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Entreprises : l’heure est aussi à la sobriété numérique !

La « sobriété »… le terme irrigue l’ensemble des médias surtout depuis la crise énergétique que nous vivons. À tel point que l’on parle désormais de « politiques de sobriété ». Elles englobent aussi bien les recrutements, la réduction des dépenses et des investissements que l’empreinte carbone. Exit la logique consumériste, les entreprises optent de plus en plus pour une consommation raisonnée et durable. Mais qu’en est-il du numérique ? La tendance est-elle transposable ? La réponse est oui grâce au FinOps.

 

Le numérique : un impact longtemps insoupçonné

 

Cela va sans dire, le contexte climatique et économique nous impose aujourd’hui de mettre en place des mesures restrictives pour lutter contre un certain nombre de mauvaises habitudes qui peuvent coûter très chères. On observe parallèlement une évolution des mentalités… Mais le revers du numérique commence seulement à émerger. Pourquoi son impact est-il resté aussi longtemps insoupçonné ? Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce constat. Le premier : « more datas is better ». Considérées comme le nouvel or noir, plus une entreprise avait de datas, plus elle pouvait espérer prospérer et voir grandir sa capacité à prendre des décisions. Mais c’était sans compter le stockage en masse dont ces informations allaient avoir besoin. Le deuxième : la conception erronée de ressources informatiques infinies ayant pour conséquence le cumul de solutions sans utilité. D’ailleurs, 30 % du gaspillage en entreprise est lié aux outils SaaS. Enfin, le troisième : une perception partielle des effets du numérique. Comme on ne mesure pas l’impact du phénomène car il n’est pas tangible, on pense qu’il n’y en a pas, ou du moins qu’il est infime. Alors que le numérique représente à lui seul 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Néanmoins, une prise de conscience collective est en train d’avoir lieu et dépasse le simple fait de débrancher ses appareils électriques ou bien de recycler ses ordinateurs. Elle vise directement les outils métier utilisés, dont le volume ne cesse de croître. Le marché mondial du SaaS a d’ailleurs triplé au cours des 3 dernières années et devrait atteindre 171 milliards de dollars d’ici à la fin de l’année. Optimiser ses ressources numériques pour une entreprise est devenu une démarche absolument fondamentale car elle porte à la fois sur ses finances et son éco-responsabilité.

 

La sobriété numérique par le cloud

 

Lorsque l’on évoque la sobriété numérique, on pense invariablement au nombre incalculable de mails qu’on envoie et qui polluent, aux vidéos en ligne sur-consommatrices ou encore à l’impression. Leur répercussion sur l’environnement n’est certes pas anodine, mais sait-on que la multiplication d’applications sur le cloud a des conséquences tout aussi désastreuse ? L’entreprise va donc devoir éduquer ses collaborateurs à l’optimisation d’outils numériques, c’est-à-dire leur apprendre à se poser les bonnes questions, à avoir les bons réflexes : quels sont mes besoins ? N’ai-je pas déjà une Source : Étude Gartner 1 Source : Do you need a SaaS platform to manage your « SaaS sprawl »? | TechRepublic outil qui peut déjà y répondre ? Il va s’agir également de travailler sur la compréhension de ces outils en fonction des usages, les contrats, la manière dont les informations sont traitées et centralisées. Contrairement aux idées reçues longtemps entretenues par l’imaginaire collectif, un technicien IT ou l’engineering ne sont pas les plus à même de s’en charger. Ce sera le rôle du FinOps, contraction des termes « finance » et « opérations ». Sa mission : rationaliser les usages IT à l’échelle de la planète, pour éviter au maximum le gaspillage. Il saura en effet optimiser la puissance du cloud existant pour rendre l’infrastructure plus forte, contrôler la performance des outils accessibles au sein du cloud afin qu’ils consomment le moins possible de bande passante, et sélectionner ceux qui sont vraiment nécessaires eu égard aux process en place.

 

Dédié au monitoring et à l’optimisation des coûts en matière de cloud computing, le FinOps est un maillon essentiel de la chaîne de valeurs d’une entreprise. De plus, il représente un levier pour aider les entreprises à répondre aux enjeux de sobriété numérique et à mettre en place des politiques de Green IT.

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