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BUSINESS | French Bee, la compagnie aérienne qui se démarque

French bee

Offres sur-mesure et avions dernière génération, la petite sœur d’Air Caraïbes entend bien rebattre les cartes du transport aérien long-courrier. De Tahiti à New York en passant par Miami, French bee propose des destinations de rêve à prix juste. Rencontre avec Muriel Assouline, directrice générale depuis sa création en 2015. 

 

Pouvez-vous revenir sur votre parcours et la genèse de French bee ?

Muriel Assouline : Je suis un pur produit du transport aérien : après une école d’ingénieur aéronautique, l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile) et un stage chez Air France en 1997 qui signe mes débuts dans le secteur des compagnies aériennes, j’ai ensuite travaillé chez Aigle Azur. J’avais déjà eu l’opportunité de travailler avec Marc Rochet [président d’Air Caraïbes et de French bee] à l’époque de “L’Avion Paris-New York” dans les années 2000. Alors, quand il a créé cette nouvelle compagnie avec le Groupe Dubreuil, pensée sur un modèle low-cost long-courrier, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion ! Fin 2015, j’intègre l’équipe, composée de moi seule ! En 2017, French bee est née.

 

Quel est le positionnement de French bee ?

Muriel Assouline : French bee, c’est d’abord un produit simple : un avion dans lequel le client bénéficie d’une offre sur-mesure au meilleur tarif. L’idée est de réinventer le low-cost. Tout en bénéficiant du dernier avion du marché – et donc du meilleur confort, le client ne paie que ce dont il a besoin pour ses bagages et ses repas. Un bagage de 12 kilos est compris, et tous les sièges sont équipés de grands écrans avec de très bons programmes gratuits.

 

french bee

 

French bee est la première compagnie ayant une flotte composée à 100% des nouveaux Airbus A350, quel fut le parti pris ? 

Muriel Assouline : Notre postulat de base était d’opérer qu’avec ces avions de toute dernière génération beaucoup plus légers, construits en carbone. Leurs moteurs sont très silencieux et consomment 25% de carburant en moins. À tous les niveaux, les Airbus A350 bénéficient d’une technologie extrêmement moderne qui assure un confort maximal autant pour l’équipage que pour les passagers. 

 

Quels sont les temps forts de ces 7 années d’existence ?

Muriel Assouline : French bee dessert la Réunion depuis 2018, deux de nos A350-1000 sont dédiés à cette route. Cette île, qui détient une énergie si particulière, est très appréciée par les touristes et les Réunionnais ont besoin de liaisons vers ou depuis la métropole : cette route millionnaire [sur laquelle un million de passagers voyagent par an] s’était donc imposée à nous. Idem pour Tahiti, il y avait un réel besoin des familles et de la clientèle touristique. Désormais, plus besoin de dépenser une fortune en billets d’avion pour réaliser le Rêve Polynésien. Nous nous sommes ouverts au marché américain avec San Francisco et New York. Et Los Angeles et Miami en 2022. Aujourd’hui, la moitié de nos clients achètent leur billet sur le sol américain ; notre proposition à la carte leur plaît.

 

Que diriez-vous aux femmes qui aimeraient travailler dans l’aviation ?

Muriel Assouline : Qu’il ne faut rien s’interdire. J’aimerais que l’on arrête de dire aux petites filles que les maths, c’est pour les garçons. Même si le transport aérien est un milieu masculin, j’ai osé – comme un homme pourrait oser. Je pense aussi qu’un management féminin apporte une certaine sensibilité et une bienveillance qui sont des valeurs essentielles au travail.

 

<<< À lire également : Flyr : La Nouvelle Compagnie Aérienne Norvégienne Brave La Crise >>>

 

 

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