portable !
L’e-banking est donc devenu un moyen de paiement exponentiel en Afrique subsaharienne. Sans même attendre la révolution blockchain, des technologies de téléphonie mobile rudimentaires sont ainsi à la base des systèmes de paiement en ligne Sagentia ou M-Pesa au Kenya (avec un taux de pénétration du téléphone mobile de 87%) ou Zantel en Tanzanie.
Au-delà de l’e-banking, les pays en développement seront parmi les premiers à bénéficier des développements dans d’autres domaines : crowd-funding, transferts de fonds et microfinance. Cela me rend très optimiste et très heureux de la puissance de « Fintech for Good » (« La Finance qui fait du Bien ») : cette révolution numérique est en train de changer les mentalités traditionnelles dans le monde de la Finance, en les faisant rimer avec éthique et contribuer à un monde meilleur.