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EDF enregistre un bénéfice net de 10 milliards d’euros en 2023

CHINA – 2023/08/25: In this photo illustration, an EDF logo is displayed on the screen of a smartphone. (Photo Illustration by Sheldon Cooper/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

Sur l’année 2023, le géant de l’électricité EDF a enregistré un bénéfice net de 10 milliards d’euros grâce au redressement de sa production nucléaire. Bonne nouvelle pour le groupe, malgré une nette dépréciation.

 

Le numéro un du secteur électrique, EDF, a dévoilé ses résultats pour l’année 2023. Verdict ? L’entreprise officialise un bénéfice net de 10 milliards d’euros sur l’année. Ce chiffre a été permis grâce au redressement de sa production nucléaire lourdement affectée par des problèmes industriels en 2022, a annoncé le groupe dans un communiqué. Ces résultats ont été qualifiés « d’exceptionnels » par EDF, qui avait essuyé en 2022 une perte de 17,9 milliards d’euros. Son chiffre d’affaires s’est inscrit en repli de 2,6% à 139,7 milliards d’euros, mais le groupe a réduit sa dette de 10 milliards d’euros. Néanmoins, elle atteint toujours un niveau colossal de 54,4 milliards d’euros.

Malgré un chiffre record, EDF subit une dépréciation de 12,9 milliards d’euros liée aux difficultés du chantier de ses réacteurs nucléaires d’Hinkley Point en Grande-Bretagne. Cette dépréciation s’élève à 11,2 milliards pour les actifs d’Hinkley Point et 1,7 milliard pour l’écart d’acquisition (goodwill) de la filiale britannique EDF Energy, rapporte le communiqué. « L’année a été marquée par beaucoup d’événements, notamment par le redressement de la production et la mobilisation de l’entreprise autour du redressement de la production », a affirmé le PDG d’EDF Luc Rémont. Les performances opérationnelles ont donc permis ce résultat, grâce « à une hausse importante de 41,4 térawattheure (TWh) de la production nucléaire en France, dans un contexte de prix historiquement élevés », conclut le communiqué. En effet, les réacteurs français ont produit en 2023 près de 320,4 TWh, bien mieux qu’en 2022, où la production nucléaire avait chuté à 279 TWh, soit son plus bas niveau depuis 30 ans. 

 


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