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L’achat d’un logement aux États-Unis n’a jamais été aussi peu abordable en 33 ans

L’achat d’un logement n’a jamais été aussi peu abordable depuis plus de trente ans, selon un indicateur publié vendredi. Les prix des logements explosent et les Américains doivent faire face à des prix record également dans d’autres domaines.

 

Principaux faits

  • L’indice d’accessibilité au logement de la National Association of Realtors, calculé à partir des prix médians des maisons unifamiliales, des taux hypothécaires et des revenus médians des familles, a atteint 98,5 en juin, soit une baisse de 3,6% par rapport à mai et de 32,2% depuis juin 2021.
  • Il s’agit du pire score mensuel de l’indice depuis 1989, selon le Wall Street Journal.
  • Le prix de vente médian d’une maison individuelle a atteint 423 300 dollars en juin, selon l’association, un record absolu et une augmentation de 7 900 dollars par rapport à mai.
  • C’est dans l’Ouest que les maisons sont les moins abordables, avec un score de 69,6 sur l’indice, suivi par le Sud (99,3), le Nord-Est (102,3) et le Midwest (132,3).
  • La baisse des taux hypothécaires pourrait bientôt contribuer à améliorer l’accessibilité financière : le taux hypothécaire fixe sur 30 ans est de 5,22% cette semaine, en baisse de 59 points de base par rapport au pic de juin. Les taux pourraient descendre jusqu’à 4,5% d’ici la fin de 2022, a déclaré Bank of America dans une note la semaine dernière, une pause bienvenue pour les acheteurs de maisons.

 

Le contexte

Les prix des logements ont explosé depuis le début de la pandémie de Covid-19 : le prix moyen d’une maison est passé de 383 000 dollars au premier trimestre de 2020 à 525 000 dollars au deuxième trimestre de 2022, soit une augmentation de 37%, selon la Réserve fédérale de Saint-Louis. La baisse de l’accessibilité au logement a coïncidé avec les niveaux d’inflation les plus élevés depuis plus de 40 ans, bien que la hausse des prix à la consommation ait ralenti en juillet. Les ventes de logements neufs ont plongé ces derniers mois, contribuant aux craintes d’un effondrement du marché immobilier, bien qu’un bond des demandes de prêts hypothécaires la semaine dernière ait apporté une lueur d’espoir.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Derek Saul

 

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