Lamborghini Urus : la Charente comme terrain de jeu

Pour la première fois de son histoire, en mars dernier, le Guide Michelin s’est décentralisé pour le lancement de son édition 2022 et avait choisi la Charente, et plus précisément Cognac, pour convier les chefs à cette cérémonie inédite.

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L’occasion de découvrir une très belle région, riche de son patrimoine, de son histoire, de sa gastronomie, et bien sûr de ses cognacs. Quitte à visiter la région, autant le faire dans une voiture d’exception ! Il y a 486 kilomètres depuis Puteaux, siège parisien de Lamborghini, pour rejoindre le Chais Monnet, très récent hôtel cinq étoiles qui recevaient les chefs venus en nombre de toute la France, la plupart porteurs d’espoirs. Il faisait un temps magnifique au départ de la capitale au volant de ce SUV hors normes baptisé Urus, et plus précisément la dernière version « Pearl Capsule Edition ». Cette « capsule » (option à 16 800 €) comprend  trois couleurs nacrées ultra-brillantes avec une peinture à 4 couches dans la tradition maison, Jaune Inti, Orange Borealis et Vert Mantis, combinées au noir brillant du toit, du diffuseur arrière, de la lèvre de spoiler et d’autres détails.

 

 

C’est dans un beau vert pour le moins repérable que nous avons pris la route. Si le look extérieur bicolore est audacieux, surtout avec ses jantes de 23 pouces et les quatre sorties d’échappement sport gris mat, l’intérieur raffiné ne l’est pas moins, reprenant la même couleur avec une combinaison bicolore exclusive qui intègre la surpiqûre caractéristique,  avec motif hexagonal et le célèbre logo du taureau brodé sur les sièges, auxquels s’ajoutent des détails en fibre de carbone et en aluminium anodisé noir. Exclusivement pour cette capsule Pearl, le siège tout électrique (option) est recouvert d’alcantara perforé pour un confort maximal. Et le confort était bien au rendez-vous pour ce périple.

N’allez pas croire que la firme ait cédé aux sirènes pour limiter la sportivité de son « engin » qui peut accueillir cinq passagers, le son rauque de son superbe V8 biturbo de 650 ch (0 à 100 en 3,6s, 305 km/h) est là pour rappeler sa vocation sportive. Pour autant, avec une garde au sol impressionnante, on peut facilement suivre quelques chemins forestiers, surtout avec quatre roues motrices… ou tout simplement franchir sans encombre les dos d’âne intempestifs qui jalonnent trop de routes. Avec ses deux écrans configurables (10,1″ / 8,6″), son système d’infodivertissement démontre ses capacités dans tous les domaines avec un son remarquable,  des cartes qui s’affichent en 3D dans la navigation, sans oublier le rappel dans l’affichage tête haute, la climatisation par zone, le toit panoramique. La conduite, sublimée par une boite de vitesses à 8 rapports très réactive, est un plaisir réel.

 

 

Ne restait plus qu’à choisir son mode de conduite : route, sport, piste et une spéciale « neige ». Être à Cognac et ne pas visiter les nombreuses maisons de Cognac – sans déguster bien sûr ! – eut été sûrement dommage, surtout avec un coffre pareil, qui va de 616 à 1596 dm3 avec les banquettes rabattables et une trappe à skis : ce sera pour l’hiver prochain et rejoindre Courchevel. En attendant, dans le confort feutré de notre Lambo, nous faisons du tourisme œnologique. Martell, la plus ancienne maison de Cognac (1715), Courvoisier, Frapin, Hennessy, Meukov, Deau, De Luze, les routes sinueuses qui traversent les vignes sont autant d’invitations à ne plus lâcher le volant.

 

Si le prix de base est de 188 923 €, le véhicule que nous avons essayé, avec ses options, valait 241 426 €. Merci à Lamborghini pour ces quelques jours exceptionnels.

 

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