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Faustino Gran, une collection d’hôtels-palais, à Ciutadella, au cœur de Minorque, premier volet de l’aventure Mare e Terra

Can Faustino © Daniel Schaefe

Minorque, la belle naturelle a charmé Laurent Morel-Ruymen qui a trouvé sur cette île des Baléares son éden.
En débarquant en voilier sur cette réserve mondiale de la biosphère classé au patrimoine de l’Unesco, l’authenticité et les caractéristiques de l’île, sa culture préservée et sa tradition agricole, sa nature luxuriante et ses criques sauvages, la présence de chevaux altiers et le caractère trempé des hommes ont retenu et charmé cet entrepreneur français, issu du monde de la mode.

 

Il y a créé au fur et à mesure une collection d’hôtels uniques, nés dans des palais laissés à l’abandon au cœur de la ville de Ciutadella, en préservant le charme des bâtiments historiques, réussissant à réveiller ces belles endormies et les métamorphoser en lieux raffinés et hospitaliers déclinés en 56 chambres et suites, constituant ainsi les premières réalisations du projet Mare e Terra. L’entrepreneur, infatigable, annonce déjà l’ouverture de deux autres projets, participant au deuxième volet de l’aventure minorquine.

Can Faustino © Daniel Schaefe


Des palais abandonnés transformés en hôtels luxueux comme de nouveaux édens intérieurs

L’audace du projet de Laurent Morel-Ruymen a d’abord charmé l’héritière d’un premier palais datant du 17ème siècle construit près des anciens remparts de la ville et, ensuite, de l’évêque de la ville qui a confié les clés de deux palais épiscopaux abandonnés, près de la cathédrale Santa Maria de Ciutadella, dotés d’une vue unique sur les clochers et attenants à ses quartiers privés.
Le premier hôtel-palais a vu le jour en 2014, après un an de travaux et surtout l’obtention du droit d’exploitation des lieux soumis à un droit inaliénable de vente durant 150 ans.

Faustino Gran © Daniel Schaefer

Situé via Sa Muradeta, le bâtiment vide et délaissé depuis 1998, occupait un terrain de 2000 m2 envahi par les ronces et les mauvaises herbes. Avec l’équipe du cabinet d’architecture d’Andrée Putman, au départ, l’ancienne bâtisse, la seule accolée à la Contramurada (« l’autre mur »), qui protégeait la ville des invasion des Maures, est devenue un hôtel de luxe au milieu d’un jardin-patio luxuriant imaginé par le paysagiste David Adrienssen, arboré d’essences méditerranéennes, d’oliviers centenaires et enjolivé de terrasses fleuries. Les bougainvillées colorés et autre jasmins odorants accompagnent les pas des visiteurs de cet établissement, désormais membre des Relais & Châteaux.

Le patio de Can Faustino © Daniel Schaefer

Appelée Can Faustino en l’honneur de la famille noble qui a longtemps vécu entre ses murs, la maison de maître a retrouvé son lustre d’antan, embelli d’un style moderne et confortable, respectant l’architecture et les immenses volumes, fait de matériaux naturels, ponctué d’objets décoratifs artisanaux comme les poteries ou en écho à la tradition équestre de l’île. L’enceinte abrite aujourd’hui, 24 chambres et suites, une villa privée, des salons en enfilades aux plafonds voutés, une piscine extérieure, un spa et sa piscine, créée dans une grotte découverte lors des travaux, un restaurant aux saveurs méditerranéennes mené par le chef Matias Salvia, qui privilégie la cuisine locale « 0 km », à l’ombre des oliviers au cœur du patio.


Ici est née l’idée du nouvel éden intérieur, ressuscité sous le soleil minorquin, un éden présent dans chacun des palais restaurés comme Can Bisbe et Can Llorenç, jouxtant la cathédrale.
Ces derniers offrent des points de vue uniques sur le chef d’œuvre gothique catalan, construit au 14ème siècle, dans un décor presque monacal, tout en verticalité.
Les murs enduits à la chaux des deux palais exposent les œuvres photographiques de Nicolas Guérin qui a pris comme modèle, Dasha, la femme de Laurent pour donner sa version de la Vierge à l’enfant tandis que les plafonds cathédrale sont décorés de fresques peintes, à la main levée, par l’artiste Delphine Neny (MOF), inspirés des cabinets de curiosités de la villa Médicis et représentant des oiseaux de paradis.


