24 Heures du Mans : une dernière pour la route

Direction la capitale de la Sarthe pour retrouver un circuit mythique, un circuit légendaire et mondialement connu pour ces nombreuses batailles. Bienvenue dans les coulisses des 24 heures du Mans pour suivre une dernière fois l’écurie américaine dans sa dernière course du WEC !

Découvrez les coulisses des 24 Heures du Mans en vidéo :

Beau temps sur Le Mans !

La météo estivale a frappé toute la région de la Sarthe les 15 et 16 juin derniers, une bonne raison pour s’y rendre en cabriolet. Notre monture est une Ford Mustang Ecoboost Cabriolet développant 290 chevaux sous ce long capot. En mode cheveux au vent, je roule le coude à la portière en Ford Mustang et savoure le pays de la rillette avant d’arriver dans l’exaltation mancelle.

L’euphorie est palpable aux abords du circuit. Je me rends aux 24 heures du Mans avec passion pour vivre une expérience unique. Nos amis d’outre Manche arrivent par milliers pour fêter cet événement automobile. Les supercars grouillent de partout, les Anglais sont nombreux et assurent en grande partie le spectacle bière à la main.

Clin d’œil au passé : de 66 à 69 !

Un week-end chargé en émotion pour cette 87^ème édition des 24 Heures du Mans. Avec pas moins de 4 Ford GT placées sur la grille de départ, le constructeur américain a souhaité marquer les esprits. Depuis 2016, Ford est revenu aux 24 heures du Mans en portant avec ambition l’honorable héritage laissé par la Ford GT40. Pour cette dernière participation, l’écurie US aligne sur la grille de départ les numéros des années victorieuses pour Ford au Mans. Les Ford GT N° 66, 67, 68 et 69 sont prêtent à mordre la piste sous cette chaleur de plomb.

Le départ 

Le départ est donné pour 15 heures, la horde de GTE Pro se lance pour 24 heures de courses, 5 000 kilomètres. La course d’endurance la plus célèbre du monde prend tout son sens, l’enjeu pour les constructeurs engagés en compétition est important. Avec une longueur de 13,7 kilomètres, la moyenne tourne autour des 200 à 222 km/h. Pendant que les tours s’enchaînent à vitesse folle, en coulisse, la pression pour les écuries est perceptible. Les ingénieurs techniciens et copilotes scrutent avec attention les écrans, les chronos. Chaque tour a son lot de surprise en piste et les commissaires de course sont sur les starting-blocks. La chaleur éprouve les mécaniques et les stratégies de courses évoluent au fil du temps. 

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Une nuit magique

La ferveur du jour laisse place à une autre ambiance la nuit. Les 24 heures du Mans, c’est aussi 24 heures de folie. Des concerts, des animations en coulisses animent l’ensemble des spectateurs venus apprécier le spectacle. Côté piste, la magie opère, les traînées lumineuses orangées montrent en couleur la puissance des freins, le retour des flammes et les feux lumineux participent à cette magie typique du Mans. La nuit, la mécanique respire, c’est aussi le moment où la tension se relâche pour les pilotes. 

C’est aussi le moment où la visibilité manque et les sorties de pistes sont nombreuses. Dans les stands, les mécaniciens se rongent les gants à l’idée de voir une auto sortir dans les graviers. Les dégâts peuvent être importants et coûteux en temps de réparation. La pression monte d’un cran au lever du soleil, il reste encore 8 heures de courses et les stratégies s’affinent pour assurer l’arrivée sur le célèbre et mythique circuit des 24 heures.

Fin : au pied du podium

La fin approche. 24 heures de course, le soleil et la température finissent d’achever les pilotes qui franchissent la ligne d’arrivée. Finalement, Toyota et Ferrari restent leader dans leur catégorie. Dommage pour Ford qui arrive au pied du podium. Ses GT se sont battues jusqu’au bout, mais l’écurie se console tout de même avec une suite parfaite en positionnement ses autos de la 4ème à la 7eme place. L’écurie Ford Performance quitte l’aventure mécanique haut la main. Depuis trois belles années, le constructeur américain nous a fait vibrer avec la renaissance de ses Ford GT. Un clin d’œil au passé joliment réussi qui a fait vibrer tous les passionnés de course automobile.

Crédits photo : Victor Desmet et Ford Ganassi Racing