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Série (8/10) : Que font les plus grandes fortunes pour remédier au changement climatique ? Bernard Arnault et l’industrie du luxe

Changement climatiqueBernard Arnault et le groupe LVMH parlent souvent d’une voix unie sur le front de la durabilité et du changement climatique, notamment par le biais de du programme LVMH Initatives For the Environment (LIFE). | Source : Getty Images

Les plus grandes fortunes s’investissent de différentes manières dans la lutte contre le changement climatique. Forbes vous propose un aperçu des actions des dix plus grandes fortunes mondiales en faveur du développement durable et d’un avenir neutre en carbone.

(Fortune nette en date du 21 avril 2021)

 

#2 BERNARD ARNAULT

 

FORTUNE NETTE : 179,9 milliards de dollars

SOURCE DE RICHESSE : LVMH

ADHÉSION À L’INITIATIVE SBT : Oui, depuis février 2020, mais aucun objectif n’a encore été soumis.

 

Bernard Arnault est l’empereur du luxe grâce au groupe LVMH, qui comprend 75 marques, de Louis Vuitton à Givenchy. Son empire englobe plusieurs secteurs tels que la joaillerie, la mode, les boissons, les cosmétiques et même un fabricant de yachts. Tous ces secteurs sont confrontés à des défis complexes en matière de durabilité et de lutte contre le changement climatique.

Le groupe LVMH parle souvent d’une voix unie sur le front de la durabilité et du changement climatique, notamment par le biais de son programme LVMH Initatives For the Environment (LIFE), rebaptisé LIFE 360 en décembre 2020. À cette occasion, le géant du luxe a dévoilé ses objectifs en matière de développement durable tels que l’utilisation de 100 % d’énergies renouvelables et l’élimination du plastique vierge d’origine fossile dans les emballages d’ici 2026. En 2017, le groupe LVMH s’est également engagé à réduire de 25 % ses émissions de carbone d’ici 2020, un objectif que le groupe affirme avoir non seulement atteint, mais également dépassé, faisant état d’une réduction de 37 %.

Le groupe LVMH a refusé de rejoindre le Fashion Pact, une coalition mondiale d’entreprises de la mode et du textile dirigée par François-Henri Pinault, PDG de Kering, rival de LVMH. Le Fashion Pact engage ses signataires à mettre en œuvre les principes de la Charte de l’industrie de la mode pour l’action climatique du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNCC) : atteindre 25 % d’approvisionnement en matériaux à faible impact d’ici 2025, 50 % d’énergies renouvelables d’ici 2025 et 100 % d’ici 2030. Bernard Arnault a déclaré que ces objectifs n’avaient pas de sens pour l’activité de LVMH, ajoutant « nous préférons l’action aux pactes. »

Bernard Arnault détient également des parts dans la marque de mode française Hermès et dans la chaîne de supermarchés Carrefour, toutes deux signataires du Fashion Pact. La marque Hermès a également adhéré à l’initiative Science Based Targets (SBT), mais n’a pas encore précisé ses objectifs. Quant à Carrefour, la chaîne de supermarchés a adhéré à l’initiative SBT et a fixé des objectifs.

Les contributions personnelles de Bernard Arnault et son engagement en faveur de la durabilité et de la lutte contre le changement climatique ne sont pas connus. Néanmoins, en 2019, le milliardaire a critiqué la militante pour le climat Greta Thunberg. Selon lui, l’adolescente s’abandonne « complètement au catastrophisme », avant d’ajouter qu’il préfère « les solutions positives qui nous permettent d’aller vers une situation plus optimiste. »

 

Article traduit de Forbes US – Auteurs : Sofia Lotto Persio et David Dawkins

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