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Un appartement rue de Varenne, ou quand la galerie Etienne Lévy crée l’événement

ARTS | Dans le monde des galeristes, c’est une tendance qui commence à faire son chemin. Artistes, créateurs et antiquaires s’unissent pour présenter leurs œuvres. Comme à la maison. Bienvenue dans la galerie appartement ! Forbes vous offre une visite dans la célèbre galerie Etienne Lévy. Sublime ! 

 

 ➡ Fondée en 1928, la galerie Etienne LÉVY propose aux collectionneurs exigeants, et à tous les amoureux du XVIIIème siècle, des meubles et des objets d’art de grande qualité.

Galerie Etienne Lévy

Un appartement rue de Varenne où l’on trouve notamment une rare paire de petites armoires d’époque Régence, en bois noirci vernis Martin et laque de Chine (à droite sur la photo)

 

Meubles en acajou, à transformations, à secrets… mais aussi sièges rares, laques, marqueteries et bronzes dorés s’associent harmonieusement dans ces salons d’exposition (42, rue de Varenne, à Paris 7ème arrondissement) où la galerie s’est installée en 1976. La galerie Etienne Lévy fait sa mue et Pierre Lévy y présente régulièrement des œuvres plus récentes qui permettent de donner l’idée d’une collection vivante et d’un goût qui ne reste pas figé à une époque donnée.

Ainsi, l’arrivée dans la cour du 42 rue de Varenne de la galeriste Magda Danysz et de la créatrice de bijoux Frédérique Mattei est l’occasion idéale pour montrer que l’harmonie naît de la rencontre des différents horizons artistiques. « Un appartement rue de Varenne » est donc né et bien né. Une alchimie réussie.

L’expression de cette harmonie est éclatante, où des œuvres contemporaines dialoguent habilement avec les meubles anciens ainsi qu’avec les bijoux qui font le lien entre le passé et le présent, mais aussi entre les différentes parties du monde.

 

Galerie Etienne Lévy

 L’alcôve de madame avec sa coiffeuse et son lit XVIIIe et les colliers de Frédérique Mattei

 ➡ L’exposition offre au regard plusieurs pièces vivantes et comme habitées, que leurs propriétaires viendraient de quitter, abandonnant un livre ou une cape du soir au passage.

Lien iconographique entre le portrait à l’aérosol Madame des Miaz BroÉthers et des représentations de femmes parées des XVIIIème et XIXème siècles ; confusion technique d’un vase meiping en papier plié de Li Hongbo posé sur une armoire en laque de Chine présentant les mêmes rinceaux de pivoines ; confrontation d’un siège en plexiglass de Felipe Pantone et de chaises lyre en acajou aux lignes tout aussi droites… Le Collectionneur s’amuse à créer des ponts esthétiques ou techniques entre ses œuvres et ses objets, relations harmonieuses soulignées par les formes et les couleurs des colliers de Frédérique Mattei eux-mêmes condensés d’art et d’histoire.

Galerie Etienne Lévy

Portrait à l’aérosol Madame des Miaz BroÉthers

 



 💡  « Un appartement rue de Varenne »

 

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