Le 1er aout 2018, le ministre marocain des Finances Mohamed Boussaid est limogé par le Roi, Mohamed VI. Dénicher un remplaçant à ce grand commis de l’Etat à la longue expérience ministérielle n’est pas simple car les défis sont nombreux comme renégocier avec les bailleurs de fonds multilatéraux du Maroc et faire enfin la réforme fiscale nécessaire à la modernisation du pays.
Un nom est évoqué dans l’entourage du souverain : Dominique Strauss-Kahn ! DSK semble l’homme de la situation et, accessoirement, sa nomination ferait la une de la presse internationale.
Contacté, il se dit immédiatement intéressé et se déclare même prêt à fermer son entreprise de conseil, installée à Casablanca qui lui procure de belles rentrées d’argent.
Las, les oppositions à l’entrée au gouvernement marocain de l’ex directeur général du Fonds monétaire international (FMI), au centre de plusieurs scandales sexuels, auront raison de ce projet séduisant qui se heurtera aussi à un obstacle administratif : Dominique Strauss-Kahn n’a pas de passeport marocain.
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