Les forces américaines frappent des milices soutenues par l’Iran le long de la frontière irako-syrienne

Les forces américaines ont mené des frappes aériennes en Irak et en Syrie contre deux milices soutenues par l’Iran, a annoncé le Pentagone. C’est la deuxième fois que le gouvernement Biden a recours à la force dans cette région. 

 

Faits marquants

• Selon un communiqué du département de la Défense des États-Unis, les frappes ont été effectuées sur ordre du président Joe Biden et ont visé des installations utilisées par des « milices soutenues par l’Iran » le long de la frontière irako-syrienne.
• « Les installations visées ont été sélectionnées parce qu’elles avaient été utilisées par les militants pour mener des attaques de drones contre le personnel et les installations des États-Unis en Irak », a déclaré le Pentagone.
• Le communiqué a noté que les installations étaient utilisées par des groupes tels que Kata’ib Hezbollah et Kata’ib Sayyid al-Shuhada pour stocker des armes et des munitions.
• Selon le New York Times, les frappes ont été effectuées vers 1 heure du matin, heure locale, par un ensemble d’avions de combat F-16 et F15E de l’armée de l’air.

 

Citation cruciale

« Comme le démontrent les frappes de ce soir, le président Biden a clairement indiqué qu’il agirait pour protéger le personnel américain. Compte tenu de la série d’attaques en cours menées par des groupes soutenus par l’Iran et visant les intérêts américains en Irak, le président a ordonné de nouvelles actions militaires pour perturber et dissuader ces attaques », a déclaré le porte-parole du Pentagone, John Kirby, dans un communiqué.

 

Contexte clé

Pour la deuxième fois depuis le début de son mandat, Joe Biden a ordonné le recours à la force contre des groupes soutenus par l’Iran dans la région. En février, les forces américaines ont mené des frappes aériennes le long de la frontière entre la Syrie et l’Irak en représailles à des attaques à la roquette contre des installations américaines dans les villes irakiennes de Bagdad et d’Erbil. Depuis lors, des groupes soutenus par l’Iran ont pris pour cible des bases irakiennes abritant du personnel militaire américain, en utilisant des drones chargés d’explosifs. La présence militaire américaine en Irak est largement limitée aux bases d’Ain al-Asad et de Bagdad, le gouvernement Trump l’ayant considérablement réduite. Les frappes interviennent également une semaine après que l’Iran a élu le chef du système judiciaire iranien, Ebrahim Raisi, comme prochain président.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

 

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