Le ministère américain de la Justice va examiner la réponse de la police à la fusillade de l’école d’Uvalde au Texas

Le ministère américain de la Justice va examiner la réponse des forces de l’ordre à la fusillade survenue mardi dans une école primaire à Uvalde, au Texas, a annoncé l’agence, après que la police locale a été critiquée pour ne pas avoir affronté rapidement le tireur.

Principaux faits

• L’examen vise à offrir un compte rendu indépendant des actions des forces de l’ordre le jour de la fusillade, et permettra d’identifier des leçons pour les premiers intervenants qui se préparent à de futurs incidents de tir actif, a déclaré le porte-parole du ministère de la Justice, Anthony Coley, dans un communiqué.
• L’examen a été demandé par le maire d’Uvalde, Don McLaughlin, et sera effectué par le bureau COPS (Community Oriented Policing Services) du ministère de la Justice, a déclaré Anthony Coley.
• Le ministère de la Justice utilise des examens après action comme celui lancé à Uvalde pour mieux comprendre comment la police a réagi à un incident : ces examens ont été lancés après des incidents au cours desquels la réponse des forces de l’ordre a été exemplaire, mais aussi après des incidents au cours desquels leur réponse a été problématique, de sorte que le lancement d’un examen n’implique pas nécessairement la suspicion d’erreurs ou de fautes.
• Des examens après action ont également été menés après la fusillade du lycée Columbine en 1999, la fusillade de San Bernardino en Californie en 2015 et la fusillade de la boîte de nuit Pulse en 2016, ainsi que d’autres événements de violence de masse.

Le contexte

La fusillade d’Uvalde a fait 22 morts, dont 19 enfants, deux enseignants et le tireur. La réponse de la police à la fusillade a fait l’objet d’un examen minutieux : plus d’une heure s’est écoulée entre l’arrivée de la police locale à l’école et le moment où une unité tactique de la patrouille frontalière a tué le tireur, ce qui va à l’encontre des pratiques policières habituelles, qui incitent les agents à affronter immédiatement un tireur actif. Le directeur du département de la sécurité publique du Texas, Steve McCraw, a déclaré que la police locale avait pris la « mauvaise décision » en ne pénétrant pas immédiatement dans la salle de classe où le tireur d’Uvalde s’était barricadé, une décision pour laquelle Steve McCraw a affirmé qu’il n’y avait aucune excuse. La police pensait que le tireur n’était plus actif, et elle a eu le temps d’attendre l’arrivée des équipes tactiques et qu’un concierge de l’école apporte les clés de la salle de classe, a déclaré Steve McCraw. Cependant, les appels au 911 ont indiqué que des élèves étaient encore en vie dans la salle de classe.

Le président Joe Biden s’est rendu à Uvalde dimanche pour rencontrer les familles des victimes et assister à un mémorial en l’honneur des élèves et des enseignants tués dans la fusillade.

Article traduit de Forbes US – Auteur : Zachary Snowdon Smith

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