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États-Unis : le taux de chômage est tombé à 5,4 % en juillet

chômageEn juillet, le taux de chômage est tombé à 5,4 % aux États-Unis. Getty Images

Les États-Unis ont créé 943 000 nouveaux emplois en juillet, diminuant ainsi le taux de chômage, selon les données publiées vendredi par le ministère du Travail. C’est beaucoup plus que ce que les économistes attendaient et c’est un signe que le marché du travail, qui a longtemps été en difficulté, pourrait enfin être sur la voie d’une reprise complète après la pandémie.

 

Faits marquants

  • Le taux de chômage est tombé à 5,4 % en juillet, contre 5,9 % en juin, marquant ainsi son point le plus bas pendant la pandémie.
  • La meilleure performance du marché du travail depuis août, les chiffres de juillet ont dépassé les estimations du consensus qui prévoyait 845 000 nouveaux emplois le mois dernier, et le nombre d’emplois créés en juin a été révisé à la hausse, passant de 850 000 à 938 000.
  • Il y a maintenant 8,7 millions de chômeurs aux États-Unis, ce qui représente une baisse considérable depuis juin – environ 782 000 – mais reste bien supérieur au niveau prépandémique de 4 millions en février 2020, selon le gouvernement.
  • La progression de l’emploi s’est poursuivie dans tous les secteurs, avec une forte croissance dans le secteur des loisirs et de l’hôtellerie, qui a créé 380 000 emplois le mois dernier, et dans celui de la restauration et des débits de boissons, qui a enregistré 253 000 nouveaux emplois.
  • Les salaires ont affiché une forte croissance, augmentant de 4 % sur un an, ce qui est plus que prévu, et le taux d’activité a augmenté pour atteindre 61,7 %, contre 61,6 % en juin.
  • Dans l’ensemble, l’économie américaine a récupéré environ 14 des 22 millions d’emplois perdus au plus fort de l’incertitude liée à la pandémie en mars et avril de l’année dernière.

 

Fait surprenant

Le taux de chômage a atteint un niveau record de 14,7 % au plus fort de l’incertitude liée à la pandémie en avril 2020.

 

Citation clé

« Bien que l’année passée ait été difficile au niveau professionnel, le nombre d’emplois d’aujourd’hui a montré qu’une fois de plus, notre économie est incroyablement résiliente et va de l’avant », a déclaré Ryan Detrick, le stratège en chef du marché pour LPL Financial, dans un courriel vendredi.

 

Contexte clé

Alors que les marchés s’effondraient au plus fort de l’incertitude liée à la pandémie en mars 2020, la Réserve fédérale s’est engagée à utiliser « l’ensemble de ses outils pour soutenir l’économie américaine » jusqu’à ce que « de nouveaux progrès substantiels » soient réalisés sur le marché du travail et en matière d’inflation. Cela signifie le maintien des taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas et 120 milliards de dollars d’achats mensuels d’obligations pour aider à stimuler les dépenses dans l’économie. Les actions sont montées en flèche depuis lors : Le S&P 500 a bondi de près de 90 % pour atteindre son dernier sommet jeudi. Toutefois, l’inflation atteignant des sommets inégalés depuis 13 ans, les experts ont porté leur attention sur le marché du travail, en difficulté depuis longtemps, afin de déterminer quand la Fed pourrait relâcher son soutien économique sans précédent. Adam Crisafulli, fondateur de Vital Knowledge Media, estime que le bon rapport sur l’emploi de vendredi ne devrait laisser personne s’interroger sur l’éventualité d’une réduction de la Fed, ajoutant que la banque centrale est « presque assurée » de réduire ses achats mensuels d’actifs d’ici janvier. Les spéculations sur le début de cette réduction, qui signifierait un moindre soutien aux actions, ont ébranlé les marchés au cours des derniers mois, et cela devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, au moins.

 

Nombre important

13 millions. C’est le nombre de personnes qui recevaient encore une forme d’allocation de chômage du gouvernement la semaine dernière, selon les données hebdomadaires publiées jeudi. Ce chiffre est supérieur au nombre de chômeurs américains, en raison du nombre surprenant de personnes qui ont quitté la population active parce qu’elles ne cherchent plus de travail.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Jonathan Ponciano

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