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Astuces et idées pour améliorer les performances de votre entreprise

Tout d’abord, et c’est relativement simple, une entreprise ne deviendra pas plus performante si elle se contente d’être une « bonne » entreprise et où le « c’est bon » est sans cesse répété. Cela alors que ce « bon » et ce « bien » qui sont censés satisfaire les clients sont les ennemis de l’excellence et donc de cette performance qui permet d’emporter la compétition face à la concurrence.  

 

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

L’information étant maintenant diffusée à grande échelle et à grande vitesse, votre acheteur ou votre client a définitivement acquis le pouvoir, ce qui dans tout les cas lui donne raison. Il vous faudra donc bien l’admettre au plus tôt  si vous ne voulez pas être dépassé. 
À cause de cette accélération de l’information, il est aussi devenu évident que la concurrence est devenue instantanée et aussi mondiale.

Les deux questions essentielles à vous poser :

Quelle est aujourd’hui la force d’attraction de mon entreprise, régionalement, nationalement, mondialement ?
Est-ce que mon entreprise a vraiment envie d’avoir une attitude globale positive vis-à-vis des clients, mais aussi vis-à-vis des collaborateurs ?

Si vous avez répondu à ces deux questions, votre réussite dépendra de vos méthodes de management qui peuvent se résumer à fidéliser le client en lui donnant une satisfaction totale, commercialement bien sûr, mais aussi techniquement, la priorité devant être donnée à tout les supports dont le client pourrait avoir besoin.
Cela se résume toujours au « total quality management », ou management par la qualité totale, ou encore ce que l’on appelle en Allemagne la « perfection du banal ».

D’autre part, on peut très bien vouloir être global, mais cela n’empêche pas d’avoir conscience de l’utilité de l’ancrage territorial, là où la conscience professionnelle, la culture d’entreprise, le sens du travail bien fait sont toujours présents. Je vous conseille de lire des ouvrages sur la profonde fidélité allemande à son « Standort », son lieu d’ancrage régional, et à son culte de « la perfection du banal », c’est-à-dire des innovations fondées sur un renforcement régulier de la qualité du produit plutôt que des innovations « de rupture », destinées à faire date.

Et il vous faudra aussi relativiser le poids des innovations dans votre réussite potentielle.

Pour cela je vous conseille de lire l’analyse du chercheur Jims Collins, « From good to Great ». Ce chercheur et ses équipes ont analysé nombre d’entreprises américaines sur cinquante ans. Si on la résume, c’est comme toujours assez simple : n’essayez surtout pas d’avoir rapidement une forte avance technologique car cela nécessite de nombreuses étapes de « maturation ». Et alors qu’il faudrait se poser cette question : une entreprise qui a déjà une histoire (pas une start-up) verra-t-elle ses performances générées par l’innovation pure et dure ou par l’amélioration substantielle des services et/ou des produits ? Le numérique et l’innovation (deux processus très commentés) deviendront-ils des accélérateurs de ventes ? Oui, en créeront-ils substantiellement ? Certainement pas !

Votre réussite se résume à trois autres questions essentielles à vous poser :

  • Qu’est-ce qui aujourd’hui nous passionne ?
  • En quoi puis-je être le meilleur demain et après-demain ?
  • Qu’est-ce qui « tire » déjà mon profit et cash-flow ?

Les réponses à ces questions permettront à vos équipes de construire un « moteur économique basé sur ses fondamentaux », moteur fabuleux, assez indépendamment du secteur, et des cycles. Car on oublie trop souvent que les entreprises très performantes ne se focalisent pas sur ce qu’il faut faire, mais sur ce qu’il ne faut pas faire, et que la technologie très innovante la plupart du temps n’a pas grand-chose à voir avec le décollage des entreprises très performantes. Par contre, une innovation planifiée, mesurée sera très utile pour communiquer et pour assurer l’avenir en mettant régulièrement sur le marché des produits différenciés ayant reçu des améliorations substantielles.

Ce qui est trop souvent oublié, c’est le « concept du volant », ce processus de transformation qui ne résulte pas d’une décision unique, d’un grand programme, d’une innovation majeure mais plutôt d’une impulsion donnée lentement mais sûrement à un volant (les fondamentaux) tour après tour.

La transition vers l’excellence ne sera possible que si tous vos collaborateurs participent à ce projet.  

Cela ne peut commencer que par des débats internes afin que tous et toutes s’adaptent et aient envie de réussir. Des débats où la hiérarchie est totalement oubliée, car celui qui sait, c’est celui qui fait, que ce soit le livreur, l’ouvrier, et aussi, bien sûr,  les personnes qui répondent aux appels des clients insatisfaits et mécontents.
Mais vos collaborateurs ne seront motivés et ne participeront positivement à ces débats que si vous mettez les problèmes sur la table et avez une communication franche et honnête, et des objectifs compréhensibles simples et faciles à appliquer. Et bien sûr, de bonnes conditions de travail dans des bureaux ou des ateliers agréables sont indispensables.

Et pour savoir ce qu’il faut surtout ne pas faire lire l’analyse sur les raisons du déclin du secteur industriel en France  https://bernard-jomard.com/2018/11/30/la-france-championne-de-linnovation-dans-un-pays-sans-usine/

En conclusion, la réussite d’une entreprise est aussi totalement dépendante de valeurs affirmées, d’une discipline partagée et bien sûr de la considération pour tout un chacun qui se traduit par « je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ».  Savoir aussi que le « work hard » n’est possible que si on a le « play hard », qu’on trouvera avec les fêtes pour mariage, naissances, réussites commerciales ou techniques, car chaque jour est une nouvelle compétition et tout les succès se doivent d’être fêtés.

 

<<< A lire également : Comment les entreprises peuvent-elles utiliser l’eau de manière intelligente ? >>>

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