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Cultur’In The City, La Start-Up Au Chevet De La Culture

© Cultur’In The City

Le jeune comédien, producteur et auteur, Benjamin Bir, a de la suite dans les idées ! Avec son concept de coffrets cadeaux exclusivement culturels, le showman redonne des couleurs à un secteur particulièrement sinistré par la crise sanitaire. ‘Consommer’ de la culture est un acte qui n’a rien d’anodin aujourd’hui comme demain. Entretien avec un bon samaritain.

Lorsque vous avez créé ‘OtheatrO’, rebaptisé depuis Cultur’In The City, vous êtes parti du postulat qu’il existait des coffrets cadeaux pour tout, sauf pour la culture… Est-ce donc un pari risqué que de miser sur la culture ?

Benjamin Bir : En réalité, dans un pays culturel comme la France, cela me semblait étrange qu’il n’y en ait pas. En creusant, j’ai compris que s’il n’y en avait pas avant, c’est parce que la culture est un monde assez spécifique… Aucun des leaders du marché n’avait de vraie expertise dans ce domaine. Evoluant dans le milieu du spectacle, je pense avoir mieux compris les enjeux et besoins, tant au niveau des institutions culturelles que du côté du public. Cela m’a permis de développer une offre de qualité et fédératrice.

Dans la pratique, en quoi consiste votre offre ?

B.B : Des coffrets cadeaux thématiques (Spectacles, Concerts, Musées) qui font profiter du meilleur de la culture partout en France. Une fois le coffret offert, vous laissez vos proches choisir l’événement culturel qui lui fait plaisir à la date qu’il souhaite. Le tout en quelques clics sur notre site ! L’idée motrice, c’est de simplifier le cadeau culturel. Jusqu’à la création de Cultur’In The City, lorsque vous vouliez offrir un divertissement, vous deviez choisir un spectacle précis et anticiper une date sans toutefois savoir si le destinataire apprécierait / ou était disponible. L’effet ‘surprise’ n’était pas possible si vous vouliez viser juste.

Maintenant, avec Cultur’In The City, vous pouvez dire : « Je t’offre 4 places pour les plus beaux spectacles, mais c’est toi qui décides ce que tu veux aller voir et à quelle date ! ».

Qui sont vos partenaires ?

B.B : Nous avons passé la barre symbolique des 1 000 partenaires ! Nous travaillons aussi bien avec des salles de spectacles et de concerts qu’avec des musées, des monuments, des châteaux, des fondations… Notre leitmotiv est de proposer à tous nos clients un choix qualitatif et quantitatif partout en France. Nous travaillons aussi bien avec des institutions culturelles françaises prestigieuses et incontournables (Châteaux de Versailles, Musées d’Orsay, Bobino, Opéra de Lyon, Cité du Vin, Châteaux de la Loire, Théâtre national de Strasbourg, le Grand Point-Virgule…) qu’avec des partenaires qui gagnent à être connus (la Nouvelle Seine, les Subsistances, le Creux de l’Enfer, le Château de l’Islette, …). Nous sommes présents dans toutes les grandes villes de France.

Dernier point qui nous tient à cœur : l’éclectisme. Du one man show aux pièces de théâtre classiques, en passant par les spectacles de magie, les comédies musicales, spectacles pour enfants, concerts de jazz, de variété française, de rap, mais aussi en incluant des visites de collections permanentes de musées prestigieux, des expositions, des visites insolites… : il y en a pour tous les goûts !

En tant qu’artiste producteur, vous êtes frappé de plein fouet par la crise sanitaire. Comment traversez-vous cette période particulièrement funeste pour le monde du spectacle vivant ?

 B.B : Je n’ai plus le temps de me consacrer à la scène et à la production mais je ne vous cache pas que mes proches sont directement touchés ainsi que nos partenaires, et nous aussi à travers eux. Nous devons absolument mettre un coup de projecteur sur la culture et leur apporter tout notre soutien sur cette fin d’année. Personnellement, je suis pessimiste quand tout va bien et optimiste quand les choses vont mal, ainsi je prends cette période ‘relativement bien’ ! De manière très pragmatique, je pense que nous ne pouvons pas avoir d’impact direct sur le virus, que tout ce que nous pouvons faire est de préparer la suite, travailler sur des nouveautés et surtout rester solidaires le temps de ce combat collectif. Rien n’est simple en ce moment pour la culture et le spectacle vivant, mais je suis sûr que nous saurons nous réinventer et que le public reviendra très vite !

Benjamin Bir © Ingrid Hoffmann

Les fêtes de fin d’année sont l’un des temps forts du calendrier culturel. Comment soutenir les arts et les artistes qui sont nombreux à jouer leur survie ?

B.B : Le meilleur moyen pour soutenir les artistes et les institutions est, selon moi, d’offrir de la culture à Noël ! La situation finira par évoluer et c’est à ce moment que les acteurs de la culture auront besoin de notre soutien. D’ailleurs, tous les acteurs du monde de la culture prennent des dispositions en cas de souci. Chez Cultur’In The City, nous avons par exemple étendu la durée de validité de nos coffrets à deux ans pour que tous nos clients puissent profiter de leur coffret sereinement. Vous pouvez aussi les soutenir sans bouger de chez vous en assistant à des événements virtuels. Il y a par exemple de magnifiques expositions virtuelles, des podcasts pour vous faire voyager, des concerts et des pièces de théâtre en live aussi.

Quels sont vos projets à venir ?

B.B : Nous préparons pour 2021 de nombreuses nouvelles offres pour toujours continuer à élargir les horizons culturels. Sans faire trop de révélations, je peux d’ores et déjà dire que nous allons notamment lancer de nouvelles offres pour les familles et pour les fans de festivals… A plus long terme, nous souhaitons exporter notre modèle au-delà des frontières françaises (d’où notre nom « Cultur’In The City »).

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