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Les Cycles de L’Immobilier Paris-Cannes : le vélo comme moteur d’engagement et de parité

 ➡ Chaque année depuis 6 ans, des professionnels de l’immobilier parcourent 1 000km en 5j à vélo, pour un évènement sportif, caritatif et éco-responsable, entre Paris et Cannes où se tient le salon professionnel du MIPIM. Par Cécile de Guillebon, fondatrice d’Esserto et co-fondatrice de voxfemina

 

 

La première année, en 2017, nous étions 11 au départ de Paris : nous nous sommes inspirés des Anglais qui traversaient la France depuis plusieurs années à partir de Londres, pour aller au MIPIM. Les Belges ont également formé un Groupe, en y associant les Pays-Bas et le Luxembourg. Hors de question de ne pas relever aussi ce défi !

5 ans plus tard, l’Association loi 1901 des Cycles de l’Immobilier a réuni, pour la 6ième édition, 62 Cyclistes issus de 8 nationalités différentes: Allemagne, Angleterre, France, Grèce, Italie, Pays-Bas, Pologne et Suisse. Nous avons battu un record de collecte à 207 000€, ce qui porte la totalité des fonds collectés à plus de 500 000€.

30% des cyclistes participaient pour la 1ière fois dont quatre femmes, doublant ainsi leur nombre dans le peloton : bravo à Chloé, Eve, Florence, Marijo, Apolline, Sylvie et Séverine de si bien représenter le gente féminine !

C’est une grande fierté d’avoir ouvert la voie : j’étais la seule femme à participer aux deux premières éditions du Paris-Cannes …. je vais vous dire ce qui m’a motivée !

Tout d’abord, un des initiateurs du projet, Peter Terell, m’a proposé de venir car il savait que je rentrais de l’ascension du Mont-Blanc et il a dû se dire que j’avais la condition physique suffisante….

Leçon n°1 : avoir confiance en soi, surtout quand les autres vous témoignent leur confiance !

En revanche, je n’avais jamais fait de vélo de course ni de VTT … et cela n’a rien à voir avec le vélo de ville.

Leçon n°2 : se donner les moyens de réussir, notamment avec un équipement performant. J’ai investis dans un magnifique vélo LOOK, chois à km0 … qui a malheureusement été volé dans un train en rentrant d’un entrainement et que j’ai pu remplacer par un CUBE chez Projet Boussole à Clichy (excellente adresse).

Les progrès sont arrivés, sortie après sortie, année après année …. c’est vraiment très gratifiant de bien maîtriser son rythme cardio, les vitesses et les plateaux de son vélo, d’être bien intégrée à un peloton sans rien lâcher pour ne pas se laisser dépasser. Quelques chiffres : des tronçons à plus de 30km/h de moyenne, des pointes en descente à 70km/h, des journées de 200km …

Leçon n°3 : accepter les conseils des coachs sportifs, se bâtir un programme d’entrainement, être très persévérant dans l’effort pour aller au bout de ses capacités.

Maintenant, le vélo est devenu non seulement une activité sportive régulière mais aussi un moment de convivialité. Beaucoup de sports sont très individuels : ce qui me plait dans le vélo, c’est le collectif. Notre devise est de partir ensemble et d’arriver ensemble …. on ne laisse personne au bord de la route.

Leçon n°4: la mixité au sein du peloton est une vraie richesse. Nous sommes ravis d’accueillir de nouveaux membres et même des amis ou conjoints qui participent aux entraînements. Il y a beaucoup d’entraide pour aider chacun à progresser, donner un petit coup de pouce dans un côte, réparer un pneu crevé…. Et surtout faire face ensemble aux conditions climatiques adverses : dans les vents forts ou la pluie, seul le peloton permet de « tracer la route ».

Si cet évènement nous apporte tellement de satisfactions et si nous arrivons à mobiliser le soutiens de nombreux sponsors très fidèles, c’est qu’il a du sens ! Le fundraising n’est pas aussi ancré dans notre culture que dans les pays anglo-saxons mais nos scores de collecte vont de record en record.

Leçon n°5: la solidarité donne toute sa dimension à notre évènement qui est bien plus qu’un simple exploit sportif. L’année où le MIPIM a été annulé, nous sommes tout de même allés à Cannes en vélo et sommes rentrés la veille du confinement. Nous savions que nous avions créé de l’espoir auprès des associations que nous avions choisies. Il était hors de question de les décevoir.

Conclusion : la parité Homme-Femme, c’est aussi cela, participer à une activité à dominante masculine et contribuer à faire participer davantage de femmes.

 

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