« Travel Apartheid » Passeport Index | Les effets pervers de la crise sanitaire sur la mobilité internationale

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LE FOCUS DU JOUR ➡ Avec la pandémie qui marque le pas, le passeport sera de plus en plus de sortie en cette année 2022. Les pays complètement verrouillés depuis l’émergence de la crise sanitaire (Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie, Algérie, Mongolie, Etats-Unis, Japon…) ont initié ces derniers mois / derniers jours leur réouverture. Une bonne nouvelle et une dynamique encourageante que tendent à nuancer plusieurs acteurs du tourisme et même l’OMS. L’Organisation Mondiale de la Santé, en première ligne depuis le début de la crise, pointe un accroissement des disparités dans la circulation des voyageurs. Pour le comité, il convient de « ne pas exiger une preuve de vaccination contre la Covid-19 pour les voyages internationaux comme seule voie ou condition permettant les voyages internationaux étant donné l’accès mondial limité et la distribution inéquitable des vaccins contre la Covid-19. »

Une crainte récemment documentée par l’enquête annuelle de référence : le Henley Index Passport 2022 qui fait état du plus grand écart de mobilité planétaire jamais enregistrée depuis la création de cet observatoire au début des années 2000.

L’enquête baptisée cette année « Travel Apartheid Passport Index » porte le nom sans équivoque d’un phénomène inquiétant. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a d’ailleurs repris à son compte cette expression aux accents de punchline. La fracture croissante de la mobilité internationale entre pays riches et pays pauvres (moins vaccinés) est à surveiller de près.

Quid des passeports les « plus puissants » ? Singapour et le Japon en haut du podium ; suivi de l’Allemagne et de la Corée du Sud ; la France se classe quatrième après la Finlande, l’Italie, le Luxembourg et l’Espagne.

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