La Russie cible la première dame Jill Biden, sa fille Ashley et Mitch McConnell dans la dernière vague de sanctions

La Russie a annoncé mardi une série de sanctions visant 25 personnalités américaines, dont la famille du président Joe Biden et le chef de la minorité sénatoriale Mitch McConnell, en représailles à l’escalade des sanctions américaines et du G7 contre Moscou en raison de son invasion de l’Ukraine.

Principaux faits

• La femme et la fille du président Joe Biden, la première dame Jill Biden et Ashley Biden, ont été sanctionnées dans le cadre d’une cohorte d’Américains qui, selon Moscou, font la promotion d’un programme anti-russe.
• Moscou a déclaré que les nouvelles sanctions sont une réponse directe aux sanctions américaines « toujours plus nombreuses » contre les personnalités russes.
• Les personnes visées se verront interdire indéfiniment l’entrée sur le territoire russe, a déclaré le ministère des Affaires étrangères du pays.
• De nombreux hommes politiques de premier plan sont également visés, notamment les sénateurs Mitch McConnell, Susan Collins, Charles Grassley, Benjamin Sass, Martin Heinrich et Kirsten Gillibrand.
• La liste comprend également une série d’universitaires, de chercheurs et d’anciens fonctionnaires, dont Francis Fukuyama et Larry Diamond, professeurs à Stanford, Jacob Nell, responsable de l’économie européenne chez Morgan Stanley, et David Kramer, ancien secrétaire d’État adjoint à la démocratie, aux droits de l’homme et au travail sous George W. Bush.

Le contexte

L’annonce de Moscou intervient alors que les dirigeants du Groupe des Sept finalisent les engagements en vue d’une nouvelle vague de sanctions contre la Russie ainsi qu’un programme de soutien à l’Ukraine. Lundi, les États-Unis ont annoncé une augmentation des droits de douane sur les produits russes, des restrictions sur les exportations d’or et des sanctions à l’encontre d’une série de personnes et d’entreprises soutenant l’effort de guerre. Ces mesures viennent s’ajouter à une série de sanctions déjà très importantes prises par les États-Unis et d’autres pays et visant de larges pans de l’économie russe, le président russe Vladimir Poutine, sa famille et son cercle proche, ainsi que les riches élites russes. Les dirigeants du G7 sont également en train de négocier un plafonnement du prix du pétrole russe, une mesure qui coupe l’une des sources de revenus les plus indispensables de Vladimir Poutine tout en s’attaquant à la flambée des prix de l’énergie causée par la guerre.

Article traduit de Forbes US – Auteur : Robert Hart

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