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D’ici 2030, la Terre pourrait connaître une vague de chaleur extrême tous les deux ans

chaleur extrêmeSelon une étude récente, d’ici 2030, la Terre connaîtra une vague de chaleur extrême tous les deux ans. | Source : Getty Images

Selon un étude publiée jeudi 6 janvier par Communications Earth & Environment, presque tous les pays connaîtront une vague de chaleur extrême tous les deux ans, principalement en raison des fortes émissions de gaz à effet de serre d’une poignée de grands émetteurs. Les conclusions de cette étude renforcent les prévisions selon lesquelles l’année 2022 sera l’une des plus chaudes jamais enregistrée.


 

Selon l’étude, 92 % des pays connaîtront une vague de chaleur extrême tous les deux ans. Ces pays enregistreront donc des températures extrêmement élevées. À l’époque préindustrielles, ces températures n’auraient été observées qu’une fois par siècle.

D’après les chercheurs, sans l’influence des cinq plus grands émetteurs (la Chine, les États-Unis, l’Union européenne, l’Inde e la Russie), seuls 46 % des pays seraient susceptibles de connaître une vague de chaleur extrême tous les deux ans.

Les régions d’Afrique tropicale seront les plus durement touchées en raison de la faible variabilité des températures d’une année sur l’autre, conclut l’étude.

Les projections de cette étude ont été établies sur la base des objectifs d’émissions fixés avant la COP21. Les chercheurs ont déclaré que le scénario qu’ils prévoient pourrait être évité si des « améliorations substantielles » étaient apportées aux politiques climatiques nationales.

Le réchauffement de la planète a déjà eu un effet considérable sur le climat. Selon les prévisions, les températures moyennes de l’année devraient augmenter de 1,96 °C par rapport aux moyennes préindustrielles, contribuant ainsi à une augmentation du nombre d’inondations qui pourrait coûter 49 milliards de dollars aux entreprises américaines. Le changement climatique a également eu des effets imprévisibles, comme l’explosion des populations de castors, qui a entraîné la construction de barrages et des inondations dans la toundra arctique.

Alors que les transports représentent encore environ 29 % des émissions de gaz à effet de serre, les nouveaux véhicules sur le marché comptent parmi les moins polluants jamais fabriqués. En raison notamment des normes environnementales de plus en plus strictes, la diminution des émissions de dioxyde de carbone a atteint un niveau record pour les voitures neuves en 2020. En 2017, les véhicules à faible émission ont permis aux États-Unis d’économiser environ 270 millions de dollars, selon une étude de Harvard.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Zachary Snowdon Smith

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