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Art Can Die : la force des nouvelles technologies blockchain, NFT et DAO au service de l’art

Des projets originaux et novateurs peinent à être financés, or ils sont essentiels pour éviter l’uniformisation du monde de l’art. Bien que le marché de l’art soit évalué entre 70 et 800 milliards $, celui-ci demeure réservé à une petite poignée d’individus et est jugé trop difficile d’accès par les investisseurs, collectionneurs ou consommateurs d’art : prix opaques, illiquidité, localisé, mainmise des intermédiaires, … Le projet Art Can Die entend pallier ces maux d’un marché de l’art en quête de renouveau, grâce à son écosystème décentralisé innovant connecté au monde réel, à l’art physique et digital.


 

Actuellement, Art Can Die finance déjà la réalisation de 10 projets artistiques emprunts de créativité, d’originalité et d’humanité. Les membres de la communauté DIE participent, à travers leur investissement, à la réalisation notamment d’une série TV, d’une exposition d’art, d’une fresque d’exception et soutiennent une cause noble : sauver l’art. Art Can Die a donc pour vocation de rassembler investisseurs, créateurs, amateurs d’art et utilisateurs crypto afin de créer un nouveau modèle, où chacun participe à la création des projets qualitatifs supportés par Art Can Die et partage des émotions. La prévente des jetons $DIE a débuté mi-novembre 2021 et près de 300.000 $ ont déjà été levés avec un prix de 0,2 $ par jeton. D’ici le mois de février, les acheteurs pourront rejoindre la communauté DIE durant la vente publique au prix de 0,40 $ par jeton.

Les trois co-fondateurs, les avocats Jean-Marc Goossens et Gaël Boven, ainsi que le directeur artistique Wayn Traub, nous expliquent quelles sont les innovations apportées par Art Can Die.

 

Comment est née votre idée ? En quoi impacte-t-elle le monde ?

Jean-Marc Goossens : Le projet Art Can Die est né d’expériences et de rencontres. Avocat depuis 1988, j’ai commencé ma carrière en tant qu’avocat de pilotes et d’écuries de Formule 1 (anecdote : j’ai rédigé le premier contrat de Michael Schumacher en F1). De cette façon, j’ai toujours côtoyé la scène internationale et ai été attentif aux domaines d’avenir. Des années plus tard, en même temps que ma rencontre avec l’avocat Gaël Boven, aussi titulaire d’un diplôme de mathématiques et de physique, ma route a croisé celle de la blockchain et des cryptomonnaies. Une belle symbiose s’est créée et de notre partnership a résulté différents projets, dont notre cabinet d’avocat spécialisé dans le conseil et l’accompagnement de clients en cryptomonnaies et blockchain, ainsi que la création d’un réseau social 4Blockchainers.com dédié à la blockchain et à la crypto. Ma deuxième rencontre décisive a été celle de l’artiste international multi-facettes Wayn Traub, qui m’a fait part des problèmes actuels et récurrents du monde de l’art et des artistes.  

 

Wayn Traub : je suis avant tout un artiste à part entière qui a pu tirer un constat alarmant sur des problèmes majeurs frappant le monde de l’art. Ma longue expérience dans le théâtre (j’ai été metteur en scène durant 10 ans et en tête d’affiche du Théâtre de la Ville de Paris pendant 7 ans) et dans le cinéma m’a en effet permis de constater que la pression y est devenue de plus en plus forte, les directives et les contraintes pour boucler rapidement un projet aussi. Trop souvent, le leitmotiv du producteur n’est plus la qualité ou le résultat intéressant du projet artistique, mais uniquement l’impératif budgétaire. A force, j’ai eu l’impression d’être devenu un manager, et non plus un artiste ! Pourtant, à y regarder de plus près, l’artiste, à la base, c’est cet individu qui n’est pas encore reconnu par le grand public, mais qui se démarque par son talent original et ses propositions à contre-courant. Les producteurs savaient découvrir le talent de ces hommes et de ces femmes en avance et les subventions étaient allouées pour soutenir des artistes aux idées exceptionnelles qui transcendent le temps, et non pas uniquement si les projets d’art paraissent attractifs dès aujourd’hui et dans le but de faire du profit à court terme. De nombreux artistes voient ainsi leur potentiel être gâché faute de financements. C’est alors que Jean-Marc m’a présenté la blockchain et le financement décentralisé comme solution à ces problématiques connues des praticiens du monde de l’art.

 

Gaël Boven : Art Can Die est donc né avec la vision de sauver l’art de qualité, en mettant à profit les nouvelles technologies décentralisées au service des artistes avec des projets, pour le bénéfice des amateurs d’art et des investisseurs. Nous évitons de la sorte que l’art ne soit oublié et, par conséquent, ne disparaisse.

 

Gaël Boven : Art Can Die est donc une solution novatrice appliquée à un marché de l’art à fort potentiel en quête de renouveau. C’est un écosystème dans lequel tout le monde est gagnant, offert par cette merveilleuse technologie qu’est la blockchain.

