Le fondateur et PDG de Meta fait partie des nouvelles personnalités sanctionnées par la Russie. | Source : Getty Images
La Russie a imposé des sanctions personnelles contre de nombreuses personnalités américaines, donc le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, et la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris.
La Russie a imposé plusieurs sanctions contre des personnalités américaines, dont Mark Zuckerberg, Kamala Harris et plusieurs journalistes, dans le but de riposter aux sanctions occidentales visant des personnalités et des entreprises russes.
La Russie a sanctionné 29 Américains au total, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, interdisant à ces personnes de se rendre en Russie et gelant les avoirs qu’elles pourraient détenir dans le pays. Ces sanctions n’auront probablement aucun effet punitif réel étant donné l’absence de liens connus entre ces personnalités et la Russie.
Le journaliste d’ABC George Stephanopoulos, le deuxième gentilhomme des États-Unis Doug Emhoff, les directeurs généraux de Bank of America et de LinkedIn ainsi que des journalistes et des chercheurs spécialistes de la Russie figurent parmi les personnalités sanctionnées. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, ces personnalités tentent de véhiculer un supposé programme anti-russe
Le 15 mars dernier, la Russie avait déjà sanctionné le président américain Joe Biden, son fils Hunter Biden, l’ancienne secrétaire d’État et candidate démocrate à la présidence Hillary Clinton et plusieurs responsables de la Maison-Blanche.
« Une drôle de chose m’est arrivée sur le chemin du travail aujourd’hui », a tweeté Kevin Rothrock, le directeur de la rédaction du site d’information Meduza, basé dans le Connecticut et couvrant l’actualité en Russie, peu après avoir été inclus dans les sanctions russes annoncées jeudi. La journaliste de CNN Bianna Goldryga, qui a tweeté qu’on lui avait affirmé, en tant que réfugiée fuyant l’Union soviétique en 1980, qu’elle ne pourrait plus jamais entrer sur le territoire soviétique, a déclaré : « Je suppose que le Kremlin a attendu plus de quatre décennies (et une guerre non provoquée contre un ancien État membre) pour rendre la chose aussi officielle ? »
Article traduit de Forbes US – Auteur : Derek Saul
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