Le Burj Al Arab, un sept étoiles sinon rien !

Création d’une île artificielle, transfert en hélicoptère ou en Rolls Royce, 24 000 m² de marbre et de pierres précieuses, 8 000 m² de feuilles d’or 24 carats… Vous êtes bien à Dubaï ! Escapade au Burj Al Arab, l’hôtel de tous les superlatifs.

Pour ceux qui ne rêvent que de soleil, de piscines à débordement et de courir les lieux branchés instagrammables, c’est dorénavant à Dubaï que l’on regarde. L’émirat bling-bling est devenu durant la crise sanitaire une oasis où l’on pouvait avoir un semblant de vie. Alors que le monde se confinait, déconfinait et reconfinait, Dubaï semblait immunisée. Symbole de cette insolence, le Burj Al Arab qui ne désemplit plus. Le français est maintenant l’une des langues que l’on entend le plus dans les couloirs.

Le monde peut bien s’arrêter, ici tout n’est que luxuriance ! Dans vos suites duplex, au nombre de 202, le luxe est espace. Mais au pays des cheikhs et des pétrodollars, on vous rappelle derechef qu’il est surtout ostentatoire : sol et colonnes en marbre, lustre Baccarat, salle de bains jacuzzi, produits de beauté Hermès XXL, divans et bars privés bien garnis, lourdes tentures. Une décoration palatiale digne des mille et une nuits.

Dans ce cocon doré, on serait bien tenté de vivre de room services sept étoiles et de selfies, à contempler le tout Dubaï depuis son observatoire de choix. Avec son design inspiré d’une voile, l’hôtel construit sur une île artificielle domine la ville. Chaque suite offre un point de vue à 360° depuis les immenses baies vitrées panoramiques. Au Burj Al Arab, le spectacle est aussi à l’intérieur. Il y a bien des raisons de s’aventurer en dehors de ses appartements à la découverte des nombreuses tables étoilées Michelin.

Envie d’un dîner sous le niveau de la mer ? Direction Al Mahara pour un repas exquis au milieu d’un aquarium géant en guise de décor. Envie de voir et d’être vu ? C’est au Beach restaurant Sal que l’on joue au Narcisse 2.0, le repaire d’une faune glamour affairée à faire du business et/ou à tester son sex-appeal. Neuf spots proposent une offre culinaire aussi pléthorique qu’éclectique : cuisine française gastronomique, cuisine italienne, arabe, japonaise, tea-time…

Côté activités, la vie s’écoule au rythme d’expériences exclusives comme l’accès à la plage privée réservée aux guests. Beaucoup investissent les transats profitant des caresses du soleil, d’autres s’essayent aux dernières extravagances sur mer en s’amusant à voler dans les airs (flyboard) ou sous la mer (subwing).

Mais pour le nouveau directeur général de l’établissement et vice-président de Jumeirah Group, Ermanno Zanini, il sera aussi bientôt possible d’apprécier l’art et la culture à travers une galerie et des expositions de classe mondiale. « Je veux que le Burj Al Arab devienne un épicentre culturel incontournable. », ambitionne-t-il.