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Un Symposium Sur L’Ayurvéda Ouvert À Tous Les Publics

Crédit : Aleou / Salle de conférence, Espace Moncassin, Paris

Les 8 et 9 septembre prochains se tiendra  à l’Espace Moncassin [1] un Symposium sur l’Ayurvéda [2] organisé par l’Association pour la santé fondée sur la conscience (ASFC), en collaboration avec l’Observatoire du leadership. Cet événement est ouvert à tous les publics, particulièrement aux professionnels de santé et à tous ceux qui militent de près ou de loin en faveur de la qualité de vie au travail.

Ce symposium se démarque des nombreux événements organisés cet automne autour du thème de l’Ayurvéda par son caractère scientifique.  Le Dr. Patrick Constancis [3], président de l’ASFC, insiste sur le fait que le programme de ces deux journées a été élaboré par un comité scientifique composé de médecins et de pharmaciens, un gage de sérieux qui n’échappera à personne.  De la médecine moderne à l’Ayurvéda, connaissance plusieurs fois millénaire, la trajectoire n’est pas évidente.  « Validé par la science, l’Ayurvéda est un système de santé holistique orienté vers la prévention » précise Patrick Constancis pour expliquer son adhésion à une connaissance qui apporte le volet prévention qui fait tant défaut à la médecine moderne.  Faut-il alors abandonner l’une pour l’autre ? Hors de question. « Si vous avez une crise d’appendicite, il faut courir immédiatement à l’hôpital » prévient-il. Cette démarche, en vogue dans plusieurs universités américaines, débouche sur une forme de médecine qualifiée de médecine intégrative.

 

Le Dr. Patrick Constancis

 

La brochure qui sera donnée aux participants rappelle ce point essentiel : la source fondamentale de la santé se trouve dans l’expérience universelle de la transcendance. Cette vérité ultime de l’Ayurvéda a été longtemps oubliée, vidée de son sens ou dénaturée, y compris dans l’Ayurvéda tel qu’il est parfois enseigné de nos jours, en Inde comme en occident. « Elle figure pourtant dans le texte fondateur de l’Ayurvéda qu’est la Caraka Samhita » remarque Patrick Constancis. Alors que l’occident considère la conscience comme le sous-produit de l’activité neuronale du cerveau, la tradition du Véda considère le corps comme la récréation permanente de la conscience. La conscience précède donc la matière du corps physique, de la même manière que le plan précède la maison en construction. Cette analogie est en accord avec les recherches les plus récentes de la science moderne : les atomes de notre corps sont renouvelés en permanence, donnant l’apparence solide que nous percevons. Ainsi, le corps est une rivière d’atomes qui garde la même apparence alors qu’elle n’est jamais tout à fait la même à chaque instant.

D’où émane cette compréhension de l’Ayurvéda digne de la mécanique quantique? La réponse du docteur fuse telle une flèche : « Elle émane de la version complète de l’Ayurvéda restaurée selon les textes fondateurs par le sage indien Maharishi Mahesh Yogi qui a popularisé la technique de méditation transcendantale dans le monde entier ». Cette forme complète de l’Ayurvéda est appelée Ayurvéda Maharishi. Elle propose une palette complète de techniques dont la première n’est autre que la méditation transcendantale, technique qui conduit sans effort à cette expérience de la transcendance, dimension universelle de l’existence. Il fut un temps où toutes les traditions religieuses proposaient à leurs adeptes des techniques pour accéder à cette expérience. Beaucoup sont hélas tombées en désuétude avec le temps ou ont perdu de leur efficacité car le mode d’emploi avait été dénaturé. « La transcendance devient de facto la première spécificité de l’Ayurvéda Maharishi, connaissance au caractère global, rattachée à toutes les autres branches du Véda » explique encore Patrick Constancis. 

Ainsi, de nombreuses recherches scientifiques seront présentées lors de ce Symposium par des experts venus du monde entier. Citons l’américain David Orme Johnson, PhD, professeur émérite de psychologie qui fut le premier à fournir la preuve que toute technique de méditation modifie la façon dont nous réagissons physiologiquement au stress (1973). Il évoquera la recherche faite par l’Association Américaine de Cardiologie et qui conclut que seule la méditation transcendantale représente une alternative non médicale tangible face au problème de l’hypertension [4]. « Il montrera aussi que cette technique de méditation associée aux traitements préventifs de l’Ayurvéda Maharishi diminue le taux d’hospitalisation de 74%, le nombre de visites médicales de 55% et les dépenses de santé chez les personnes âgées de 70% » ajoute Patrick Constancis, « un moyen simple pour résorber le trou de la sécurité sociale ». Et de préciser que sur la base de ces données, plusieurs compagnies d’assurance aux Etats-Unis, au Canada ou en Hollande offrent à leurs membres l’apprentissage de la méditation transcendantale.

Bien entendu, la palette des techniques proposées inclut ne se limite pas à cette seule pratique. Elle inclut entre autre les fameuses cures de Panchakarma proposées par de nombreuses cliniques ayurvédiques du Kerala (sud de l’Inde). Dans l’Ayurvéda Maharishi, ces cures ont été revisitées avec des résultats validés par plusieurs études. Une cure de 3 à 5 jours suffit en effet pour améliorer sensiblement les facteurs de risque cardiovasculaire, avec entre autre une baisse du taux global de cholestérol de 10%. Elles permettent aussi d’éliminer en sept jours 58% des toxines liposolubles, les plus difficiles à éliminer de la physiologie. Dirigée par Lothar Pirc, la clinique ayurvédique de Bad Ems (Allemagne) reste à ce jour la plus importante sur le continent européen. Elle a traité plus de 25000 patients parmi lesquels de nombreuses célébrités ainsi que de nombreux cadres supérieurs de l’industrie allemande. « A côté du Panchakarma, l’Ayurvéda Maharishi insiste beaucoup sur le respect de la routine quotidienne, fondée sur les cycles de la nature…mais dont beaucoup sous estiment l’importance en termes de santé » prévient Patrick Constancis. La recommandation première consiste à se coucher et se lever tôt. Les dernières découvertes de la médecine circadienne confirment que toute perturbation des rythmes biologiques des horloges internes de notre physiologie favorise des maladies comme le diabète ou la dépression.

 

 

[1]                              Espace Moncassin, 164 rue de Javel, 75015 PARIS

[2]                              Pour plus de détails, consulter le site ayurvedasymposiumparis.com

[3]                              Le Dr. Patrick Constancis est chirurgien urologue-andrologue, ancien chef de clinique-assistant des Hôpitaux de Paris, président de l’Association pour la Santé Fondée sur la Conscience.  

[4]                              Brook RD, et al. “Beyond medications and diet: Alternative approaches to lowering blood pressure—A scientific statement from the American Heart Association”. Hypertension: Journal of the American Heart Association, 2013;61(6):1360-83.

 

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