 

Comment fonctionne votre plateforme ? Quels sont ses avantages pour les membres ?

Gaël Boven : Plus qu’une cryptomonnaie, l’écosystème décentralisé et innovant Art Can Die est un accès direct à l’investissement libre et sécurisé dans le monde de l’art grâce aux dernières technologies blockchain, crypto, DAO, NFT, smart contract, … qui facilitent la création, le financement et la promotion de projets artistiques exceptionnels, réalisés par des artistes exceptionnels. Concrètement, le jeton natif $DIE (notre crypto multi-chain fonctionnant sur les réseaux Ethereum (ERC20) et Binance Smart Chain (BEP20)) a été créé par et pour la communauté des artistes, mais aussi au profit de la communauté crypto et de tout un chacun ! Il sert de jeton utilitaire pour accéder au DIE DAO (decentralized autonomous organization) qui rend autonomes et participatifs les aspects de gouvernance du projet Art Can Die. La communauté DIE peut ainsi pleinement y participer, notamment via des droits de consultance, et profiter de divers avantages.

La partie staking revêt toute son importance également. En bref, elle permet d’épargner des jetons $DIE dans le DAO. Plus un membre épargne, plus il augmente son pouvoir dans le DAO, et donc sa participation au projet. Par exemple, le membre peut voter pour des projets artistiques, ou bien requérir l’organisation d’un événement d’un artiste favori. Les membres DIE peuvent aussi voter pour le Budget Non-profit, dédié au financement de projets à but non lucratif et de causes nobles. Nous organiserons aussi des concours de NFT avec des récompenses à la clé. Le NFT est une innovation importante pour les artistes, qui peuvent bénéficier des droits de suite, c’est-à-dire de revenus préétablis sur les reventes successives d’œuvres originales. Enfin, Art Can Die ambitionne de créer un Métavers, à savoir un monde digital alternatif où seront exposées les œuvres d’art et dans lequel l’utilisateur expérimentera et vivra l’art de façon métamorphosé.

Enfin, il faut savoir qu’à l’instar de la mère de toutes les cryptomonnaies « le Bitcoin », Art Can Die propose un supply maximal de seulement 21 millions de tokens, ce qui rend les $DIE tokens rares et précieux.

 

Comment s’inscrit Art Can Die dans le monde réel ? Quelles sont les perspectives futures ?  

Wayn Traub : Nous travaillons actuellement avec 8 artistes, tous sélectionnés pour leur projet et pour leur maîtrise palpable de l’art et leur message. L’un d’eux est Director Jacq, un artiste qui crée des objets d’art atypiques et des NFT. En janvier 2022, Director Jacq recréera en réel et numériquement « l’Arche d’alliance », ce coffre sacré qui, d’après la Bible, contenait les Tables de la Loi. Il a disparu lors de la dernière guerre de Jérusalem. Depuis, d’après Director Jacq, il n’existe plus de contrat entre l’humain et la Terre, provoquant les événements dramatiques que nous connaissons aujourd’hui. Il recrée ainsi aujourd’hui cette Arche en s’inspirant des 10 règles universelles de l’Univers. Nous avons financé ce projet grâce au jeton $DIE et, maintenant, l’Arche est prête. Elle sera visible en ligne 7j/7 et 24h/24 depuis un lieu mystérieux tenu secret jusqu’au lancement de son tour du monde, lors duquel l’Arche invitera des artistes sélectionnés à créer de nouvelles œuvres d’art qui seront exposées avec elle et présentées en ligne. Cela offrira au monde une exposition vivante et grandissante d’œuvres d’art.

 

Jean-Marc Goossens : Art Can Die a également financé l’exposition d’une œuvre iconique de l’artiste-peintre thaïlandaise Phannapast sur plus de 100 Billboards et un écran géant à Times Square ! Nous co-produisons aussi un film documentaire, « Everest Recycling », réalisé par le metteur en scène français Jean-Michel Jorda, qui racontera l’ascension de l’Everest et la problématique de la pollution dans l’Himalaya. En mai 2022, l’équipe, accompagnée du co-fondateur, Gaël Boven, entamera sa seconde expédition pour atteindre le sommet de l’Himalaya, où sera planté le drapeau Art Can Die. L’entreprise à un enjeu fondamental qui est d’être ancrée dans la réalité, avec un esprit entrepreneurial orienté solution (10 projets artistiques sont déjà en cours de réalisation).

 

Gaël Boven : Art Can Die est donc une solution novatrice appliquée à un marché de l’art à fort potentiel en quête de renouveau. C’est un écosystème dans lequel tout le monde est gagnant, offert par cette merveilleuse technologie qu’est la blockchain.

 

Jean-Marc Goossens et Gaël Boven : Grâce à la qualité et l’expérience cumulée des membres de l’équipe Art Can Die, le pont entre l’art et la technologie est solidement bâti, et le projet international franco-belge propose un calendrier passionnant pour les semaines, mois et années à venir.

 

 

 

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