Dans le monde de l’entrepreneuriat, le changement, se traduisant par l’utilisation de nouvelles technologies, de cadres légaux inédits ou de la commercialisation de nouveaux produits, est inévitable. Cependant, ces transformations doivent suivre une méthodologie précise.

Sur la question du pilotage d’un projet de changement, Anna Carter, associée principale chez Plein Sens, explique qu’il est d’abord nécessaire de considérer l’entreprise comme une organisation ou un système englobant des individus et des collectifs. Cette vision est cruciale afin d’identifier toutes les parties prenantes. Ensuite, il faut comprendre comment ces différentes parties s’articulent entre elles. Quant au dernier principe pour tout projet de changement, il concerne la synchronisation de ces acteurs dans le projet. De son côté, Nils Veaux, DG de la société Plein Sens, avance que pour assurer un meilleur accompagnement de ces changements, il est nécessaire de les considérer comme une négociation et de les inclure dans une logique de compromis entre la partie business et la partie sociale.

Au niveau des risques, il est fondamental que toute transformation soit socialement acceptée et économiquement acceptable. Par ailleurs, la communication doit être parfaitement maîtrisée pour éviter les rumeurs qui peuvent faire capoter un projet donné. L’accompagnement de ces changements passe aussi par l’utilisation d’outils adaptés. Selon ses clients, Plein Sens se démarque par sa capacité à concilier les volets business et social. L’entreprise est également appréciée pour sa compréhension des conditions de travail des employés. Les entités faisant appel aux services de Plein Sens sont variées : entreprises de Services publics, hôpitaux, entreprises de taille intermédiaire… Ces dernières sont celles qui sont en mesure de créer de nombreux emplois. Il arrive aussi que des directions d’entreprises recourent à l’expertise de l’enseigne concernant des travaux de mise en commun d’ouverture. Pour l’avenir, Plein Sens souhaite renforcer la négociation collective ainsi que le dialogue social grâce à son nouveau cadre légal. De nouvelles pistes sur la co-construction et la co-détermination sont également en cours d’étude.