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MacKenzie Bezos N’Est Pas La Seule À Faire Preuve De Générosité : Le Cofondateur De WhatsApp, Un Magnat De La Cryptomonnaie Et D’Autres Milliardaires Sortent Aussi Le Chéquier

MacKenzie BezosGettyImages

MacKenzie Bezos n’est pas la seule à mettre la main à la poche pour des œuvres de charité. Mardi, 18 autres philanthropes se sont joints à la promesse de don de Bill Gates et Warren Buffet, une initiative lancée en 2010 qui appelle les particuliers fortunés à donner plus de la moitié de leur fortune nette à des associations caritatives. Si l’ex-femme du patron d’Amazon détient la plus grosse enveloppe (avec la valeur boursière actuelle d’Amazon de 904 milliards de dollars, sa part de 4 % équivaut environ à 36,1 milliards), d’autres milliardaires notoires comme Paul Trudor Jones et Brian Acton ont fait part de leur soutien.

La promesse de don n’est pas contraignante et les actifs peuvent être cédés du vivant du donateur ou bien après son décès. Pour de nombreux donateurs, la philanthropie n’est pas une nouveauté, même si pour certains c’est une première. Le couple Gates ainsi que Warren Buffet ont admis que la pression des pairs parmi les plus fortunés pouvait se traduire par plus des dons plus conséquents et que ce petit groupe pouvait s’inspirer de leurs expériences respectives.

Les nouveaux participants sont les suivants : 

Habitué aux transactions internationales, Paul Tudor Jones a fondé le fonds spéculatif Tudor Investment Crop. en 1980 et s’est rapidement fait connaître à Wall Street en prédisant et en profitant par la même occasion du krach boursier. Parallèlement, il commence à soutenir des initiatives pédagogiques : il parraine une classe de sixième du quartier Bedford-Stuyvesant à Brooklyn, il emmène les étudiants au ski et au bord de mer, il organise des réceptions pour la remise des bulletins scolaires et leur promet de financer leurs études après le lycée. En 1988, Paul Tudor Jones va plus loin et cofonde Robin Hood, un organisme caritatif de lutte contre la pauvreté à New York. L’organisme accorde des subventions à plus de 200 programmes qui offrent des services comme des formations professionnelles, de la nourriture, des logements et de l’aide juridique. Paul Tudor Jones, qui pèse maintenant 5,1 milliards de dollars, a obtenu pour Robin Hood le soutien d’autres poids lourds comme David Einhorn de Greenlight Capital, John Overdeck de Two Sigma et Daniel Och de Och-Ziff Capital. Il a également fondé un groupe appelé Just Capital, qui attribue des notes aux entreprises sur la base de différents critères ; depuis son lancement en 2016, Forbes publie la liste Just 100.

David Harding est un autre participant au fonds spéculatif. Ce Britannique a fondé le Winton Group en 1997 avec moins de 2 millions de dollars. L’entreprise sise à Londres gère désormais plus de 20 milliards de dollars en actifs, conférant à Harding un capital net de 1,5 milliard. Diplômé en physique théorique de l’Université de Cambridge, la David and Claudia Harding Foundation se distingue pour ses dons à la recherche académique et scientifique, avec notamment 130 millions de dollars transférés à son ancienne faculté en février 2019.

Le cofondeur de WhatsApp, Brian Acton, qui a empoché environ 3 milliards de dollars en 2014 lorsque lui et Jan Koum ont vendu leur application de messagerie à Facebook, se concentre depuis sur une autre application de messagerie. L’américain a quitté le géant des réseaux sociaux en 2017 après un différend avec Mark Zuckerberg concernant la monétisation de WhatsApp, laissant derrière lui 850 millions de dollars en actions Facebook. Peu après, il a donné 50 millions de dollars pour créer Signal Foundation, un organisme à but non lucratif développant une messagerie du même nom, avec pour objectif principal a protection de la vie privée et des données des utilisateurs. Brian Acton a également fait don de 290 millions de dollars à un fonds de la Silicon Valley Community Foundation après le rachat de WhatsApp par Facebook et a déplacé ses actifs (détenus dans un fonds géré par des donateurs) à Fidelity Charitable.

D’autres participants à la promesse de don s’illustrent dans le domaine de la tech. C’est le cas de Paul Sciarra, cofondateur de Pinterest devenu milliardaire après l’introduction en bourse du site de partage de photos, et de Brian Armstrong, qui pèse 1,3 milliard depuis qu’il a cofondé en 2012 Coinbase, le système d’échange de cryptomonnaies le plus important aux États-Unis. Six ans plus tard, Brian Armstrong lance GiveCrypto.org, un site permettant de transférer de la cryptomonnaie à des organismes à but non lucratif qui la redistribuent aux personnes dans le besoin. L’investisseur Chris Sacca, à la tête d’une fortune de 1,2 milliard de dollars après ses investissements précoces dans Instagram et Uber par le biais de son entreprise LowerCase Capital, est également de la partie. En 2017, il annonce avec son épouse Crystal se retirer des placements quotidiens pour se concentrer sur leurs activités philanthropiques.

Mitchell Rales, mécène et industriel de longue date, s’est également engagé à donner sa fortune à des œuvres de charité. Le président de Danaher Corportation, fort de sa fortune de 4,1 milliards, a cofondé Glenstone en 2006, un musée d’art privé couvrant 150 hectares à Potomac, dans le Maryland. Avec sa femme, ils ont fait don de plus de 2 milliards de dollars aux arts et à l’éducation et prévoient de léguer la totalité de leur domaine.

Si la promesse de don avait démarré avec 40 membres en 2010, elle compte désormais 204 participants originaires de 23 pays.

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