Richard Yu, le patron de la division mobile de Huawei. © Huawei
En raison des sanctions américaines, le groupe chinois Huawei accélère le développement de sa propre boutique d’applications, l’App Gallery. Elle est désormais considérée comme une alternative aux boutiques d’Apple et Google.
Depuis quelques mois, la stratégie de Huawei semble avoir changé. Le groupe chinois compte bien accélérer le développement de sa propre boutique pour permettre aux utilisateurs de continuer à bénéficier de nombreuses applications. Le numéro deux mondial des smartphones entend proposer une réelle solution alternative à Google Play Store et l’App Store d’Apple. Le groupe souhaite également attirer les développeurs sur son magasin d’applications. L’objectif est de recruter 5 millions de développeurs contre 1,3 millions aujourd’hui.
Welcome to the #AppGallery. We are working with developers to create a more secure and reliable global ecosystem.#TOGETHERConnectingPossibilities pic.twitter.com/tcpf02yoxV
— Huawei Mobile (@HuaweiMobile) February 24, 2020
« Nous redonnons plus de choix aux consommateurs », s’est félicité Richard Yu, le patron de la division mobile de Huawei lors de sa conférence de presse fin février à Barcelone. Les consommateurs peuvent rechercher, télécharger et gérer les applications, mais plusieurs applications américaines ultra populaires tels que Facebook, Instagram et Twitter manquent encore à l’appel. Le décret Trump interdit aux entreprises américaines de préinstaller leurs applications sur les nouveaux smartphones Huawei. Les utilisateurs qui ne disposent du Play Store peuvent par conséquent utiliser les services Google via le navigateur du smartphone. Google déconseille d’installer les applications du Play Store sur des appareils Huawei non certifiés. Des solutions de contournement permettent en effet d’installer les services Google sur les smartphones Huawei.
Aujourd’hui l’App Gallery rassemble 1,2 million d’applications. 400 millions de personnes l’utilisent tous les mois. Rappelons que l’App Gallery existe depuis plusieurs années en Chine et que le décret Trump s’applique également aux nouveaux smartphones Honor, sous-marque de la société Huawei Technologies.
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