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Comment MySpresso veut révolutionner la pause café en misant sur le commerce équitable

En 2012, Thomas et Kamil Kralski – deux frères passionnés et soucieux de l’environnement – décident de créer un concept spécialisé dans la vente d’un café en grains bio et issus du commerce équitable. Leur spécialité ? Une offre tout-en-un, du prêt des machines à l’entretien, en passant par le réapprovisionnement et le recyclage.


 

L’amour des bons produits et de l’agriculture biologique fait partie intégrante de la famille des Kralski, et ce, depuis plusieurs générations. Ayant grandi dans une famille soucieuse de l’environnement, ces deux frères font rapidement le triste constat que la majorité des produits sont transformés, alors qu’il est possible de consommer mieux sans forcément payer plus cher.

Et la filière caféière n’est pas épargnée : en 2012, 98 % du café consommé en France était transformé, dont près de 48 % sous format de capsules en aluminium et dosettes. À cette même époque, le café bio représentait moins de 6 % de la surface mondiale de caféiers.

Thomas Kralski, cofondateur de MySpresso commente : « Nous avons très vite constaté que beaucoup de décideurs et de salariés n’étaient pas satisfaits de leurs offres de café au bureau. Soit ils avaient peu, ou pas de choix et la qualité n’était pas aux rendez-vous, soit les produits ne s’accordaient pas avec leur politique RSE. Nous avons donc décidé de proposer une offre de café de spécialité respectueuse de l’environnement qui n’écorche pas le budget des entreprises ».

 

Œuvrer pour une filière caféière responsable

MySpresso s’est donné pour mission de délivrer aux entreprises et aux organisations une offre respectueuse de l’environnement : promouvoir le café en grain, collecter le marc de café de ses clients et proposer uniquement des cafés issus de l’agriculture biologique.

Grâce à une étroite collaboration avec Esperanza Café depuis quatre ans, l’équipe de MySpresso s’implique pleinement dans le « direct trade » et l’agriculture biologique : ils partent à la rencontre des coopératives aux quatre coins du monde. L’objectif ? S’affranchir des intermédiaires, développer des relations durables et de confiance avec les producteurs tout en participant à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Pour aller plus loin, l’entreprise souhaite importer ses cafés par voilier cargo, livrer en consigne pour 0 déchet et approfondir le recyclage du marc de café dans le but de le transformer en énergie afin d’alimenter ses véhicules, ses bureaux et ses torréfactions… le tout en ayant une structure saine et rentable.

 

 

Une crise sanitaire pour le pire… mais surtout pour le meilleur

Si la crise sanitaire a directement impacté la consommation de café au bureau, elle a en revanche favorisé le développement d’une consommation plus raisonnée chez soi. Face à ces nouvelles tendances, MySpresso décide en 2021 d’acquérir Esperanza Café pour bénéficier de leur présence sur les marchés grand public.

Consolidé, le groupe dispose donc désormais d’une offre multicanale : entreprises, coworking, CHR (café-hôtel-restaurant), supermarchés bio et e-commerce.

Florent Gout, fondateur d’Esperanza Café ajoute : « À travers Esperanza Café nous avons toujours promu l’importation en direct tout en respectant les conditions du commerce équitable. La relation de confiance que l’on a nouée avec les coopératives de producteurs sur ces 10 dernières années est primordiale pour nous. Depuis le début de notre collaboration avec Myspresso, l’idée était de pouvoir partager ces valeurs, mais également d’augmenter les quantités importées chez nos producteurs partenaires. Commander chaque année aux mêmes coopératives avec des quantités en perpétuelle croissance est un pilier fondamental pour leur donner accès à un marché de qualité et garantir ainsi une sécurité de revenu », déclare Florent Gout, fondateur d’Esperanza Café.

Le rapprochement avec MySpresso s’inscrit donc comme une extension naturelle de valeurs communes, animé par une même ambition : révolutionner la filière caféière pour le meilleur. Il ajoute : « Pour en avoir fait l’expérience, le marché de l’entreprise est très spécifique : le prix et le service proposé sont deux éléments déterminants. En réalité, la complémentarité de nos deux sociétés, la pluralité de nos canaux de distribution ainsi que notre vision commune, ont toujours fait de ce regroupement une suite logique ».

Aujourd’hui le groupe MySpresso comptabilise près de 850 clients, dont Accenture, Biocoop, Cojean et compte rapidement se développer à l’étranger.

 

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