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Paris : Ouverture D’Hôtels Et De Restaurants

Les Dames de Granvelle : salon de thé feutré 

Façon maison de famille, paré de murs noirs et habillé de mobilier baroques et design, ce salon de thé piloté par Séverine Mourey-Montrosset (ex Super Nature), nous transporte en douceur loin de la frénésie de la ville. Ultra chaleureux avec sa moquette signée Tom Dixon, délicat avec ses tables nappées de blanc et sa belle vaisselle, ce repaire d’esthètes régale tout au long de la journée de petites assiettes faites maisons compilant produits frais et bio.

Un joli défilé de tartes, soupes, salades et pâtisseries délicieuses honore la carte et les appétits. Pour la soif, des jus frais, des thés La Grange et des cafés Coutume. On aime : le super brunch du week-end et le tea time de ces après-midi en pente douce on l’on prend le temps d’un moment pour soi…

Les Dames de Granvelle,
21 rue Rochechouart,
Paris 9e. T. 01 42 40 56 47.

 

Maison Bréguet : nouvel hôtel parisien

Façon maison de famille, ce nouvel hôtel 5 étoiles que l’on doit à David Lanher (Racines, Panache, Caffè Stern…) est planté dans le vibrant 11e arrondissement.

Plongées dans une atmosphère très parisienne, les 53 chambres signent une esthétique élégante et raffinée. Certaines sont communicantes, d’autres se prolongent d’une terrasse tandis qu’une maison dans la maison de 115m2 pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes, joue la carte de l’insolite et du confort absolu avec son petit jardin verdoyant. Surmonté d’une belle verrière, l’espace restauration fait honneur à la bistronomie et régale de produits frais du marché et des récoltes de petits producteurs savamment misent en scène par le jeune chef Giulian Maiuri. En prime, un espace bien-être, véritable havre de détente déroulant piscine, hammam, sauna et salle de fitness. Le tout ? Place to be.

Maison Bréguet, 6 rue Bréguet, Paris 11e.

© Lisa Klein Michel © Socialite Family

Welcome at  the hôtel Bienvenue ! 

Façon maison de ville, cet hôtel parisien revisite le genre en s’appropriant avec style une atmosphère amicale et décontractée. Merci Adrien Gloaguen, déjà à la tête de l’hôtel Paradis et de l’hôtel Panache qui a imaginé ce lieu pimpant en duo avec Chloé Negre aux commandes de la décoration intérieure. Patines douces, vieux fauteuils recouverts de textiles fleuris et curiosités comme héritées d’une grand-mère, dès l’entrée l’hôtel Bienvenue donne le ton.

Au bout du long couloir, en toile de fond, on aperçoit le joli jardin arboré. Arbres en pots et végétation luxuriante, l’aménagement de cet espace hautement convoité a été confié aux mains expertes du paysagiste Xavier Patricot et à l’artiste Julien Colombier qui a réalisé la fresque géante au sol. Dans les chambres, 38 au total, accessibles depuis deux escaliers aux murs velours, la décoratrice Chloé Negre a joué tantôt la touche graphique, tantôt l’esprit maison de campagne à Paris.

Et surprise dans le fond du jardin, 8 chambres installées dans une petite bâtisse où une déferlante de papiers peints fleuris et de moquettes épaisses vient rompre avec les codes utilisés dans les autres chambres. Et pour combler les appétits, une table soignée, entre café des champs et salon des villes où Florent Ciccoli, chef-propriétaire du Jones dans le XIe et Maori Murota, traiteur-auteur, ont co-écrit la carte. Inspiration française et japonaise pour une cuisine fusion habile et raffinée qui fait défiler tartare de bœuf et poires, œuf mayo au shiso, brioche de boudin noir, carpaccio de haddock au yuzu… En prime ? Un bar speakeasy pour siroter des cocktails en bonne compagnie. 

Hôtel Bienvenue, 23 rue Buffaut,
Paris 9e.

 

Italien vero vero !

Belle renaissance pour ce restaurant qui célèbre l’Italie dans toute sa splendeur.

Ce bien nommé repris par la fille des fondateurs, Rita Fulignia, a fait peau neuve pour écrire une nouvelle page de son histoire. Piquée de modernité, la décoration orchestrée par l’agence d’architecture parisienne Moha, déroule parquet en chêne, grands miroirs, moulures et teintes douces jouant sur les verts et le bronze, couleurs de l’huile d’olive. En cuisine, toutes les régions de l’Italie sont représentées et les meilleurs produits travaillés avec soin.

