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Comment transformer votre entretien d’embauche en un véritable succès

managerL’e-mail que vous enverrez après votre entretien pourrait être plus utile que vous ne le pensez. | Source : Getty Images

Un refus lors d’un entretien d’embauche n’est pas forcément une fatalité. Pour mettre toutes vos chances de votre côté, ne négligez pas le courriel post-entretien.

 

L’e-mail que vous envoyez juste après un entretien peut faire toute la différence entre décrocher le poste que vous convoitez ou être rejeté. Considérez votre courriel de suivi non pas comme une note de remerciement, mais plutôt comme un « courriel d’impact ». Après avoir réfléchi à l’entretien, utilisez le suivi comme une occasion de vraiment faire valoir vos arguments. Idéalement, envoyez un courriel à chaque personne que vous avez rencontrée, en adaptant le contenu au contexte.

 

Le contenu doit influencer la prise de décision de l’interlocuteur en fonction de ce que vous avez appris sur ses besoins au cours de l’entretien (veillez à ce que votre courriel respecte les principes d’une rédaction commerciale efficace). Pour faciliter ce processus d’apprentissage, posez d’excellentes questions lors de l’entretien, en adoptant l’état d’esprit d’un détective en quête d’informations. En outre, minimisez les mauvaises surprises et transformez même un « non » en « oui » en posant les deux questions suivantes vers la fin de l’entretien :

  • « Pour que je comprenne bien ce que vous recherchez, j’aimerais savoir comment je me situe par rapport aux autres candidats avec lesquels vous discutez. »
  • « Que pensez-vous de faire avancer ma candidature dans le processus ? » (ne posez pas cette question si vous êtes dans un entretien face à un panel, car celui-ci devra discuter avant de répondre).

 

Si vous avez ne serait-ce qu’une chance infime de décrocher le poste, c’est-à-dire si la personne qui vous fait passez l’entretien ne rencontre aucun problème interpersonnel avec vous dont elle se sentirait dans l’impossibilité d’aborder, vous obtiendrez des réponses directes à ces questions (en d’autres termes, vous n’avez rien à perdre à les poser). Ce faisant, vous découvrirez peut-être une objection à laquelle vous pouvez encore répondre.

Vous trouverez ci-dessous trois exemples concrets qui vous inciteront à mettre ces recommandations en pratique.

 

« Nous penchons pour un candidat qui a déjà occupé ce poste auparavant »

À la fin d’un entretien avec votre potentiel futur patron, Mme X se demande « comment me comparer aux autres candidats ? » La personne qui lui a fait passer l’entretien lui a affirmé qu’elle était parmi les deux meilleurs candidats, mais que finalement l’entreprise a penché pour l’autre candidat, car il a occupé exactement ce même poste auparavant, et pas vous. Face à une telle argumentation, elle a exposé son avantage concurrentiel unique dans un courriel d’impact : elle a montré ce qu’elle pouvait apporter que l’autre candidat ne possède pas. Ce faisant, elle a rendu insignifiant le fait de n’avoir jamais occupé le même poste auparavant.

 

« Vous n’avez pas l’expérience requise »

Après avoir passé plusieurs séries d’entretiens pour un poste de directeur du marketing, M. Y est optimiste et il pense recevoir une offre. Cependant, lors de la dernière étape de recrutement, il a été surpris par la réponse du vice-président exécutif à la question « Que pensez-vous de la possibilité de faire avancer ma candidature ? » Le vice-président exécutif a répondu : « Nous ne vous faisons pas avancer. Nous avons besoin de quelqu’un qui n’est pas seulement un bon spécialiste du marketing, mais qui possède également une expérience analytique lui permettant d’examiner les données et de diriger l’équipe en conséquence. Vous n’avez pas cela. »

M. Y a été tellement pris au dépourvu par cette objection qu’il n’a pas eu de bonne réponse. Après la réunion, cependant, il a rédigé un puissant courriel d’impact soulignant ses compétences analytiques et proposant de les démontrer en analysant les données que le vice-président exécutif lui enverrait. Ce dernier a accepté l’offre et M. Y a élaboré une analyse fantastique, l’a présentée au vice-président exécutif et a obtenu le poste.

 

« Nous ne donnons pas suite à votre candidature »

Mme W a reçu une lettre de refus polie, mais ferme, expliquant que les recruteurs cherchaient des candidats ayant d’autres compétences. Mme W savait pourtant qu’elle pouvait s’épanouir dans ce poste, et elle avait le sentiment que l’entreprise faisait une erreur. Voici comment elle a répondu à l’e-mail : « J’apprécie votre franchise. D’après votre courriel, il semble que vous ayez identifié des candidats hautement qualifiés. J’aimerais toutefois souligner le mélange d’expériences qui me différencie de la concurrence et qui me place dans une position idéale pour fournir des résultats exceptionnels. En particulier, veuillez prendre en compte les éléments suivants dans votre prise de décision ». Elle a ensuite exposé, en cinq points concis, les forces et expériences spécifiques qui, selon elle, lui donnaient un avantage sur les autres candidats. Résultat : les recruteurs lui ont demandé de revenir pour un autre entretien, et elle a finalement décroché le poste.

Dans le même ordre d’idée, avant d’accepter l’offre d’emploi, assurez-vous que vous faites vraiment le bon choix de carrière.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Robert Hellman

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