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La Russie entre dans la course à l’exploration du pôle sud de la Lune

LuneSource : Pixabay

Vendredi 11 août, la Russie a lancé une fusée transportant le vaisseau spatial Luna-25, marquant ainsi sa première tentative d’alunissage depuis près de 50 ans, alors que le pays tente de faire valoir ses exploits en matière d’exploration spatiale.

 

Le vaisseau spatial Luna-25 a été lancé à bord d’une fusée Soyouz 2.1 au cosmodrome de Vostochny, dans l’extrême est de la Russie, tôt vendredi. Le directeur général de Roscosmos, Yury Borisov, a déclaré que le vaisseau spatial devrait atterrir sur la Lune le 21 août, a rapporté l’agence de presse étatique TASS.

Si le vaisseau spatial parvient à respecter le calendrier prévu, la Russie deviendrait le premier pays à réussir un alunissage en 2023 et le premier à le faire près du pôle sud de la Lune.

Luna-25 est en concurrence avec la sonde indienne Chandrayaan-3 (Mooncraft-3), lancée par l’Organisation indienne de recherche spatiale le mois dernier et qui devrait atterrir près du pôle sud le 23 août.

Si la mission américaine Apollo 11 a été la première à envoyer une personne sur la Lune en 1969, le premier engin spatial à avoir réussi à atteindre la surface de la Lune a été le vaisseau russe Luna-2, dix ans plus tôt, en 1959. La dernière mission russe d’alunissage avant le lancement de vendredi était le vaisseau spatial non habité Luna-24, qui a recueilli des échantillons de la Lune et les a ramenés sur Terre en 1976.

La mission Luna-25 coïncide avec un regain d’intérêt pour la surface lunaire, en particulier le pôle sud, qui contiendrait de petites poches d’eau gelées. Outre la Russie et l’Inde, les États-Unis et la Chine sont engagés dans la course à l’exploration du pôle sud de la Lune. La mission Artemis de la NASA vise à envoyer un vaisseau spatial avec équipage à la surface de la Lune aux alentours de 2025, les zones proches du pôle sud étant les sites d’atterrissage prévus. L’agence spatiale chinoise prévoit d’envoyer un rover au pôle sud de la Lune dans le courant de la décennie, puis une mission avec équipage en 2030. Le chef de la NASA, Bill Nelson, a tiré la sonnette d’alarme au sujet du programme chinois, avertissant que Pékin pourrait revendiquer le contrôle du pôle sud de la Lune de la même manière qu’il le fait avec la mer de Chine méridionale.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

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