Derrière les fourneaux, le chef Massimiliano Poli qui a aiguisé son talent dans les étoilés de Milan, signe des plats esthétiques anoblis de produits d’exception comme les Saint Jacques braisées, potiron, burrata et caviar ou encore le cigare de veau, taleggio, asperge et truffe. Mention spéciale pour les pâtes faites à la main : tortelli, fagotelli, tagliolini qui aiguisent l’appétit. Et pour la soif, une carte XL de 300 vins italiens forcément ! A la Famiglia, on y va et on y retourne. 

Restaurant La Famiglia,
2, rue Waldeck Rousseau,
Paris 17e. T. : 01 45 74 20 28.

 

L’adresse chic : Claus Saint-Germain-des-Prés

Le petit frère Claus poursuit la même quête que son aîné hissé en référence du petit déjeuner depuis sa création en 2011 par Claus Estermann.

Le voilà pimpant planté aux abords du marché Saint-Germain dans l’élégant 6ème.

Ici, pas de clinquant mais de la sobriété chic, fil rouge de cette maison qui célèbre le petit déjeuner avec raffinement. Pour le décor, l’architecte italien Fabrizio Casiraghi est allé chercher l’inspiration du côté des cafés viennois : banquettes en velours design, teintes laiteuses et lignes géométriques. A la carte, des petites merveilles gourmandes qui comblent coquettement les appétits du matin et font le bonheur des palais gourmets tout au long de la journée.

Chez Claus, on se régale de confitures artisanales, de thés de grande tradition, de cafés honduriens, de viennoiseries au beurre et de pains d’infinis variétés. Et joie, on retrouve l’iconique muesli maison, le Rœsti (fameuse galette de pommes de terre accompagnée de saumon mariné) et les œufs comme il nous plait. La star ? Le Pfannkuchen bavarois aux pommes et amandes à ne pas laisser filer ! 

Claus Saint-Germain-des-Prés,
2 rue Clément, Paris 6e.
T. : 01 55 26 95 10.

 

Pachamama : en piste !

Out le Barrio Latino, welcome Pachamama ! L’ex temple de la salsa vient d’être repris par Philippe Fatien (Queen…) qui a redonné à ce lieu vibrant lové entre les murs d’un bâtiment historique du XIXe siècle signé Gustave Eiffel, tout son panache.

Lifting total pour ce spot emblématique du Faubourg Saint Antoine dont la décoration a été confiée à Cyril Peret qui a signé entre autres le Matignon et le Titty-Twister. Cet espace grandiose de 3000m2 invite au voyage, des quartiers de Chine de Rio au Mexique et jusqu’à l’Afrique du Sud. A la faveur de belles pièces vintage comptant manèges, bondieuseries et temples aux madones, le Pachamama déploie des espaces chaleureux et énergiques avec notamment un spectaculaire patio bordé d’un mur végétal, un fumoir façon opium room, un comptoir à cocktails et un restaurant offrant une vue plongeante sur le dance-floor. Côté son, les Djs mixent les genres et balancent dès 17h un cocktail grisant de musiques. La fête, la fête, la fête ! 

Pachamama,
46-48 rue du Faubourg Saint Antoine,
Paris 12e. T. : 01 55 78 84 75.

 

L’ouverture de l’hôtel Grands Boulevards

Nouvelle adresse de l’Experimental Group qui après le succès de son Grand Pigalle inaugure son deuxième hôtel parisien planté sur les Grands Boulevard à deux pas du métro Poissonnière.
Dans un bel immeuble construit peu avant la Révolution Française et légèrement en retrait de la circulation, la designer Dorothée Meilichzon, fidèle acolyte de la bande de l’Expérimental, a pensé 50 chambres en s’inspirant des origines et de l’histoire de la demeure.

Et surprise, derrière la carte du restaurant, c’est le chef Giovanni Passerini qui a pensé une cuisine franco-italienne.

On trépigne d’y aller et de goûter ! A suivre…

Hôtel des Grands Boulevards,
17 Boulevards Poissonnière, Paris 2e.

