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Uber Fait L’Acquisition de Milliers De Voitures Autonomes Made In Volvo

©Volvo Cars

Retour en grâce pour Uber ? Coup sur coup, le leader mondial des VTC enchaîne les annonces qui augurent de jours meilleurs pour l’entreprise californienne : après s’être alliée à la NASA pour concevoir des « taxis volants« , la firme a officialisé lundi la signature d’un accord cadre avec le constructeur automobile premium, Volvo.

Ce partenariat porte sur la vente de plusieurs dizaines de milliers de véhicules de base compatibles avec la conduite autonome à horizon 2019 – 2021. L’accord non exclusif, marque une nouvelle étape dans le rapprochement stratégique, conclu en 2016, entre le géant suédois et l’enfant terrible de la Silicon Valley. Håkan Samuelsson, Président et CEO de Volvo Cars, a déclaré que « les nouvelles technologies révolutionnent l’industrie automobile et Volvo Cars a choisi de se positionner en acteur majeur de cette disruption ». 

Précisant son ambition «de devenir le fournisseur privilégié des prestataires de services de covoiturage basés sur la conduite autonome dans le monde. Ce nouvel accord avec Uber est une belle illustration de cette orientation stratégique ». La convergence entre constructeurs automobiles et entreprises technologiques s’accélère. Et aujourd’hui, Uber a pris une sérieuse option.

Vers une production à grande échelle

Les ingénieurs de Volvo Cars ont travaillé en étroite collaboration avec ceux d’Uber pour développer les SUV premium XC90 qui viendront enrichir le parc automobile du partenaire américain. Les véhicules de base intègrent toute la sécurité, la redondance et la technologie de conduite autonome requises par Uber pour ajouter ses propres systèmes de conduite autonome. D’ici 4 ans, c’est donc une flotte de 24 000 véhicules, tout en design et en sophistication, qui sillonnera les routes… sous couvert d’évolution des législations en vigueur. En effet, aucun pays n’autorise à ce jour la conduite sans chauffeur. La cohabitation entre voitures autonomes et véhicules classiques n’en est qu’au stade expérimental dans les contrées les plus en pointe, à l’exemple de la Californie et de Singapour. 

Redorer son image

La multinationale américaine mise beaucoup sur la construction de partenariats stratégiques pour faire table rase de ses erreurs passées et pour renouer avec l’insolente réussite de son concept. “Tirer les leçons de notre crise culturelle interne”, leitmotiv régulièrement entonné par les cadres de la firme. Une démarche basée sur “la confiance et la satisfaction de chacun” ; ainsi Uber – hier peu enclin à lâcher du lest – a-t-il accepté de financer en France une couverture sociale aux chauffeurs en cas d’accident. Autre ville, autre marché capital : Londres, après la décision de suspension de sa licence par l’autorité des transports de la ville, en septembre dernier, la compagnie s’est fendue d’une « lettre ouverte aux Londoniens ». Le nouveau directeur général d’Uber, Dara Khosrowshahi, a présenté ses excuses pour les erreurs de sa compagnie, confessant qu’ils devaient au préalable « changer » eux-mêmes. Place aux actes.

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