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Smash, l’alternative française à WeTransfer

La start-up Smash qui revendique 250 000 utilisateurs dans le monde propose le transfert gratuit de fichiers sans limite de volume. Elle espère se démarquer de WeTransfer par son côté « made in France » et par son offre spécifique pour les entreprises. 

C’est du temps où il travaillait chez Havas que Romaric Gouedard-Comte a eu l’idée de créer Smash. « Entre collaborateurs et avec les clients nous avions l’habitude d’échanger très souvent des fichiers. Et je remarquais qu’on préférait le plus souvent passer par des solutions externes et gratuites comme WeTransfer, parce qu’elles sont bien plus faciles d’usage, que par les solutions proposées en interne par l’entreprise. » De quoi rendre fou les directeurs des systèmes d’information. En effet, passer par une plate-forme extérieure pour transférer des fichiers pose deux problèmes selon M. Gouedard-Comte : « D’abord, cela signifie que l’entreprise perd le contrôle sur la confidentialité de ses données. » Ensuite, parce qu’à la réception des fichiers, les liens ou les mails les contenant sont souvent accompagnés d’une publicité. « On se retrouve parfois à échanger des fichiers au sein d’une entreprise, qui sont livrés avec une communication d’un annonceur concurrent ou dont l’image va porter préjudice à l’entreprise. »

Une jeune pousse tech made in France

Voilà donc la promesse de Smash : permettre un transfert de fichiers sans limitation de volume, sécurisé, et gratuit. Lancée en 2016, la jeune pousse, co-fondée par Romaric Gouedard-Comte avec son frère et son père, propose également des services, payants cette fois-ci, aux entreprises ou collectifs de free-lances. Ces derniers peuvent personnaliser leur plate-forme de partage de fichiers, selon leur propre identité graphique. Le petit plus de Smash : la possibilité d’incorporer lors des transferts, des messages de communication interne sur l’actualité de l’entreprise, sur une innovation récente, le lancement d’un produit, « comme ça se fait déjà depuis quelques temps dans les signatures de mail », précise Romaric. 

Un des arguments de Smash, évidemment, c’est que c’est français. A l’instar de Qwant pour les moteurs de recherche, le clan  Gouedard-Comte joue sur le côté « French touch » pour faire parler de leur création. « On a très peu communiqué depuis notre lancement, explique Romaric, on ne fonctionne que par viralité. Est elle est très forte sur le territoire français. » Une personne sur cinq qui reçoit des fichiers via Smash va en envoyer à son tour. Le nombre d’utilisateurs ne cesse de croire. Smash, qui existe en six langues, en revendique 250 000 dans le monde.

Après avoir passé l’année 2018 à chercher à lever des fonds, Smash va accélérer son développement en 2019. « L’idée est de bâtir l’offre de transfert de fichiers la plus stable, rapide et sécurisée possible, avec une grande amplitude dans l’offre. » Et de ne plus seulement se reposer sur le bouche-à-oreille pour gagner des parts de marché. 

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