 

BOTANIQUE

Au 71 rue de la Folie-Méricourt, entre le square Jules Ferry et la place de la Fontaine Timbaud dans le 11ème arrondissement de Paris, une villa mêlant brique, verre et bois en façade dissimule, à l’intérieur, l’univers d’un chef japonais Sugio Yamagushi et de son complice Alexandre Philippe-Rimbaud, découvreur de vins de France. Saison après saison, le duo explosif dynamite les règles du goût et invente un nouveau classicisme dans la gastronomie française. « Un soir d’hiver à Paris, raconte Alexandre Philippe-Rimbaud, je dinais en ville. Le vin ayant travaillé mon esprit et mon corps, je m’adresse à mes voisins de table, deux japonais: « vous avez l’air de faire attention à ce que vous avez dans l’assiette! » puis les invite à déguster le vin de ma bouteille. De dégustation en dégustation, nous avons décidé d’ouvrir un restaurant à Paris. L’idée: mettre en avant la gastronomie française à travers nos propres créations, à base de beaux produits bien choisis alliés à des vins de propriétaires méconnus. Notre vision de la gastronomie, implantée dans le 11ème à Oberkampf, était de garder ce coté « populaire » et exigeant -on peut faire une gastronomie sincère sans être austère- tout en donnant du sens au mot plaisir. Cette rencontre avec Sugio a été l’étincelle: sa passion pour la cuisine française traditionnelle, sa rigueur, sa poésie, son humour, m’on séduit ».

Deux ambiances différentes réparties sur deux étages: au rez-de chaussée, le client choisit le bistrot et ses plats à la carte.
A l’étage, il se laisse envelopper par l’atmosphère intime et le menu dégustation aux propositions épurées et expérimentales.
Ou plutôt, il entame un voyage dans l’extraordinaire richesse imaginative du chef Sugio Yamagushi comme en atteste l’intitulé des menus caressant les pavillons avant de frôler les papilles: « Quand les brises d’automne soufflent les estives ». Coté vin, on puise une bouteille parmi plus de dix mille choisies sur la base du travail sincère d’un vigneron, de l’alchimie d’une rencontre résultant d’une passion et d’un respect pour la terre.

Sugio Yamagushi, arrivé en France en 2008, après avoir étudié la cuisine dans une école au Japon, a choisi la cuisine française pour sa complexité, son élégance et sa dimension « gourmande ».
Un chef étoilé lui a appris à nettoyer toutes sortes de champignons -cèpes, trompettes, giroles- à faire évoluer artistiquement une pomme de terre.
Cette approche très naturelle du produit forme la base de ses propositions avec une maîtrise des procédés de cuisson et des recettes traditionnelles dont il simplifie le processus. « Mon travail avec les grands chefs m’a appris à monter le niveau des plats régionaux. Travaillé, épuré, un plat populaire devient un plat gastronomique ».

Le vin est central dans la façon d’aborder cette gastronomie française. Le plat est-il « fini » sans le vin qui l’accompagne ? Pour le chef de Botanique, la cuisine française bien que sophistiquée, est aussi « imparfaite »: « Contrairement à la cuisine japonaise qui est servie finie dans l’assiette, la cuisine française est incomplète et se finit avec le vin. Le vin sublime le plat. Au restaurant, tous les soirs, je goûte les vins. » Sugio avoue avoir un faible pour les vins du Rhône. « Ce sont les premières vignes que j’ai vu. J’y ai visité un domaine. Connaître la terre, ça change la perception du vin. Il y a  quelque chose de spécial. C’est une histoire d’émotion. J’ai une approche totalement émotionnelle du vin et de la cuisine. Quand les vins sont bien faits par l’homme et la terre, ils ont de la structure ».

La boussole du chef, c’est aussi sa relation avec le client. Il aime connaitre ses origines, savoir s’il vient du Sud ou du Nord. « J’ai une amie Marseillaise qui me parlait de la bouillabaisse. Cela m’a donné envie de faire une bouillabaisse un peu différente: « Rouget et blette sauce bouillabaisse ». Cette recette est née de mon lien avec elle. Elle me renvoie au souvenir d’une dégustation de vin de Bandol organisée par le sommelier d’un restaurant où j’étais employé. J’ai goutté pour la première fois des vins de qualité. Ce soir-là, j’ai adoré un Bandol, Château de Pibarnon rouge ». Les papilles gustatives ont bien le pouvoir de créer des émotions, et de les réveiller. Vivre et revivre. Plus intensément. C’est sans doute aussi la raison qui pousse à aimer la gastronomie française.

BOTANIQUE RESTAURANT
71, rue de la Folie-Méricourt 75011 Paris
http://www.botaniquerestaurant.com

 

Tous les textes à l’exception de BOTANIQUE sont de Sandra Serpero. BOTANIQUE a été écrit par Françoise Spierkermeier. Pour PLUME VOYAGE MAGAZINE

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