Logo Apple. | Source : Getty Images
L’IA générative est le mot à la mode depuis quelques mois, et le dernier rapport de Mark Gurman de Bloomberg, dans sa dernière lettre d’information Power On, indique qu’Apple travaille sur la manière de l’intégrer à ses produits, de l’iPhone au Mac.
M. Gurman affirme que si Apple a du retard à rattraper pour égaler les mesures prises par Google et Microsoft pour introduire l’IA générative dans leurs produits, le processus a commencé.
Le mois dernier, David Pehlan, journaliste chez Forbes, a rencontré Tim Cook, PDG d’Apple, et l’a interrogé sur de nombreux sujets, des jeux sur iPhone à l’Apple Vision Pro, en passant par l’IA. M. Cook a répondu que l’entreprise utilisait l’IA depuis des années pour toutes sortes de choses, de la correction automatique à la surveillance de la santé.
Alors, qu’en est-il de l’IA générative ? M. Cook a répondu : « Nous travaillons sur l’IA générative depuis des années et avons effectué de nombreuses recherches. Nous allons l’aborder de manière réfléchie et approfondie, car nous sommes pleinement conscients des mauvaises utilisations qu’elle peut avoir, et des problèmes liés aux préjugés, aux hallucinations, etc ».
Et que dire de l’inquiétude de voir l’entreprise se faire distancer par d’autres sociétés ? M. Cook a déclaré : « Vous savez, nous n’avons jamais ressenti l’urgence d’être les premiers, nous avons toujours ressenti l’urgence d’être les meilleurs, et c’est ainsi que nous abordons cette question ».
L’IA générative pourrait également être intégrée dans des outils de développement tels que Xcode, afin que les applications puissent être écrites plus rapidement. D’autres applications, comme Apple Music, pourraient bénéficier de listes de lecture générées automatiquement par l’IA, par exemple. De même, des applications comme Pages et Keynote pourraient utiliser l’IA pour aider les utilisateurs à écrire ou à générer automatiquement des diapositives dans les présentations.
L’une des questions clés est de savoir si l’IA générative doit être sur l’appareil ou dans le cloud. David Pehlan a également posé cette question à M. Cook, en lui disant qu’il serait possible de faire beaucoup plus si le cloud prenait en charge des tâches plus avancées.
Il lui a demandé s’il risquait de sacrifier la vie privée pour obtenir plus de puissance. « Non », a affirmé M. Cook. « Pour nous, la vie privée est un droit humain fondamental, et l’atmosphère est telle que la vie privée des gens est remise en question tous les jours, et nous pensons que la vie privée est plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a dix ans. C’est l’une des questions les plus profondes de ce siècle. Nous ne reculons pas ».
Article traduit de Forbes US – Auteur : David Phelan
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