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Diaa Elyaacoubi : « Monnier Paris est une plateforme e-commerce d’accessoires de luxe, fer de lance de la fashionTech française »

A SUIVRE | Monnier Paris est une plateforme e-commerce d’accessoires de luxe, fer de lance de la fashionTech française. Avec 400 000 clients actifs, nous enregistrons depuis 2020 une croissance annuelle à deux chiffres, située entre +50 et 100%. Interview exclusive avec Diaa Elyaacoubi, entrepreneuse successful.

Quel est le principe de Monnier Paris ?
Diaa Elyaacoubi : Monnier Paris est une plateforme e-commerce d’accessoires de luxe, fer de lance de la fashionTech française. Créée il y a 10 ans, la marque distribue les produits de luxe féminins et masculins (sacs, chaussures, bijoux et autres) de 140 marques, dont BalenciagaBurberryBalmainCoachOff-White, Jacquemus, etc. Nous sommes présents en Asie (45%), en Europe (35%), aux US (20%).

J’ai repris Monnier il y a deux ans, juste avant la crise sanitaire, avec la volonté d’amener ce traditionnel portail de ventes en ligne dans l’ère technologique, notamment pour capter les jeunes consommateurs c’est à dire les Millennials et la Gen Z, qui représentent 70% du trafic de notre site.

Pari réussi car avec 400 000 clients actifs, nous enregistrons depuis 2020 une croissance annuelle à deux chiffres, située entre +50 et 100%, avec un chiffre d’affaires s’élevant à 40 millions d’euros pour 2021.

Nous venons d’ailleurs de nous rebaptiser Monnier Paris (précédemment Monnier Frères) pour souligner notre philosophie « Made in Tech, made in Paris, made in Fashion » et le fait que nous soyons le seul acteur français digital natif de cette taille indépendant.

 


Diaa Elyaacoubi : La volonté de transformer Monnier Paris en pionnier de la fashionTech est venue après de nombreux voyages en Asie


  

Comment vous est venue cette idée ?

La volonté de transformer Monnier Paris en pionnier de la fashionTech est venue après de nombreux voyages en Asie où j’ai étudié et analysé toutes les nouvelles manières de faire du commerce, notamment en utilisant les réseaux sociaux et les codes du gaming. Mais surtout, j’ai réalisé que le business du luxe était en train d’échapper à la France, terre natale de la mode et du luxe. Un comble alors que nous avons la French Touch et la French Tech que le monde entier nous envie !

Nous avons mis en place toute une série d’innovations à destination de nos clients à commencer par le liveshopping – devenu un levier important de croissance. Nous avons d’ailleurs enregistré des scores record avec celui animé par Lena Situations.  Le site Monnier est équipé aussi pour accueillir les avatars des clients et accepte désormais les crypto-monnaies. Nous avons également co-créé des drops NFT avec les artistes français Ben Elliot et Sylvie Barco et commercialisé la collection de Virtual clothing avec la marque republiqe. 

Plus récemment nous avons fait notre entrée dans le métavers en ouvrant un shop virtuel pendant la première fashion week au monde à se dérouler dans le métavers Decentraland.

Quel est votre modèle économique ?

Nous souhaitons accompagner les marques dans cette transformation et leur permettre de s’appuyer sur un acteur agile et innovant capable d’intégrer les nouveaux mondes virtuels, tout en exploitant de nouveaux parcours client fluides et innovants.     

 

Pourquoi avez-vous choisi de devenir entrepreneure ?

Ingénieure de formation (l’école nationale supérieure des télécoms), j’ai démarré ma carrière chez Bull et Cegetel, avant de fonder en 1999 le premier VNO européen, e-Brands, que j’ai vendu au groupe Vivendi Universal. En 2003, j’ai créé Streamcore, une deep tech spécialisée dans l’optimisation des flux réseaux à la naissance du Cloud et des Saas. La société a développé de nombreux brevets avant d’être cédée à Computer Associates en 2012.

 

 

J’ai ensuite continué de m’investir dans des conseils d’administrations comme celui d’Ingenico que j’ai accompagné pendant 10 ans jusqu’à l’OPE avec Wordline, puis le Groupe Oddo-BHF ou encore l’Institut Polytechnique pour participer à l’émergence de la nouvelle génération d’Ingénieurs Français.

En mars 2020, la fièvre de l’entrepreneuriat m’a à nouveau piquée mais pour le meilleur. Nous nous apprêtons à vivre une révolution technologique encore plus forte que celle de l’arrivée d’internet dans les années 2000. A nous maintenant de construire cet extraordinaire monde qui nous attend – où tout est possible – et faire briller l’exception culturelle française dans le metaverse.

 

LE + FORBES : Entretien exclusif avec Lena Situation


 

            

 

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