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Du coaching bien-être à 360 degrés avec la fondatrice de Reset Paris

bien-êtreReset Paris

Ancienne avocate d’affaires, Eglantine Sir sait à quel point le surmenage professionnel est à prendre au sérieux. Alors que son unique respiration sont les cours de yoga et les séances de shiatsu qu’elle s’offre sur son lieu de travail, la jeune femme prend conscience qu’elle n’est pas la seule concernée. Qi gong, massages, sport, ateliers sur la nutrition… son programme de retraites Reset Paris propose une approche du bien-être à 360 degrés avec un seul objectif : mieux prendre soin de soi. Rencontre avec une entrepreneuse à l’énergie contagieuse.

 

Comment définir vos retraites bien-être ?

Eglantine Sir : Elles consistent à traiter la thématique de la santé (sommeil, stress, immunité, énergie, perte de poids, etc.) à 360 degrés, c’est-à-dire par le biais d’une combinaison de pratiques et de thérapies en vue d’un effet maximal. Parce qu’il n’y a pas une seule mais plusieurs manières d’aborder un sujet de santé, et que c’est leur synergie qui permet d’atteindre l’objectif recherché. Par exemple, pour le sommeil, nous allons allier le qi gong, les massages, le sport, des ateliers sur la nutrition, les tisanes et les huiles essentielles, la respiration et la méditation. Chaque retraite est entièrement personnalisée et s’adapte aux besoins et aux spécificités de chacun. Leur point commun, quelle que soit la thématique, est de toujours rester dans le plaisir : plaisir gustatif grâce à une cuisine préparée par un chef, plaisir sensoriel, notamment grâce aux massages, plaisir visuel grâce à la beauté des lieux. C’est pour cela que, même si ce type de retraite rencontre beaucoup de succès actuellement, nous ne souhaitons pas nous lancer dans les jeûnes ou dans d’autres retraites impliquant trop de restrictions. Nos retraites s’adressent aux particuliers et se déroulent en groupe restreint (10-12 personnes) dans des lieux d’exception à 4h maximum de Paris.

 

Vos retraites portent une attention particulière au traitement du sommeil, est-ce inextricablement lié au bien-être ?

Eglantine Sir : Oui, le sommeil est clé en ce qu’il conditionne notre santé à la fois physique et mentale. Sur le plan physique, en plus de l’apathie et des courbatures, le manque de sommeil affaiblit l’organisme qui devient plus sensible aux infections. De plus, le mal-être diffus résultant des nuits perturbées a souvent pour effet de provoquer du grignotage. Sur le plan psychologique, le manque de sommeil se traduit par des difficultés de concentration, une plus grande irritabilité, et dans des cas extrêmes, par de la dépression.

 

Un objectif de bien -être qui s’apparenterait presque au mieux-être ?   

Eglantine Sir : Je suis convaincue que le corps et l’esprit ne font qu’un, et que l’on ne peut efficacement traiter l’un sans s’intéresser à l’autre. De nombreuses études ont montré que parmi des patients atteints de la même pathologie, les optimistes se remettraient mieux que les patients déprimés. A l’inverse, beaucoup de maux de l’esprit finissent aussi par atteindre le corps. Le cas le plus courant est celui du stress qui peut notamment provoquer des migraines, des maux de dos, et des problèmes cardiaques. C’est pourquoi chez Reset Paris, nous avons une approche globale de la santé et du bien-être. Nous proposons bien sûr du sport et des massages, mais aussi un certain nombre de thérapies qui traitent aussi bien le corps (médecine chinoise, shiatsu, dien chan, tai chi, etc.) que l’esprit (sophrologie, méditation, hypnose, musicothérapie, etc.). C’est la combinaison de ces techniques, et non une seule prise isolément, qui apporte un mieux-être.

 

Peut-on parler également d’expérience du bien-être ?

