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L’assurance auto se met au vert

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Réchauffement climatique, diminution des ressources naturelles et de la biodiversité, dégradation des conditions de vie, risques environnementaux accrus… Les enjeux environnementaux se trouvent plus que jamais au cœur de nos préoccupations. Il en va incontestablement de l’avenir tant de notre planète que de ses habitants. C’est ce qui explique pourquoi la France a fait de la transition écologique une priorité, d’où le plan « France Relance » qui consacre plusieurs milliards d’euros exclusivement aux investissements verts. Il faut dire que dans l’optique de contribuer au bon fonctionnement de ce plan, bien des compagnies d’assurance se sont mises au vert. Décryptage…

 

Revalorisation des déchets et recyclage

Le secteur de l’assurance auto ne peut guère échapper à la transition écologique. D’une part, les véhicules terrestres à moteur sont l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre en France et leur impact sur l’environnement est de facto conséquent. D’autre part, les impacts de la dégradation de notre environnement ne font qu’accentuer les risques de dommages couverts par les compagnies d’assurance auto. Dans l’optique d’apporter leur pierre à l’édifice de la préservation de la planète, ces derniers ont mis en place des mesures écologiques, le tout est fondé sur la devise « éviter, réduire et compenser ».
Parmi celles-ci, on cite principalement la réduction du gaspillage et des déchets et le recyclage. Au sein de certaines compagnies d’assurance, de nombreux types de déchets font l’objet d’une collecte, d’un tri et d’un recyclage, un geste soutenu par de nombreux prestataires qui, eux aussi, prônent le développement durable. Elles s’efforcent ainsi de sensibiliser les salariés comme les clients et autres parties prenantes à se lancer dans une démarche de revalorisation des déchets pour ainsi réduire radicalement leur empreinte écologique. Militant pour les bonnes pratiques, certains assureurs qui ont pris le virage au vert ont même décidé de soutenir les initiatives menées par les organismes encourageant l’adoption d’une démarche zéro déchet.
Et puisque le recyclage fait désormais partie intégrante de leurs préoccupations, ces assureurs auto ont même joué la carte du partenariat avec des recycleurs agréés par les préfectures. L’objectif de ce partenariat est de permettre à tout propriétaire de véhicule hors d’usage voué à la destruction de bénéficier gratuitement des prestations des partenaires recycleurs. Puis, si suite à un accident, le véhicule assuré n’est plus réparable, l’assureur peut rembourser l’assuré, puis vendre le véhicule à un de ses partenaires recycleurs. Dans tous les cas, avant le broyage, les recycleurs s’attellent à dépolluer, démonter et récupérer les pièces pouvant être réemployées. Ces dernières vont ensuite être réparées et repeintes par des réparateurs chevronnés. Ainsi, en cas d’accident, les véhicules assurés peuvent être réparés avec ces pièces revalorisées.

Mise en avant des services de covoiturage

Conscients du fait que le covoiturage réduit considérablement le nombre de véhicules sur nos routes, et donc l’émission de gaz nocifs à effet de serre, les assureurs auto ont fait de cette pratique l’un des leviers de la transition écologique. À travers les services de covoiturage, ils encouragent bien évidemment les Français à mutualiser les trajets ainsi que les frais tout en se déplaçant de manière éco-résponsable. Soulignons que le covoiturage fait référence à l’utilisation conjointe et organisée d’un seul et même véhicule par un automobiliste non professionnel avec un ou plusieurs passagers pour réaliser le même trajet.
Dans le but de favoriser cette pratique, certains assureurs auto qui se sont mis au vert offrent à leurs assurés la possibilité de covoiturer sereinement sans formalités ni surcoûts. La pratique du covoiturage par ces assurés est généralement couverte sans avoir à faire la moindre déclaration au préalable.

 

Formules d’assurances auto dédiées aux acheteurs de voitures peu polluantes

La plupart des assureurs auto d’aujourd’hui apportent leur contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en créant des formules d’assurance auto particulièrement avantageuses à destination des propriétaires de véhicules propres, à savoir les voitures électriques, hybrides rechargeables ou thermiques. Ces formules spéciales sont avantageuses dans le sens où elles peuvent être, selon les compagnies d’assurance auto, 5 à 50% moins chères que les contrats exigés pour les voitures classiques, et ce, pour des garanties similaires. Soulignons qu’elles poussent ainsi les Français à abandonner leur vieux véhicule polluant au profit d’une voiture qui émet une faible quantité de CO2 par kilomètre, et donc à réduire leur budget, de l’achat à la souscription d’une assurance auto.

 

Digitalisation des services

La mise en avant des services dématérialisés réalisée par les compagnies d’assurance aujourd’hui s’inscrit bel et bien dans une démarche écoresponsable. En encourageant les Français à opter pour ces services, par exemple en souscrivant leur contrat d’assurance auto directement en ligne, les assureurs réduisent significativement leurs besoins en papier, et de donc la production de déchets. Les assurés, de leur côté, n’ont plus à faire de va-et-vient et réduisent par conséquent leur empreinte carbone.

 

Quelle assurance auto pour un véhicule ancien ?

Puisque tout le monde ne peut pas s’offrir le luxe de conduire un véhicule neuf, les vieilles voitures suscitent toujours l’engouement des Français. Aux yeux des assureurs, un véhicule est considéré comme ancien dès qu’il passe le cap des 10 ans. Le type de contrat d’assurance auto dont il doit faire l’objet doit logiquement dépendre de sa valeur marchande (cote Argus). Ainsi, il semble tout simplement excessif d’assurer en tous risques un véhicule ancien qui a déjà vu sa cote diminuer de 75%. La raison est qu’en cas d’accident, l’assureur calculera l’indemnisation en se basant sur sa valeur marchande. Dans ce cas, lorsque l’on est propriétaire d’un tel véhicule, il peut être pertinent de souscrire un contrat au tiers, le minimum légal en matière d’assurance auto. Il ne couvre que les frais liés aux dommages, tant matériels que corporels, infligés à un piéton, un autre usager, un passager et autres tierces personnes. Selon ses besoins réels, on peut très bien renforcer la formule au tiers par des garanties optionnelles.

A contrario, si la valeur marchande de son vieux véhicule est conséquente, parce que l’assureur le considère comme une voiture de « collection », alors il convient de s’orienter vers une assurance auto spécifique. Pourquoi ? Parce qu’en l’assurant avec une assurance classique tous risques, on risque de payer au prix fort son contrat d’assurance. Or, une assurance auto dédiée aux véhicules de collection est relativement moins chère, alors qu’elle prendra également en considération la cote du véhicule assuré dans le calcul de l’indemnisation.

 

Sources :

https://minute-auto.fr/assurance/vieille-voiture

https://www.linfodurable.fr/sante/quand-le-secteur-des-assurances-se-met-au-vert-26527

https://www.maif.fr/vehicule-mobilite/assurance-covoiturage

Le recyclage automobile

https://www.argusdelassurance.com/produits-services/automobile-les-pieces-de-reemploi-un-usage-a-developper.121921

https://www.lesfurets.com/assurance-auto/guide/quest-quune-voiture-ecologique

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