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30 Under 30 – La suite : qu’est devenu Valentin Richardot (J’ai un pote dans la com) ?

Valentin Richardot, cofondateur de J'ai un pote dans la com.
Valentin Richardot, cofondateur de J'ai un pote dans la com.

Lauréat du palmarès 30 Under 30 de Forbes France en 2022, Valentin Richardot continue de faire grandir J’ai un pote dans la com, le média qu’il a cofondé avec Laurent Garrouste et qui s’impose aujourd’hui comme une référence dans le secteur de la communication et du marketing.

 

Depuis sa sélection, il a su structurer ses équipes, lancer de nouveaux formats, et renforcer la notoriété du média auprès des professionnels du secteur. Dans un univers concurrentiel et souvent figé, il mise sur la régularité, l’ancrage terrain et une touche d’autodérision assumée.

 


Où en êtes-vous aujourd’hui, depuis votre sélection 30 Under 30 ?

Valentin Richardot : Tout va pour le mieux. Avec mon associé Laurent Garrouste, nous avons renforcé nos équipes et structuré un certain nombre de process internes, ce qui a facilité le développement du média et de ses audiences. Plus largement, je suis ravi de voir arriver chaque année les nouvelles promos des 30 Under 30, avec de très bons profils. C’est très chouette d’appartenir à ce groupe, qui permet de nouvelles connexions business.

 

Votre projet existe-t-il toujours ?

V. R. : Bien sûr ! Plus que jamais ! J’ai un pote dans la com s’impose désormais comme le média incontournable pour tous les nouveaux décideurs marketing et communication. Nous avons développé de nouvelles verticales, produit de nouveaux formats, et lancé récemment deux concepts événementiels. Avec son million d’abonnés, le média fait rayonner l’univers de la communication et permet à tous les pros de mieux comprendre leur environnement.

 

Quelles sont vos activités actuelles ?

V. R. : Nous préparons la rentrée, qui sera intense à n’en pas douter. Après une couverture record lors du Festival des Cannes Lions en juin dernier, les équipes planchent sur deux nouveaux événements : les Morning Talk, une série de petits-déjeuners conférences pour analyser un sujet avec des experts ; et l’Afterwork de la com, notre grande soirée annuelle business & chill, qui réunira 900 professionnels le 5 novembre à Paris. Talks, animations de marques, ambiance festive : tout est pensé pour networker autrement.

 

Que retenez-vous de votre parcours entrepreneurial jusqu’ici ?

V. R. : Pour se lancer dans l’entrepreneuriat, il faut le faire pour les bonnes raisons. De mon côté, le but n’était pas de “cocher la case” mais de développer un projet qui me tenait à cœur. C’est un mode de vie intense, qui demande de gérer son temps autrement. J’ai appris à ralentir, à prioriser. L’objectif, c’est de tenir sur la durée sans perdre la passion ni rater les opportunités. L’expérience des échecs et la célébration des petites victoires forgent ce chemin.

 

Une réussite dont vous êtes fier ?

V. R. : Le projet autour des Cannes Lions a été particulièrement marquant. C’est le plus grand rendez-vous mondial du secteur, et pour l’édition 2025, nous voulions proposer la plus grande couverture média jamais réalisée par un site français. Mission accomplie : une équipe de 20 personnes sur place, plus de 220 contenus produits en 5 jours, et des partenaires comme Google, Amazon, YouTube ou Havas Paris. Résultat : 5 millions d’impressions, 340 000 engagements et 3,5 millions de vidéos vues.

 

Une difficulté ou un échec marquant ?

V. R. : Le recrutement. C’est l’un des aspects les plus difficiles à gérer. Trouver les bons profils, qui renforcent l’équipe tout en apportant quelque chose de nouveau, ça reste un défi constant.

 

Un conseil que vous auriez aimé recevoir au début ?

V. R. : J’aurais aimé qu’on me dise qu’il faut prendre son temps. Ça paraît contre-intuitif quand on doit aller vite, mais l’entrepreneuriat est une course de fond. Construire une marque forte, son réseau, une relation avec ses lecteurs, ça prend du temps. Il ne faut pas se griller. La patience est une qualité essentielle — c’est celle qu’il me manque encore (rire).

 

Comment voyez-vous l’évolution de votre secteur ?

V. R. : Dans l’univers des médias marketing/com, la concurrence est rude, mais j’ai le sentiment qu’il ne se passe pas grand-chose de nouveau. Je vois souvent les mêmes personnes, les mêmes prix, les mêmes formats… Très peu d’innovation, très peu de relations humaines. Mais je le vois comme une opportunité pour nous !

 

Quel est votre regard sur l’écosystème startup / jeunes entrepreneurs aujourd’hui ?

V. R. : Beaucoup de jeunes montrent la voie, ils osent, cassent les codes. C’est très inspirant. On essaie de suivre ça de près, et autant que possible, de leur donner la parole sur notre média ou dans nos podcasts. Hâte de découvrir la prochaine promo 30 Under 30 !

 

Entre croissance maîtrisée, innovations éditoriales et terrain conquis dans l’événementiel, Valentin Richardot trace une trajectoire solide dans l’univers médiatique. Une réussite qu’il construit avec lucidité, en gardant les pieds sur terre et les yeux rivés sur les attentes de sa communauté.

 


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