Eglantine Sir : Le fait que les participants et les thérapeutes vivent ensemble lors de nos retraites, crée au fil du temps une relation de confiance. Comme dans une communauté, on partage beaucoup de choses, certaines très légères, d’autres plus profondes. Il se crée une bulle protectrice dans laquelle les participants se sentent libres de lâcher prise, et parfois même de déposer des traumatismes anciens. Cela peut donner lieu à des moments de grande émotion. De nombreuses personnes ont utilisé les expressions de « parenthèse enchantée », de « bulle hors du temps » pour parler de nos retraites.

 

Aujourd’hui s’écouter est peu valorisé, et paraît même à certaines personnes comme égoïste, alors qu’au contraire, mieux se connaître, et être en accord avec soi-même, permet ensuite de l’être avec les autres. 

 

Le cadre se doit d’être exceptionnel…

Eglantine Sir : Les lieux dans lesquels se déroulent nos retraites permettent à eux seuls de vivre une expérience hors du commun. La dernière retraite s’est déroulée dans une villa privée de 1 500m2 dans le Sud de la France nichée dans un parc de 3 hectares, avec seulement 10 chambres et suites et une crique privée. Le lieu à lui seul respirait la sérénité et incitait à l’introspection. Car au-delà de son programme, une retraite est l’occasion de ralentir, de s’écouter, et de se retrouver, à la fois sur le plan physique et sur le plan mental. C’est quelque chose qui devient très rare aujourd’hui, tant nous passons notre temps à courir, à rechercher la performance et l’efficacité. C’est aussi quelque chose que peu de personnes s’autorisent, tant elles sont imprégnées par les notions de devoir et de travail qui leur viennent souvent de leur éducation.

 

A quelle clientèle vous adressez-vous en particulier avec ce type de retraite ?

Eglantine Sir : En concevant nos retraites, j’ai d’abord pensé aux femmes d’affaires (chefs d’entreprise, cadres supérieurs) qui, comme moi, ont des horaires très lourds, beaucoup de pression au bureau, et qui doivent en plus gérer leur famille et leur maison. Ce sont des femmes qui s’accordent généralement très peu de temps, alors que ce sont elles qui gèrent le plus de choses. Nos programmes sont adaptés à leur mode de vie et à leurs préoccupations. Nous allons décliner nos retraites en format weekend (3 jours / 2 nuits) et en format journée seulement dans de très beaux lieux dans ou proches de Paris.

 

Peut-on parler du business du bien-être ?

Eglantine Sir : Malheureusement oui. Du coup, le bien-être est devenu une notion galvaudée qui recouvre des réalités très différentes. Tout le monde se met au bien-être, qu’il soit qualifié ou non. C’est la raison pour laquelle chez Reset Paris, nous mettons l’accent sur le sérieux et sur la compétence de nos partenaires. Tous nos partenaires sont ultra-qualifiés (neuropsychologues attachés aux Hôpitaux de Paris, docteurs en nutrition, docteurs en pharmacie, anciens champions sportifs, chorégraphes et danseurs professionnels, etc.) et expérimentés, et sont souvent reconnus dans leur domaine. C’est essentiel pour nous à partir du moment où l’on touche à la santé des personnes. Chez Reset Paris, nous offrons une des rémunérations les plus attractives du marché. C’est une question de respect des personnes avec lesquelles nous travaillons.

 

Avez-vous d’autres projets en développement ?

Eglantine Sir : Même s’il y a eu un ralentissement avec la crise sanitaire, nous continuons à développer le bien-être au travail qui reste notre cœur de métier. Nous fournissons des services de santé et de bien-être sur mesure à une clientèle « corporate » composée de cabinets d’avocats d’affaires, de banques d’affaires, de société de consulting et de grands groupes. Plus que le bien-être, nous mettons l’accent sur la santé et sur l’éducation, avec notamment des cycles de conférences sur des thématiques telles que la nutrition, la gestion du stress, l’immunité, l’énergie, etc.. Notre objectif est de donner aux participants les clés et les outils qui leur permettront de prendre soin d’eux et de leur santé au quotidien et sur le long terme. Nous avons également pour projet de travailler avec des résidences seniors haut de gamme.

 

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