Le patio lui offre une piscine intérieure dans un esprit cette fois ci oriental-mauresque à l’ombre des palmiers et toujours avec vue privilégiée sur la cathédrale.
Le tout dernier, Can Sebastiá quant à lui propose 8 chambres supplémentaires dont la  « Vigie » la plus grande des suite avec sa terrasse et sa baignoire extérieure offrant une vue à 360 degrés sur la ville, idéale pour un week end en amoureux, original et romantique.

CASA DE PAU

Les expériences proposées pour les hôtes des palais
Il faut sortir des palais, au cœur de la ville, pour aller au marché couvert, Mercat Municipal, placa de la Llibertat, typique et charmant, pour découvrir ses trésors gastronomiques locaux, ses jamón iberico avec ses pan con tomate accompagné d’une petite bière fraîche ou d’une  hierbas, liqueur d’herbes locales qui n’attendent que vous dans les bar à tapas aux alentours ou aller chercher les avarcas, les fameuses chaussures minorquines en cuir, ultra confortables, créées sur l’île par les paysans au 20ème dont le style bien reconnaissable est adopté depuis les années 70 par les fashionistas du monde entier.

Ciutadella est un élégant yacht classique construit dans les années 1960
© Antonin Borgeaud

Ou faire une sortie en mer en réservant l’un des trois bateaux mis à disposition par l’hôtel et découvrir les criques sauvages de cette partie de la Méditerranée dont la réserve naturelle préservée offre la possibilité de nager dans des eaux bleues translucides, irréelles au bord des petites côtes plates et escarpées, typiques de l’île.

Crique Casa de Pau © Antonin Borgeaud –

Ou aller profiter de la journée à la Casa Pau, autre propriété, installée dans une finca en pleine campagne au milieu d’un  huerto , un potager, cette fois ci au milieu de 15 hectares de pinèdes. Elle est réservée aux clients des hôtels du groupe qui, emmenés en Land Rover y déjeunent d’une cuisine locale et familiale, se prélassent au bord de la piscine, se font masser sous les pins, ou profitent de la plage, des paddles ou des kayaks, embarquent à bord du voilier ou du bateau à moteur pour un tour en mer.

La culture équestre de Minorque a séduit Laurent Morel-Ruymen © Antonin Borgeaud

Laurent Morel-Ruymen, président-fondateur de Mare e Terra, entrepreneur infatigable, amoureux de la mer et des chevaux, entame le deuxième volet de l’aventure sur l’île
Homme patient et coriace, après six ans d’attente pour les premiers projets et neuf ans pour Cap Menorca, début du deuxième volet de l’aventure , Laurent Morel-Ruymen est maintenant président-fondateur de Terra e Mare qui comprend les 4 palais de Faustino Gran, la Casa Pau, la finca au milieu des pinèdes avec un accès à la mer avec un ponton, de Lolo’s, restaurant-boîte de nuit, installé dans un ancien potager, en terrasse, aux abords de la ville face à la Contramurada, de 3 bateaux de plaisance dont le voilier « Hermine » de 16 m, le bateau à moteur de 12 m, « Heloise » de 16 m et le yacht de 28 m « Ciutadella ».

Cap Menorca

Des idées plein la tête, débordant de projets, occupé aujourd’hui à terminer et lancer ses derniers projets : Cap Menorca, installé sur une ancienne base militaire avec un point de vue incroyable sur la mer, près de la Cala Llucalari, va proposer 15 suites indépendantes avec piscine privée dotées d’un service palace en plein nature, et Finca Binitriam, dédiée aux cavaliers et à la culture locale équestre, présente partout sur l’île, célébrée chaque année au mois de juin, à la Saint Jean, fête patronale incontournable en hommage aux fiers chevaux minorquins. Deuxième volet à suivre donc!…

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