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Paris Society : le géant français de l’hospitality redémarre fort tout en poursuivant le développement de sa branche consulting

Paris SocietyGirafe, l’une des sublimes terrasses de Paris Society (Photo : Adrien Dirand)

Des lieux et des savoir-faire d’exception, c’est l’offre que propose Paris Society dans un climat d’après-crise. Acteur incontournable de l’hospitalité à la française, le groupe a su contrecarrer la léthargie d’un secteur particulièrement touché pour créer de nouvelles enseignes et étendre son terrain de jeu au territoire national. Par Dominique Busso, avec Gaëlle Ménage


 

Si les quatre branches d’activités business de Paris Society – l’événementiel, le festif, les restaurants et l’hôtellerie – sont complètement à l’arrêt depuis un an, la société a mis à profit cette période creuse pour travailler sur des projets futurs et sur la structuration de ses marques existantes. C’est aussi avec beaucoup de dynamisme que son activité consulting, créée en 2018, a continué à prospérer, en accompagnant un certain nombre de clients sur du repositionnement, de la restructuration ou de la création de nouveaux projets F&B&E (Food & Beverage & Entertainment) au sein de leurs hôtels.

 

Une identité forte dans le secteur de l’hospitality

Transmettre un peu d’ADN de Paris Society à ses marques clientes, mais surtout une méthodologie, c’est l’objectif d’Antoine Ménard, en charge du développement des nouvelles marques et directeur de la filière consulting. « Nous avons en interne quelques dizaines de collaborateurs qui travaillent à la création de nouveaux projets de restauration. Pour ce faire, on est extrêmement connecté à ce qu’il se passe dans le monde entier en termes de tendances ».
La branche consulting de Paris Society, c’est une vingtaine de projets sur l’année 2020 sur une large gamme de clients dans l’hôtellerie, allant de l’auberge de jeunesse à l’hôtellerie lifestyle haut de gamme. La société de conseil se déploie sur tous les segments du marché en apportant, au-delà d’une offre de restauration, un concept identitaire. « L’idée est d’amener une offre à 360° qui comprend un ADN défini en termes d’architecture, de design et d’entertainment. On va jusqu’au déploiement opérationnel et à la formation des équipes de nos clients », explique Antoine Ménard. Paris Society accompagne sur des offres dites « à tiroir », intervenant sur des sites qui sont déjà existants, dans lesquels il y a une problématique de repositionnement d’une offre. Si l’identité retransmise est la même, la méthodologie n’est pas immuable. L’important pour Antoine Ménard est de trouver l’axe principal de différenciation. Parfois, il tient par une localisation ou une architecture spécifique, et parfois sur un ADN fort de la marque hôtelière que Paris Society traduit en restauration. « Ce qui nous différencie d’un grand nombre de nos concurrents consultants, c’est que nous sommes nous-mêmes opérateurs ».

Society
Antoine Ménard, Directeur NEW Business et Paris Society Consulting

 

Des projets de création post-crise

La crise et le sommeil forcé qui s’ensuit pour le secteur hôtelier accordent néanmoins du temps pour la préparation de nouveaux projets. Pour Paris Society, ce sont plusieurs ébauches qui ont vu le jour. Entre le printemps 2021 et la rentrée de septembre, la marque entend bien ouvrir plusieurs enseignes à Paris, à Saint-Tropez ou encore à Val d’Isère. « Ces dernières années, on a su capitaliser sur des marques fortes, parmi elles nos marques parisiennes les plus connues : CoCo, Girafe, Monsieur Bleu, Perruche ou encore Le Piaf. On a décidé d’étendre notre terrain de jeu au-delà de Paris et d’aller dans des destinations nationales et internationales où se rend notre clientèle », observe Antoine Ménard.
Paris Society s’exporte donc de la capitale et cible Londres, Val d’Isère, Courchevel, Megève et Saint-Tropez comme destinations idéales pour développer ses marques existantes mais aussi en créer de nouvelles. Sur la baie de Pampelonne, la société développe sur deux hectares avec accès à la plage tropézienne l’une de ses nouvelles marques : Gigi, un concept à connotation italienne festive, opérationnelle au mois de juin. Un lieu pérenne et novateur pour lancer une nouvelle enseigne, construite comme un club de plage dans lequel on retrouvera un restaurant, une piscine, un pool bar, des tentes privatives, un kids club de 350m², une boutique et des espaces de soin ouverts en collaboration avec Holidermie. Les résidences et maisons Gigi ouvriront en juin à Ramatuelle, début septembre à Paris sur l’avenue Montaigne en lieu et place de la Maison Blanche, et enfin en décembre à Val d’Isère. « Nous n’avions plus de marque premium méditerranéenne et c’est un créneau dans lequel nous croyons beaucoup pour se développer. C’est pourquoi nous sommes en train de lancer trois nouvelles marques extrêmement complémentaires à notre portefeuille actuel, avec Gigi, l’italien festif haut de gamme, Bambini, notre trattoria italienne populaire que l’on ouvre dans le palais de Tokyo et une autre marque, Maison Russe, qui ouvre au 59 avenue Raymond Poincaré, regroupant restaurant, bar, salons privatifs et une boutique avec plus de 150 produits Maison Russe », développe Antoine Ménard.

Paris Society
Girafe, l’une des sublimes terrasses de Paris Society (Photo : Adrien Dirand)

 

À l’assaut de l’international

Ces trois marques viennent enrichir le beau panel de la douzaine de marques de Paris Society et lui permettront de continuer sa relance sur un développement national et international. Dans le viseur, un certain nombre de grandes capitales européennes ainsi que des pays avec un engouement fort pour des marques de restauration lifestyle premium, à l’image de Dubaï. Plein de surprises en réserve, selon le directeur de la branche consulting, pour laquelle la période de crise s’est révélée très riche. « Les stylos étaient levés, on attendait de voir comment ça allait se passer pour le secteur. Mais on a su finalement garder le cap. On a tous l’optique d’une sortie de crise, et celui qui redémarrera avec une offre différenciée et pointue frappera beaucoup plus fort que ses concurrents. On a une vraie prise de conscience de la part des hôteliers depuis le mois de septembre. Ils comprennent que pour se différencier en tant qu’hôtelleries urbaines, il faut que ça passe par des services annexes, dont la restauration ».

 

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