logo_blanc
Rechercher

Erreurs en entreprise : Pourquoi est-ce un tabou en France ?

Entreprise

En entreprise, un dirigeant qui reconnaît avoir pris une mauvaise décision craint de perdre sa légitimé. Un manager qui avoue avoir manqué de discernement peut se voir discrédité. Quant au collaborateur qui admet que son projet n’atteindra pas les objectifs fixés, il risque d’être sanctionné pour son manque de résultats. Bref, les erreurs en entreprise, ça ne doit pas exister. Mais comme le dit l’adage, l’erreur est humaine : tout le monde peut se tromper. Alors pourquoi ce tabou dans les entreprises françaises autour du thème de l’échec, pourtant universel et vécu quotidiennement?

D’abord, à cause du biais de négativité(1) qui explique que nous avons tendance à accorder davantage d’importance aux mauvaises nouvelles qu’aux bonnes, et à les ressentir de façon plus intense. L’échec laisse un goût amer, il éclipse les succès et ne semble pas à première vue un formidable levier pour mobiliser les énergies. Ensuite, à cause de notre culture française qui valorise la réussite et le succès bien au-delà de l’audace et de la prise de risque. Un même entrepreneur pourra être considéré comme une “tête brûlée” dans notre pays, quand il sera un“pionnier”aux Etats-Unis. Une question de point de vue…
Cependant, vous auriez beaucoup à gagner en dépassant le tabou du droit à l’erreur dans votre entreprise.

Car ce qui se joue derrière le sujet de l’échec est d’une importance double. D’une part, il s’agit de l’état d’esprit d’innovation de tous vos collaborateurs. Évoquer le sujet du droit à l’erreur c’est admettre que parfois, les tests peuvent échouer; mais aussi que le simple fait de le savoir menés est le début d’un succès. Cela permet de définir les comportements à valoriser et de clarifier les zones où chacun est encouragé à exercer sa créativité. Reconnaître les efforts fournis par vos équipes, avec empathie et indulgence, malgré un résultat décevant, leur donnera l’énergie pour en tirer les apprentissages et faire mieux la fois suivante.
Mais comme le dit l’adage, l’erreur est humaine : tout le monde peut se tromper.
Alors pourquoi ce tabou dans les entreprises françaises autour du thème de l’échec, pourtant universel et  vécu quotidiennement?

Erreur en entreprise : Pourquoi est-ce un tabou en France ?

Plus encore, c’est la capacité d’innovation même de votre organisation qui est en jeu. Vous avez inscrit “Test & Learn”, “Audace &Ambition “ou “Nouveaux produits & marchés” dans vos valeurs et priorités stratégiques d’entreprise ? Une culture de l’innovation, et la prise de risque qu’elle implique, va de pair avec celle du droit à l’erreur. Pour Edwin Earl Catmull, cofondateur des studios Pixar, et président de Walt Disney Animation depuis 2006 : “Si vous ne faites pas l’expérience de l’échec, vous faites une erreur bien plus grave : c’est le désir de l’éviter qui vous dirige. Pour les dirigeants en particulier, cette stratégie – essayer d’éviter l’échec en se focalisant dessus – vous condamne à échouer.” Valoriser la créativité de ceux qui ont des idées, et l’audace de ceux qui osent agir pour les réaliser est la condition première pour bousculer l’immobilité. Qui Ee à adapter les process, les systèmes de validation et les exigences de résultats de vos nouveaux projets. Chez Bloom at Work, nous abordons ouvertement tous les sujets liés à l’engagement et au bien être avec les entreprises chez qui nous travaillons. Notre constat: Le droit à l’erreur est un facteur clé de réussite trop souvent éludé. Pour comprendre de quoi il s’agit,pour apprendre comment le diffuser concrètement, et découvrir quels sont les vertus que votre entreprise pourrait en tirer : parlons-en !Rendez-vous mercredi 26 juin pour Mate mon échec, la matinale sur le sujet, sous la verrière de la Fabrique(Paris10ème).

Julie ChaneChing, Co-fondatrice de Bloom at Work

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC