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À Cannes, les jeunes réalisateurs se font une place

Cannes

Le Festival de Cannes, son palais, son tapis rouge et ses marches légendaires ont vu passer les plus grands noms du cinéma depuis 75 ans.


Depuis 1946, les montées des marches se succèdent et font rêver, à travers les écrans de télévision, le futur du cinéma français et international. Pour ces jeunes acteurs, scénaristes ou réalisateurs, les festivals internationaux du film représentent une reconnaissance de référence dans le monde du cinéma. 

Pour rendre hommage à ces jeunes passionnés et dans le but de découvrir de nouveaux talents, depuis 1988 et chaque année, la CINEF met en lumière une sélection de 16 films créés et réalisés par des étudiants en écoles de cinéma.

Parmi cette sélection, Lilian Fanara, un jeune réalisateur français de 23 ans, est présent sur la croisette pour représenter « Tout ceci vous reviendra », un film dans lequel il met en scène la conversation profonde d’un frère et de sa sœur. Pour lui, cette sélection est une réelle chance.  « Apprendre que j’ai été sélectionné était un moment très joyeux. Je ne sais pas si c’est la reconnaissance de mon travail, mais je me sens heureux d’être là pour représenter pour la première fois mon film. Je me sens aligné à ce que font ici les réalisateurs. »
Outre l’Hexagone, la CINEF connaît un succès international, la sélection conquiert le monde entier jusqu’en Australie. Ruby Challenger, une réalisatrice de 32 ans, a mis en scène « MumLife » une comédie musicale qui retrace la détresse d’une mère face à l’arrivée de son premier enfant. « J’ai voulu montrer ce qu’on ne voit pas quand on devient maman, toutes ces choses qui nous perturbent, mais qu’on oublie ». Pour la réalisatrice, la sélection de son film à la CINEF représentait énormément. » C’est une vraie reconnaissance à laquelle je ne m’attendais pas. La réalisatrice que je suis est vraiment fière d’avoir été sélectionnée, le festival de Cannes représente pour moi la référence des récompenses du cinéma. Je ne sais pas si je repartirai avec le trophée de la cinéphile, mais être là, c’est déjà une chance ». 

Le cinéma pour dénoncer 

Le film de Masha Novikova raconte l’histoire d’une mère ukrainienne qui fait face au décès de son fils suite à la révolution ukrainienne.  « Sa tentative de l’enterrer en héros se heurte à un système bureaucratique corrompu, mettant à l’épreuve sa vision de l’Ukraine ». À travers son film, la jeune réalisatrice veut dénoncer, montrer la réalité ukrainienne, qu’elle soit bonne ou mauvaise. « Le plus difficile est de critiquer la société dans laquelle nous vivons. Aujourd’hui les films ukrainiens sont particulièrement patriotiques alors je voulais montrer des choses qu’on ne voit pas et qui existent, comme la corruption. » Pour Masha, le cinéma « c’est une forme de communication », et présenter son film à Cannes, « c’est faire passer un message important ».

 

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