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Les CNIL européennes s’opposent à Meta

INDIA – 2024/02/12: In this photo illustration, the Facebook logo is seen displayed on a mobile phone screen with Meta logo in the background. (Photo Illustration by Idrees Abbas/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

Le groupe Meta envisageait de proposer à ses utilisateurs, qui ne souhaitent pas partager leurs données personnelles, de payer pour accéder aux plateformes. Les régulateurs européens CNIL s’opposent à cette démarche.

 

  • Le groupe américain détenu par Mark Zuckerberg et propriétaire d’Instagram et Facebook, espérait pouvoir imposer à ses utilisateurs – s’opposant à partager leurs données personnelles- un droit de paiement afin d’accéder à ses plateformes. Meta avait donc décidé en novembre dernier de faire payer à ses internautes entre 10 et 13 euros par mois pour accéder à ses applications sans publicités ciblées.

 

  • Les CNIL européennes (Commission nationale de l’informatique et des libertés) se sont diamétralement opposées à cette mesure, par le biais de l’EDPB, qui est le Comité européen de la protection des données. « Les plateformes en ligne devraient donner aux utilisateurs un véritable choix lorsqu’elles utilisent des modèles de type ‘consentement ou paiement’. Les modèles actuels obligent généralement les individus à communiquer toutes leurs données ou à payer. En conséquence, la plupart des utilisateurs consentent au traitement pour utiliser un service, et ils ne comprennent pas toutes les implications de leurs choix », a expliqué Anu Talus, présidente finlandaise de l’EDPB.

 

  • Ce principe de “pay or consent”, auquel s’oppose l’EDPB est une source de débat entre les institutions de régulations et les grands groupes comme Meta. L’EDPB a expliqué dans son communiqué, que les utilisateurs “ne pouvaient pas être considérés comme une marchandise”, tout en rappelant que “le droit fondamental à la protection des données ne peut être transformé en option payante ». 

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